Burundi : Qui souhaitent réellement la mort du président Evariste Ndayishimiye parmi les membres influents du cnddfdd ?
La question revient sur toutes les lèvres depuis que le président Evariste Ndayishimiye ait déclaré lors d’une prière organisée par le cnddfdd le 30septembre 2021, qu’il y a des gens qui ont une dent contre lui et qui souhaitent sa mort. Et ce depuis qu’il ait commencé à dénoncer les cas de corruptions et de malversations économiques dans le pays.
Et il a très bien fait de préciser que ces gens qui souhaitent sa mort ne sont pas de l’opposition, mais bel et bien des membres du cnddfdd. Effectivement, ce sont les seuls qui gèrent les affaires de l’Etat ; tous les marchés publics sont attribués aux seuls membres du parti de l’Aigle. Il est alors clair qu’ils sont les seuls coupables de tous les crimes économiques connus au Burundi, les seuls qui sont responsables de la descente aux enfers de toute l’économie du pays, a telle enseigne que le pays est devenu le plus pauvre de la planète au moment où il est plein de ressources minières importantes
Il a été étonnant d’entendre une prière très soutenue du premier ministre Allain Guillaume Bunyoni dans une des églises protestantes à Kanyosha, demandant à Dieu de le protéger et de protéger les autorités contre leurs ennemis. Lui aussi, il estime que ces ennemis se retrouvent parmi les leaders au haut niveau, les chrétiens, mais aussi parmi le bas peuple.
En comparant les deux prières de Mutama1 et Mutama 2 (deux premiers leaders du pays), il y a lieu de penser que l’un parle indirectement de l’autre. En effet, il est connu de tous que le Marechal Bunyoni est plus riche que l’Etat burundais et la provenance de ses richesses reste obscure. Il serait parmi les gens qui ont dit non à Evariste Ndayishimiye quand il déclarait lors d’une prière à Ngozi qu’il faut que tous les chefs se préparent à déclarer leurs biens avant la prise des fonctions conformément à la constitution.
S’il y a des gens qui deviennent furieux quand Evariste Ndayishimiye parle à haute voix de malversations économiques, Allain Guillaume Bunyoni serait la tête de liste. Serait-il lui ( et les autres) qui souhaitent la mort d’Evariste Ndayishimiye ? Tout est possible. Le souhait de le remplacer circule sans doute tous les jours dans son cerveau. Il a sans doute peur que le président le livre un jour à la justice internationale pour s’en débarrasser car, tous les discours de bonne intention qu’il prononce ne restent qu’au niveau des mots car l’exécution serait bloquée par le premier ministre et la clique autours de lui. A ce point, on peut conclure que le Président a peur du premier ministre et ce dernier a peur du président. Ce mariage ne tiendra pas pour longtemps. WAIT AND SEE
Revenons sur les déclarations d’Evariste Ndayishimiye qui ne sont jamais suivies de faits concrets. Il est là pour parler de bons projets, de très bonnes intentions dans la gestion du pays, mais la main qui exécute ces ‘’ordres’’ est plus puissante et elle exécute ce qu’elle veut. Il n’est pas capable de la couper alors qu’il en avait toute l’autorité car c’est elle qui a signé son intronisation au fauteuil présidentiel (proposition comme candidat du cnddfdd, tricherie des élections 2020).
Malheur à notre cher président ! Qu’il soit en train de jouer le jeu convenu au sein de la clique militaire du cnddfdd ( faire des déclarations de bonnes intentions pour distraire l’opinion internationale et les burundais non avisés et laisser les autres continuer l’exécution du plan convenu) ; ou qu’il soit réellement animé de bonnes intentions et que son entourage, très puissant et corrompus jusqu’à la moelle des os bloquent ses intentions ; il est le premier à répondre des actes qui sont posés au pays aussi longtemps qu’il n’a pas encore eu le courage de remettre le tablier. Il devra répondre de ces crimes de sang et crimes économiques. Quand ? Quand il ne sera plus au pouvoir, vivant ou mort.
URN HITAMWONEZA demande encore une fois au peuple burundais de continuer à documenter et conserver soigneusement tous les discours, faits et gestes du pouvoir cnddfdd. Le moment viendra où chacun devra répondre de ses actes quand ils ne seront plus aux affaires. Et une solution idéale aux problèmes qui minent le Burundi aujourd’hui serait d’arrêter des stratégies efficaces de précipiter la chute de cette clique militaire au pouvoir avant que le pays ne soit complètement détruit. Nous sommes tous appelés à unir nos forces, sans considération de tendance ethnique, politique ou régionale pour réussir à sauver ce qui reste à sauver. Ensemble, nous vaincrons !!