Burundi : Reverien Ndikuriyo demande l’appui de l’UE pour finaliser son projet de génocide dont il ne cesse de se vanter l’avancée significative

Burundi : Reverien Ndikuriyo demande l’appui de l’UE pour finaliser son projet de génocide dont il ne cesse de se vanter l’avancée significative
Reverien Ndikuriyo alias Kora (tuer le maximum de tutsis pour avoir les parcelles) est l’actuel secrétaire général du cnddfdd, le parti présidentiel, qui n’est pas différent du MRND de Juvénal Havyarimana qui a commis le génocide des tutsis rwandais en 1994. Plus extrémiste que Reverien Ndikuriyo, on en meurt. C’est lui qui a fait assassiner l’ex-fab Ningaza Pascal alias Kaburimbo après avoir promis, publiquement, 5 millions de francs burundais à celui qui le livrerait mort ou vivant.
Reverien Ndikuriyo rencontrait hier le 7 avril 2021 le représentant de l’UE au Burundi, Claude Bochu. Il était accompagné par son adjoint Ntakirutimana Joseph, longtemps secrétaire général adjoint du cnddfdd. Il est connu être le principal planificateur et organisateur du génocide des tutsis en province Ngozi en 1993. Deux génocidaires à la tête d’un parti génocidaire !! Nous pensons que l’UE en est au courant et a plus d’informations sur ces hommes et sur leur parti.
Sans doute que Reverien Ndikuriyo voulait encore une fois amorcer le dialogue entre Gitega et l’UE sur la suspension des sanctions européennes sur le Burundi après l’échec du ministre burundais des relations extérieures et le président Evariste Ndayishimiye, qui n’avaient ménagé aucun effort pour que le mois de février 2021 ne se termine sans que le dossier soit déjà clos. Réussira-t-il ? Wait and see
Parlons de ce criminel Reverien Ndikuriyo qui ne cesse de se venter qu’ils ont réussi à anéantir les tutsis, qu’ils vont continuer à les tuer un à un sans qu’ils s’en rendent compte jusqu’à leur extermination totale. C’est un de ses gardes de corps qui le racontait à son cousin tutsi : Reverien Ndikuriyo disait : ‘’le temps durant lequel les tutsis nous ont maltraité est révolu ; ils sont en train de le payer cher à leur tour en attendant ce qui sortira du laboratoire du ‘’club Nonoka’’. Nonoka est une association qui regroupe tous les officiers issus du cnddfdd. Il existe une autre association qui regroupe les sous-officiers issus du cnddfdd appelée, Gaso 2005. Les deux organisations sont coordonnées par Prime Niyongabo, chef d’Etat-major Général de la FDNB. Vous comprenez que le Président de la République n’est pas loin de ce cercle. Il est dit que le coordinateur de la milice imbonerakure et de leurs enfants (appelés Ibiswi vy’inkona) sont désignés au sein du club Nonoka ou de Gaso. C’est donc un grand laboratoire où se décident tous les crimes qui sont commis au Burundi. Selon l’entourage de Reverien Ndikuriyo,’’ les tutsis, du petit au plus grand, doivent être anéantis, leurs richesses spoliées, leurs terres confisquées selon des lois à faire voter, ils seront remplacés dans leurs postes par nos jeunes hutus diplômés et qui sont sans emplois. Celui qui lèvera le petit doigt pour une éventuelle revendication sera écrasé sans pitié et ils n’auront qu’à fuir et retourner d’où ils sont venus’’. Voilà ce qui sort du laboratoire du cnddfdd dont Reverien Ndikuriyo est secrétaire général aujourd’hui, un poste occupé hier par Evariste Ndayishimiye, l’actuel président du Burundi. Il ne cesse jamais de déclarer que l’unité des burundais est une réalité alors que toute l’administration, tous les postes clés du pays sont occupés par les seuls hutus membres du cnddfdd. Ce n’est pas étonnant car Evariste Ndayishimiye est désormais connu du monde entier que ses paroles sont diamétralement opposées à ses actes. La raison est simple, c’est qu’il n’est qu’un haut-parleur qui ne prend pas de décision. Les décisions sont prises au sein de ce cercle de criminels. C’est ce qui explique le piétinement des discussions avec l’UE en vue de suspendre ou lever les sanctions imposées au Burundi. Le président Ndayishimiye, dans ses négociations avec les représentants de l’UE, n’a pas hésité de promettre des choses à réaliser en vue d’améliorer la situation des droits de l’homme au Burundi ; mais il n’a rien mis en pratique. Ce qui a prouvé aux yeux des pays de l’UE que le président Evariste Ndayishimiye est un faux partenaire.
Est-ce Reverien Ndikuriyo qui va rassurer Claude Bochu ? C’est possible qu’il ait plus d’influence au sein du club Nonoka que le président Ndayishimiye pour les convaincre de laisser les burundais en paix. Réussira-t-il ? La réponse est Non car leur idéologie ne changera jamais. A moins que l’UE ait accepté de cautionner leurs actes quotidiens de violation des droits de l’homme ; appuyer ce pouvoir veut tout simplement dire renforcer et accentuer les crimes commis au Burundi
URN HITAMWONEZA ne cessera jamais de crier et montrer à l’opinion la vérité sur ce qui se planifie au sein du système cnddfdd. Nous pensons que l’UE n’arrivera pas à commettre les mêmes erreurs que celles commises par la France au Rwanda depuis 1990 jusqu’au génocide des tutsis rwandais en 1994. La France a appuyé par tous les moyens un régime qui préparait au grand jour le génocide. Les leaders français de l’époque ne peuvent en aucun cas trouver des excuses qu’ils n’ont pas su que le régime Havyarimana était en train de préparer un génocide car les exclusions ethniques de tout genre et dans tous les domaines de la vie du pays se faisaient au grand jour et sans honte, forçant ainsi les tutsis à fuir le pays. C’est ce qui se fait aujourd’hui au Burundi par Evariste Ndayishimiye ; c’est ce qui s’est fait en 1993 après la victoire du Frodebu de Melchior Ndadaye , ce qui a conduit au génocide des tutsis et de certains hutus de l’Uprona. Toute l’administration était uniquement hutue et Frodebu. C’est cette administration qui a activé la population hutue dans ces actes ignobles de génocide. L’administration sous le pouvoir Evariste Ndayishimiye, pilotée au plus haut sommet par Grevais Ndirakobuca alias Ndakugarika pourra faire des miracles. Il ne reste qu’un coup d’envoi ou un déclencheur pour qu’un génocide à grande échelle se fasse au Burundi. En acceptant de lever les sanctions pour le Burundi, l’UE aura accepté de partager la responsabilité avec les criminels au pouvoir dans ce génocide à grande échelle en préparation. Nous rappelons que la seule manière de stopper cette descente aux enfers est de chasser ce pouvoir et démanteler le système criminel cnddfdd

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *