Burundi : Que cherche la clique militaire au pouvoir au Burundi en agressant quotidiennement le Rwanda voisin ?
Ce n’est plus un secret pour personne, les génocidaires rwandais des FDLR/FLN ne cessent jamais de tenter de perturber la sécurité des paisibles citoyens rwandais en passant par le sol burundais. Ils font semblant de les combattre, mais, en réalité, les militaires burundais sont complices avec eux ; ils leur donnent quelquefois la logistique nécessaire pour vivre dans la forêt de la Kibira, frontalière avec le Rwanda. Pour mieux jouer le malin, le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye a toujours accepté d’organiser des rencontres, d’un côté avec les militaires, (les premiers concernés par la question) et de l’autre côté avec les responsables au niveau diplomatique des deux côtés. Aucun résultat positif n’a été enregistré car, les attaques ont continué, les RDF ont toujours été aux aguets pour les repousser. A titre d’exemple, alors que les délégations militaires des deux côtés s’étaient rencontrées le 14 mars 2021 à Bweyeye (dans le district de Rusizi, au sud-ouest du Rwanda), une autre attaque des FDLR/FLN sur la localité de Rwamiko au Rwanda a eu lieu le 17 mars 2021, seulement 3 jours après la rencontre de Bweyeye. Cela veut dire, ni moins ni plus, que les rencontres auxquelles participent les délégations burundaises n’ont d’autres buts que de distraire la partie rwandaise et laisser les FDLR/FLN continuer leur travail sans s’inquiéter. Un autre fait qui ne trompe pas , qui montre qu’il y a réellement coordination d’actions entre le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye et les génocidaires FDLR/FLN : après l’attaque du 22 mai 2021 dans la localité de Bweyeye par les mêmes génocidaires en provenance du Burundi et qui se sont repliés vers ce pays ( comme l’a précisé le communiqué de la RDF), le communiqué du service de communication de la FDNB ( force de défense nationale du Burundi) qui, en substance ne disait que les FLN n’ont pas utilisé le sol burundais pour attaquer le Rwanda, que la frontière est bien surveillée, a eu lieu le même jour qu’une interview du porte-parole des FLN sur la VOA, qui allait dans le sens de démentir que les FNL ne sont pas au Burundi, mais bel et bien sur le sol rwandais. Une sorte de couverture pour leur partenaire important qu’est le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye.
Soulignons aussi que l’attaque du 22 mai 2021 à Bweyeye a eu lieu après quelques jours seulement de la visite du président Evariste Ndayishimiye en Ouganda où il a décroché des appuis multiformes de la part de son homologue Yoweli Kaguta Museveni , surtout dans le domaine militaire. Dans l’une de nos éditions précédentes, nous avons montré 3 faits qui devraient inquiéter le Rwanda : la naissante coopération entre le Burundi et l’Ouganda qui se base officiellement sur le commerce ( traçage des voies de communication contournant le Rwanda pour relier facilement le Burundi et l’Ouganda) ; l’envoie des militaires ougandais en RDC ( officiellement dans le but de combattre les ADF à Beni et sécuriser le traçage des routes reliant l’Ouganda et la RDC,) ; la présence des FDLR/FLN et des militaires burundais mélangés aux imbonerakure à l’Est de la RDC. Nous pensons que cette facilité de liaison et de communication entre les 3 parties ( Uganda, Burundi, FDLR/FLN) rentre dans la droite ligne d’appuyer les FDLR/FLN pour l’aider à agresser encore d’avantage le Rwanda qui n’est pas en bons termes avec les deux pays.
Aujourd’hui, des fausses alertes venant du laboratoire de la clique militaire au pouvoir sont lancées dans les camps militaires du Burundi comme quoi le Rwanda veut attaquer le Burundi ; que les premiers éléments des militaires rwandais occupent déjà le Mont Twinyoni (au Burundi). Cette fausse alerte aurait été suivie par un déplacement des militaires, de Mabayi vers la frontière et une mobilisation des imbonerakure de Mabayi, Mugina et Bukinanyana , à qui des tenues militaires auraient été distribuées.
Ce comportement du pouvoir de Gitega arrive au moment où il y a un mois, les deux parties (Burundi et Rwanda) déclaraient sur les médias un début de réchauffement de relations. Urnhitamwoneza avait pourtant fait savoir, à qui veut l’entendre, que le pouvoir cnddfdd ne pourra jamais tourner le dos aux génocidaires rwandais des FDLR/FLN pour renouer des relations avec le pouvoir de Kigali car ils ont en commun l’idéologie du génocide. Les FDLR/FLN ont déjà commis le génocide des tutsis rwandais en 1994 avant de s’enfuir vers le Zaïre ( actuelle RDC) sous l’avancée du FPR qui a libéré le pays ; les hutus extrémistes du cnddfdd sont à l’origine des planificateurs du génocide des tutsis en 1993 quand ils étaient membres du Frodebu , ils ont rejoint le maquis après l’intervention des militaires et ont recruté d’autres hutus à qui ils ont inculqué cette idéologie de génocide ; ils ont continué à tuer les tutsis dans les écoles, les camps de déplacés, sur les routes ; ils ont doublé de virulence quand ils sont arrivés au pouvoir et ils tuent aujourd’hui, dans l’impunité totale, tutsis et hutus de l’opposition. Leur partenariat avec les FDLR/FLN en vue de provoquer le Rwanda rentre dans leur plan d’un génocide des tutsis de la sous-région dont on a toujours fait allusion.
URN Hitamwoneza rappelle encore une fois que le pouvoir du cnddfdd est le noyau central du plan de déstabilisation de la sous-région qui aboutira à un génocide des tutsis, mais beaucoup de hutus, aussi bien de l’opposition comme ceux qui se croient protégés par le pouvoir. Pour éviter cette hécatombe, il n’y a qu’une seule solution : chasser du pouvoir la clique militaire, les arrêter et les traduire devant les juridictions compétentes ; trouver des hommes aux mains propres, hutus comme tutsis, capables de diriger le pays et qui pourraient organiser des élections libres et transparentes, desquelles pourront émerger des leaders patriotes, rassembleurs, capables de conduire le peuple burundais au développement.