Burundi : Quand le président Evariste Ndayishimiye libère des prisonniers pour les faire arrêter et les égorger ensuite !
C’est inimaginable mais c’est vrai. Le président Ndayishimiye Evariste a planifié de faire libérer certains prisonniers dans le but de les tuer. Voilà un président qui ne cesse de crier à haute voix qu’il ne faut pas verser le sang d’un homme qu’on n’a pas créé ; mais qui envoie en coulisse ses services pour tuer tout opposant politique ou tout tutsi qui n’est pas membre du cnddfdd. Et il se dit Chrétien fervent et se présente chaque dimanche à la messe et communie au corps et au sang du Christ avec du sang des burundais sur ses mains. Certains diront que ce n’est pas lui qui tue ; mais tous ces cadavres qui sont découverts chaque jour dans Cibitoke sur la Rusizi et ailleurs, sont des hommes et des femmes tués par ses services et il ne fait rien pour les en empêcher ; donc, il est le premier responsable. Puisqu’ils sont sous ses ordres, c’est dire tout simplement que c’est lui-même qui les mandate. Si ce n’est pas lui alors et qu’il se retrouve dans l’incapacité de faire arrêter de tels actes, il devrait avoir déjà démissionné ; sinon, qu’il s’apprête à répondre un jour de ces crimes commis sous sa présidence
Mais URN HITAMWONEZA l’avait dit dans une de nos éditions avant que la grâce présidentielle ne soit même mise en exécution, que cette grâce concernait majoritairement les membres du cnddfdd victimes de délits mineurs, mais que certains tutsis ex fab et membres du msd et des hutus membres du cnl ou ancien fnl seront libérés, mais pour être arrêté et tué par après. Les gens n’y ont pas cru. Pourtant, nous avions des informations vérifiées en provenance du cnddfdd. Chose dite, chose faite. Le premier jour de libération de ces prisonniers, avant qu’il n’arrive même pas chez lui à la maison, un membre du CNL a été arrêté par les agents du SNR, personne ne sait jusqu’à présent où il est. On ne sait pas s’il est pas parmi les cadavres ramassés ici et là dans le pays puisque l’administration a une consigne de les faire enterrer rapidement avant qu’ils ne soient identifiés.
Les organisations de défense des droits de l’homme, et particulièrement l’Approdh en charge des droits des prisonniers, ont fait savoir qu’au minimum 10 personnes libérées par la grâce présidentielle ont été arrêtées par le SNR et personne n’a le moindre écho de leur trace. S’elles avaient eu la chance d’être arrêtées et emprisonnées ; aujourd’hui, la machine à tuer du cnddfdd ne commettra pas cette erreur ; ces personnes seront tuées. Que celles qui seraient dans le même panier se préparent, demain c’est leur tour, le plan continue.
Nous savons que certains sont en train d’approcher les imbonerakure de leurs entourages respectifs pour trahir leurs partis politiques ou mouvements d’origine afin d’échapper à cette chasse à l’homme. Encore une fois, nous vous mettons en garde ; vous avez beau trahir vos amis, raconter n’importe quoi au SNR ou aux imbonerakure pour vous rendre sympathique, le plan est ainsi fait, il ne changera pas. Vous ne serez pas tué demain ou après-demain, juste le temps de vous soutirer quelques informations, sachez que fins des fins vous serez éliminé.
Encore une fois, URN HITAMWONEZA rappelle aux burundais qu’il est temps, sinon tard, de se débarrasser de ces criminels qui nous gouvernent. Pas de paix, pas de développement avec ce pouvoir des génocidaires. Leurs complices se trompent beaucoup en croyant qu’ils sont à l’abri ; ils sont certes en sécurité précaire aujourd’hui, mais, ils n’ont pas de paix ; et ils n’en auront pas tant que ces leaders sans foi ni loi ne soient pas chassés du pouvoir et traduits en justice pour répondre de leurs actes. Le temps est venu ; levons-nous comme un seul homme pour dire non à ces crimes commis par une clique militaire au pouvoir. Nous arriverons à les mettre hors d’état de nuire si nous nous mettons tous ensemble, hutus comme tutsis, et de toutes les tendances, épris de paix pour tous et pour le développement de notre pays. Unis, nous vaincrons.