Burundi: Un génocide est inévitable au Burundi ; les uns et les autres doivent se préparer pour en assumer les responsabilités.
On ne peut pas éviter ce qui a déjà commencé. Le génocide est en cours depuis longtemps. Des hutus extrémistes ont toujours rêvé depuis 1959 voir tous les tutsis effacés sur la carte du Burundi, pourquoi pas du monde. Ils ont essayé tout ce qui était à leur hauteur, ils ont tué le maximum qu’ils pouvaient, il ne reste qu’à parachever leur sale besogne. Oui, ils ont actuellement les moyens de l’Etat pour commettre un génocide à grande échelle au Burundi, mais qu’ils se détrompent, ils ne tueront pas tous les tutsis. Juvenal Havyarimana avait plus de dix fois les moyens qu’ils ont, sans oublier les soutiens de la France, il n’a pas tué tous les tutsis du Rwanda. Aujourd’hui, malgré le génocide de 1994, ils sont vivants, forts, déterminés à construire un pays développé, respectueux des droits de tout rwandais et tout résident sans exclusion.
Nous disons que le génocide a commencé depuis longtemps ; des tutsis ont été tués parce qu’ils sont nés tutsis, des rapports ont été établis, personne n’a été sanctionnée à la hauteur de la faute commise. C’est cette impunité qui fait que les mêmes extrémistes continuent à planifier d’autres actes du genre. Souvenez-vous qu’en 1993, une commission d’enquête des Nations Unies avait clarifié, dans son rapport S/1996/682 du 22 Aout 1996, que les actes commis par des hutus extrémistes du Frodebu était qualifiés de génocide des tutsis. Malheureusement, il n’y a pas eu de poursuites conséquentes car les pouvoirs qui ont suivi n’avaient pas la volonté de poursuivre le dossier, pourquoi pas parler de complicité avec les planificateurs et exécutants de ce génocide. Le pouvoir de Buyoya ne pouvait pas non plus y mettre le nez car s’accusait d’avoir une responsabilité dans l’assassinat de Melchior Ndadaye. Effectivement, ce ne sont pas tous les militaires qui l’ont tué, non plus les tutsis du Burundi dans sa majorité n’y avait joué aucun rôle (ce qui veut dire que les hutus des collines n’avaient aucune raison de tuer leurs voisins tutsis si ce n’était pas un génocide qui avait été préparé d’avance, qui n’attendait qu’un déclencheur). Un groupe de militaires et de politiciens ont sans doute planifié le coup, certains militaires ont participé dans l’exécution. Il fallait que tout ce monde soient jugé et puni ; sauf quelques exécutants ont été emprisonnés. Avec les gouvernements de transition, d’union nationale, le Burundi est resté dans l’impunité totale car les deux blocs se protégeaient mutuellement ; le burundais innocent demeurant ainsi victime de cette complicité. Si tous les planificateurs et exécutants de l’assassinat de Ndadaye et ceux du génocide des tutsis de 1993 avaient été tous punis, probablement qu’il n’y aurait pas eu de rébellion des mêmes extrémistes hutus qui ont continué à massacrer des tutsis innocents depuis le temps de la rébellion jusqu’à nos jours.
Le génocide est donc encours, il vise les tutsis parce qu’ils sont tutsis ; il vise les membres du CNL d’ Agathon Rwasa parce qu’ils sont opposants au pouvoir cnddfdd. On aura le temps de faire la lumière sur les chiffres approximatifs des burundais déjà tués par les extrémistes du cnddfdd. Aujourd’hui, tout semble montrer qu’ils sont dans les derniers préparatifs de la phase finale. Comment ?
Le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye est à 100% militarisé : le président, le premier ministre, le super ministre de l’intérieur, le président de l’assemblée nationale, certains gouverneurs etc…..Kenny Claude Nduwimana est à l’œuvre pour présenter le tutsi comme un étranger au Burundi, un animal à abattre et mobiliser tous les hutus à le tuer. Ezéchiel Nibigira a donné ordre aux imbonerakure depuis Kayanza le 28Aout 2020, de se déployer partout dans le pays pour assurer la sécurité de la population alors que ce travail est légalement confié aux forces de l’ordre. Une rébellion à base de ces mêmes imbonerakure est entrain de sillonner tout le pays, semant la terreur et la désolation au sein de la population tutsis et membres du cnl sans aucune inquiétude. Les membres des FDRL Interahamwe sont déployés en grand nombre au Burundi, les uns dans la foret de la Kibira (avec la logistique donnée par la force de défense nationale du Burundi), d’autres dans les rangs des imbonerakure et des forces de l’ordre. Les services de renseignement, certains militaires et policiers manipulés par la clique militaire au pouvoir sont en train d’arrêter, torturer et emprisonner des jeunes tutsis accusés de collaborer avec cette rébellion qui n’en est pas une. Bref, la machine génocidaire est en marche. Le déclencheur ? L’assassinat d’Evariste Ndayishimiye (comme mentionné dans notre édition d’hier).
Les grands responsables sont connus, d’autres travaillent dans le noir croyant qu’ils n’apparaitront pas. A la tête, c’est le président Ndayishimiye, lui qui a été à l’école des fdrl. Il ne faut pas passer sous silence le rôle qu’a joué le feu président Nkurunziza . Ensuite vient toute la clique militaire, avec toute sa machine utilisée pour les enlèvements, les tortures, les assassinats et emprisonnements. Le rôle des gens depuis longtemps actifs dans des actes de génocide comme Jean De Dieu Mutabazi (ancien chef des Jedebu= jeunesse du frodebu), actuel premier responsable de la lutte contre le génocide, mais qui ne cesse d’appuyer Kenny claude Nduwimana dans ses messages d’incitation au génocide, n’est pas à négliger. Nous ne pouvons pas non plus passer sous silence des financiers comme Jean Marie Rurimirije, tutsi de Gishubi-Ruhande, qui a une grande responsabilité dans le financement des grands dossiers mafieux du cnddfdd . Les burundais sont nombreux, il faut tout un dossier pour cibler les principaux
La sous-région des grands lacs, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations unies, toutes ces organisations se taisent au moment où ce qui se passe au Burundi est connu de tous. Attendent elles que le Burundi se transforme en centre pour réagir ou agir ? Ont-elles intérêt qu’il y ait génocide au Burundi ? Quand les Nations Unies qualifient les FDRL de forces terroristes et qu’ils se meuvent au Burundi comme des poissons dans l’eau, pourquoi elles ne réagissent jamais ? Quand Magufuli laisse ses services maltraiter les réfugiés burundais se trouvant en Tanzanie avec la complicité du système cnddfdd, pourquoi l’EAC, l’Union Africaine, les NU ne condamnent jamais cette violation de la convention 151 relative aux droits des réfugiés ?
URN HITAMWONEZA considère que soit ces différentes organisations n’existent que de nom, soit elles ont des intérêts cachés sur le pourrissement de la situation au Burundi ou tout simplement le génocide des tutsis. Nous continuerons à crier et à mettre à la face du monde les faits matérialisant les derniers préparatifs de la phase finale du génocide au Burundi pour que demain, personne ne vienne verser les larmes de crocodile comme quoi il n’a pas su ce qui se préparait.
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