Burundi : Quand le président Evariste Ndayishimiye se ridiculise devant l’ambassadeur des USA au Burundi.

Burundi : Quand le président Evariste Ndayishimiye se ridiculise devant l’ambassadeur des USA au Burundi.
Il a menti à Mme Mélanie Higgins le 21juin 2021 en lui déclarant, sans honte, que les burundais observent scrupuleusement les mesures barrières contre Covid 19, raison pour laquelle le pays enregistre une réduction remarquable du taux de contamination. C’est ainsi qu’il lui a fait savoir que le Burundi ne songe pas encore à la vaccination. C’est au moment où l’ambassadeur des USA au Burundi lui proposait l’aide de son pays en matière de vaccination dans le programme COVAX auquel tous les pays du monde font recours pour partager les vaccins contre Covid19.
Si le président Evariste Ndayishimiye est habitué à mentir aux burundais en annonçant des mesures sachant bien qu’elles ne seront jamais mises en œuvre, comment peut-il oser mentir à la puissance mondiale qui a non seulement des systèmes de renseignement au Burundi, mais aussi dans le monde entier. C’est ridicule pour un président de la République.
Par ailleurs, on n’a pas besoin des membres de la FBI pour savoir qu’au Burundi aucune mesure barrière contre Covid 19 n’est observée. Les burundais vivent comme si ce fléau mondial est absent dans ce pays. Les rassemblements dans les lieux publics (églises, marchés, fêtes etc…) se font sans lavage de mains, sans distanciation sociale, et surtout sans masques. Quelle est cette mesure barrière contre covi19 qui est observée au Burundi Mr le Président ?
Au moment où le monde entier est sous menace, au moment où la sous-région connait une recrudescence de la maladie, certains comme l’Uganda et le Rwanda ont réduit au strict minimum beaucoup d’activités pour arrêter la propagation, le Burundi ouvre toutes les frontières et ce qui est grave, les leaders du cnddfdd refusent de contrôler de façon rigoureuse les étrangers ou burundais qui viennent de l’extérieur. La mesure prise par le gouvernement de faire des tests pour ceux qui viennent de l’extérieur du pays et les laisser aller où ils veulent pour attendre les résultats après 24heures de temps est plus que criminelle. Imaginez-vous celui qui se rend directement dans une famille sans savoir s’il a covid 19 et que par malheur il est positif, combien de personnes aurait-il contaminé pendant les 24 heures avant qu’il ne reçoive les résultats du test ? Les spécialistes nous disent que même ceux qui ont eu le vaccin peuvent attraper covid 19 et peuvent contaminer les autres, chacun devrait faire attention. Malheureusement, tout le monde n’a pas la conscience de se mettre en quarantaine soit même ; c’est normalement le gouvernement qui devrait imposer cette restriction à tout le monde. C’est sa responsabilité de protéger son peuple.
Quand l’ambassadeur Higgins parle de la relance de la coopération avec le Burundi, quand elle parle de l’appui au développement, le financement de certains projets et qu’elle finisse par une question de savoir si le Burundi est prêt à accepter que les USA donnent leur appui dans l’introduction du vaccin dans le cadre du COVAX, Evariste Ndayishimiye n’a pas su qu’il faisait face à un test très difficile. Et lui de répondre facilement que le Burundi n’est pas encore au stade du vaccin car le taux de contamination diminue à cause du respect des mesures barrières. Or, il oublie que son ministre de la santé, Thaddée Ndikumana, a déclaré sur les médias que le Burundi attend le vaccin qui sera produit et livré par la Russie ; le concurrent direct des USA. En peu de mots, sa réponse concernant le COVAX a annulé tout le reste. ‘’Votre priorité est ailleurs et non pas aux USA’’ dira l’ambassadeur Mélanie en son fort intérieur. Refuser de s’engager et d’engager le pays dans le programme covax montre aussi l’irresponsabilité du pouvoir de Gitega. C’est la même attitude qu’avait John Pompe Magufuli de son vivant, mais aujourd’hui, la Tanzanie a demandé d’adhérer à ce programme pour bénéficier des vaccins comme les autres pays du monde. Le Burundi reste le seul au monde qui semble ne pas être concerné par ce programme ; comme il est le dernier pays au monde sur le plan économique (le premier pays le plus pauvre du monde), il est aussi le dernier à se soucier de la vie de sa population.
URN HITAMWONEZA demande encore une fois au peuple burundais de se rendre compte qu’il est dirigé, non seulement par des insensés, mais aussi et surtout par des criminels. Nous savons que beaucoup de personnes meurent chez eux à cause de cette pandémie car il n’y a ni moyens de faire assez de tests, ni médicaments ; le pays se retrouve dans des difficultés financières sans nom. Et voilà que la clique militaire refuse même les appuis extérieurs pour protéger les burundais sans que ses intérêts personnels ne sont pas garantis. Probablement que les russes, à qui cette clique militaire a donné l’autorisation d’extraire des minerais dans le sous-sol burundais et qui les ont toujours appuyés a des exigences dans ce domaine. Les burundais seront alors victimes de ce jeu d’intérêts. Il est alors grand temps de se débarrasser de ces leaders qui mettent en avant leurs intérêts personnels au lieu de regarder l’intérêt général du peuple burundais. Ils seront responsables de ce crime et d’autres qu’ils ont commis (crimes économiques ou crimes de sang).

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