Burundi : Pierre Claver Nahimana tente de masquer le génocide des tutsis commis par le Frodebu en 1993 (Rapport NU S/1996/682)
Il s’appelle Pierre Claver Nahimana, c’est le président du Parti Frodebu, un parti qui a planifié et exécuté le génocide des tutsis en 1993, après l’assassinat du président Melchior Ndadaye. Nous nous permettons de parler de ‘’GENOCIDE’’ car il a été qualifié comme tel par un rapport d’une commission des Nations Unies qui a fait ses enquêtes sur ce qui s’est passé au Burundi en 1993 et qui a sorti un rapport écrit en 1996. Tout le monde peut le consulter, il est partout.
Nous disons pour la même occasion qu’il est honteux et ridicule d’entendre le président de ce parti génocidaire, Pierre Claver Nahimana, passer sous silence ce que son parti a fait en 1993 et vouloir qualifier , sans raison et sans droit de le faire, de génocide des hutus, ce que tout le monde connait comme répression du capitaine Michel Micombero, après les attaques à caractère génocidaire des extrémistes hutus déguisés en rebelles ‘’may mulele’’ en 1972 et qui n’avaient comme cible tout ce qui s’appelle tutsi jusqu’à éventrer les femmes enceintes. Une pratique qui a été répétée par les hutus du Frodebu en 1993.
Nous ignorons la responsabilité de Pierre Claver Nahimana dans ce génocide des tutsis de 1993, mais ce qui est sûr est qu’il était à l’âge adulte et qu’il n’a pas croisé les bras quand tous les autres hutus étaient mobilisés par les administratifs à prendre machettes et lyncher les tutsis avec objectif de les éliminer tous à telle enseigne que les jeunes hutus qui allaient naitre après demanderaient ‘’ à quoi ressemblait un tutsi’’. Dieu aidant, les tutsis existent toujours au Burundi même si le cnddfdd qui a pris le relai les a presque réduits au silence ; une manière de poursuivre le génocide débuté en 1993. Par ailleurs, ce sont ces génocidaires de 1993 qui ont rejoint le maquis pour continuer l’œuvre commencé sous la couverture politique d’une lutte pour la démocratie.
Les informations à notre possession que nous avons obtenues des milieux Frodebu et confirmées par certains membres influents du cnddfdd est que le Frodebu pourra rejoindre le cnddfdd l’année prochaine en 2022. En effet, il est connu de tous que le cnddfdd est issu du Frodebu et que les deux disent défendre la démocratie. C’est la raison pour laquelle, dans sa conférence de presse, Pierre Claver Nahimana disait que l’année prochaine, les hutus se rappellerons pour la 50eme année, des leurs tués par le pouvoir Michel Micombero en 1972 ; et a demandé au cnddfdd d’avoir déjà terminé de qualifier de ‘’génocide des hutus’’ ces tueries de 1972. Poussé par son extrémisme ethnique, il passe à côté le fait que ce pouvoir n’en n’a pas les prérogatives.
Cette demande n’a pas été faite au hasard, il savait déjà que c’est le plan du cnddfdd. Les préparatifs ont commencé avec les activités de la fameuse CVR (commission Vérité et réconciliation) de Pierre Claver Ndayicariye. Il a sillonné tout le pays cherchant les restes de corps des victimes de la crise de 1972. Avait-il les moyens techniques de différencier un os de quelqu’un qui a été tué en 1972 de celui tué en 1993 ou en 2015 ? Non et non. Cela n’est pas son problème. L’objectif caché derrière ce travail exploité politiquement par le cnddfdd qui l’a mandaté est de faire disparaitre toutes les traces du génocide des tutsis organisé et exécuté par les membres du Frodebu en 1993. La CVR de Ndayicariye affirme avoir travaillé sur base des informations fournies par la population qui a vécu et qui a assisté aux tueries. Or, cette même population, sous l’administration exclusivement cnddfdd (comme l’administration de 1993 était exclusivement Frodebu), était pour la majorité membres du Frodebu. Ce sont ces gens qui ont tué les tutsis et ils savent où se trouvent les fosses communes dans lesquelles ils ont jeté les cadavres. C’est une occasion en or leur offerte pour se débarrasser des éléments gênants, des preuves de ce génocide qu’ils ont commis.
URN HITAMWONEZA trouve inutile et ridicule de rappeler à Pierre Claver Ndayicariye et le cnddfdd qui le téléguide qu’on ne peut pas cacher éternellement la vérité. Elle finit par éclater au grand jour. Oui, ils le peuvent aujourd’hui car ils ont le pouvoir. Ils sont capables de monter beaucoup de scènes pour tenter de cacher tout ce qu’ils ont fait depuis 1993 jusqu’à ce jour, mais, demain, quand ils ne seront plus au pouvoir, tout sera déballé et ils devront répondre de tous les crimes commis.
Nous demandons à Pierre Claver Ndayicariye de conserver jalousement ces os déterrés. Demain viendront des experts qui nous diront exactement les périodes exactes de l’assassinat des gens à qui ils appartiennent. Qu’il se prépare plutôt (s’il serait encore en vie) de répondre personnellement de ce crime commis.
Nous demandons encore une fois à tous les burundais soucieux de savoir la vérité sur tous les événements qui ont endeuillé notre pays, soucieux aussi de voir un pays de paix pour tous, de réunir toutes leurs énergies afin de chasser du pouvoir par toutes les stratégies possibles, la clique militaire du cnddfdd ; seule manière de mettre au grand jour tous les crimes qu’ils ont commis et qu’ils ont toujours caché et continuent de cacher jusqu’aujourd’hui.
Nous profitons de cette occasion pour vous informer que durant toute la semaine du 20 au 27 octobre 2021, nous comptons publier, sous forme d’écrits et témoignages, le maximum d’informations sur le génocide des tutsis de 1993. Nous demandons pour cette fin à tout burundais qui a vécu ou vu se dérouler ces événements de nous transmettre son récit pour le partager avec les autres. L’objectif est d’essayer de faire taire ces voix mensongères élevées très haut par la clique militaire du cnddfdd au pouvoir et ses fidèles (le Frodebu et autres) afin que l’opinion entende/lise directement les scènes observées ou calvaires vécus. Combattons le mensonge à tout prix car seule la vérité pourra nous sauver.