Burundi: La Tanzanie est un autre pays qui appuie directement les derniers préparatifs du génocide encours.
La Tanzanie a toujours soutenu et soutient encore les extrémistes hutus qui rêvent chaque jour l’extermination de tous les tutsis du Burundi. C’est avant tout pour ses intérêts propres. Un pouvoir fort, avec des leaders patriotes, serait très gênant pour ce pays qui a une superficie équivalente à un tiers du Burundi qui lui revient illégalement, alors que c’est une partie du territoire burundais.
Tout le monde sait que le Bugufi et le Buha appartiennent au Burundi car la convention Orts-Milner, signée le 30 mai 1919 entre la Belgique et l’Angleterre a fait que le Burundi soit amputé des deux territoires en contrepartie des concessions dans les ports de Dar es Salam et Kigoma. Cette convention semble être passée aux oubliettes et c’est le Burundi qui en sort grand perdant.
Selon l’historien Aloys Batungwanayo, l ’Angleterre ayant un projet de chemin de fer qui devait relier Le Cap au Caire, « The Cape to Cairo Railway », se heurta au fait que ce dernier devait passer par une partie du Ruanda-Urundi sous contrôle belge. Pour remédier à ce souci, un accord fut signé en 1919. De cette convention Orts-Milner entre l’Angleterre et la Belgique, il ressortait que, du moins pour ce qui est du Burundi, le Bugufi devait être attaché au Tanganyika territory pour faciliter la construction du fameux chemin de fer, chose faite en mars 1921, et en contrepartie la Belgique reçut les concessions de Kigoma et de Dar es Salam(les Belbases) avec des facilités spéciales sur la voie ferrée reliant les deux villes.
Selon le même historien, « Cet accord n’a pas été remplacé ou modifié et le Bugufi est resté partie intégrante de la Tanzanie, donc le Burundi devrait garder ses avantages sur les deux ports. Ce qui n’est pas le cas pour le Rwanda, qui a pu récupérer le Gisaka. La Belgique a administré le port de Kigoma jusqu’en 1962, le Burundi aurait bénéficié de ces avantages jusqu’en 1969, en le considérant comme « une faveur de Nyerere». L’historien estime que cela était dû à l’ignorance des Burundais qui ne connaissaient/connaissent pas la convention et pas seulement les commerçants mais même parmi les autorités du pays.
Ce n’est pas une question d’ignorance, les différentes autorités n’ont pas voulu réclamer cette partie du territoire pour leurs propres intérêts. Si le Bugufi et Buha font partie du territoire tanzanien, les frais en provenance des BELBASES devraient alimenter le budget de l’Etat burundais pendant autant d’années.
La Tanzanie a toujours manipulé les pouvoirs hutus burundais, celui du cnddfdd ayant atteint le cap. Rien n’indique que ce mouvement, quand il était encore au maquis n’ait pas vendu ce territoire à la Tanzanie qui leur fournissait base arrière, armes et tous les soins médicaux nécessaires. Et ce n’est pas gratuit que le Président Nkurunziza est allé superviser les travaux d’installation des bornes frontières entre le Burundi et la Tanzanie ; un acte qualifié de haute trahison par les juristes. De ce seul geste, le cnddfdd a vendu une partie du territoire burundais à la Tanzanie (nous y reviendrons en détail).
La Tanzanie a toujours soutenu le cnddfdd, mais au finish, c’est la Tanzanie qui tire profit de cette collaboration ou tout simplement de cette corruption. En effet, toute l’économie du Burundi est aux mains d’une poignée d’hommes d’affaires tanzaniens, en tête Jakaya Kikwete. C’est cet homme qui contrôle tout le carburant qui entre au Burundi, qui a acheté l’ancien cotebu devenu Afritex. C’est pour cette raison qu’il a un mot important à dire sur la politique du Burundi. La Tanzanie est le pays qui maltraite, en collaboration avec les criminels du cnddfdd , les réfugiés burundais se trouvant sur son territoire en violation des lois internationales sur les droits des réfugiés. C’est pour les forcer à rentrer, en soutien au pouvoir en place au Burundi, une façon de montrer que la paix est totale dans le pays.
Ce que beaucoup ne savent pas est que la désignation d’Allain Guillaume Bunyoni à la tête du gouvernement burundais ne serait pas une décision d’Evariste Ndayishimiye, mais une exigence de la Tanzanie ( Kikwete et Magufuli) qui voudraient garder un interlocuteur qui a du poids après la disparition de Pierre Nkurunziza, avec qui ils avaient de très bonnes relations d’affaires. Bunyoni était la seule autorité qui en était au courant. Evariste Ndayishimiye n’en savait rien. Il n’est pas exclu que la Tanzanie pourrait participer, directement ou indirectement, à la réussite du projet de Mutama2 de passer au grade supérieur de Mutama1. Voilà peut-être l’origine du déclencheur du génocide dont on parlait dans l’un de nos articles précédents. Par ailleurs, ce groupe de mafieux tanzaniens ne ménageraient aucun effort à soutenir la clique militaire au pouvoir au Burundi pour éliminer tous ses éléments gênants (lesquels pourraient un jour réclamer la restitution du Bugufi et Buha au Burundi). Et pour les extrémistes hutus du cnddfdd, ce sont les tutsis et les opposants politiques.
URN HITAMWONEZA estime que la Tanzanie est entrain de soutenir les préparatifs de la phase finale du génocide au Burundi comme elle a toujours soutenue les extrémistes hutus antis tutsis depuis longtemps. Que ce pays s’apprête à en assumer la responsabilité devant les instances internationales habiletés.
La Belgique devait aussi faire une remise et reprise en bonne et due forme car elle n’a pas été faite (elle aurait été faite après l’indépendance ; malheureusement Rwagasore a été tué si vite et la responsabilité de la Belgique dans cet assassinat n’est pas à exclure), pour que ce territoire (Bugufi et Buha) revienne de droit au Burundi.
Nous demandons à tous les patriotes burundais (les différences ethniques, politiques, relieuses ou régionales mises à part) à se mobiliser et user de tous les moyens possibles et imaginables pour que notre territoire nous soit remis dans les meilleurs délais. Si ce territoire a été vendu ou cédé illégalement à la Tanzanie, la clique militaire du cnddfdd au pouvoir devra être traduite en justice pour haute trahison. Elle devra aussi répondre des crimes de génocide qu’elle a commis jusqu’à ce jour et dont elle continue à planifier la phase finale. La Tanzanie aura aussi à assumer sa part de responsabilité pour ses soutiens multiformes à ces extrémistes hutus du Burundi.
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