Burundi: Pays aux leaders sans vision nationale, pays toujours instable et pauvre (synthèse des dossiers de la semaine)
Depuis que le cnddfdd est au pouvoir, le Burundi n’a avancé d’un seul pas en matière de développement ; il a plutôt reculé. On ne peut pas parler de développement quand il y a insécurité, quand il y a violations flagrantes des droits de l’homme. Dès leur arrivée, le mot d’ordre était ‘’ chacun se sert là où il est attaché ‘’. C’est ainsi que des gens ont vite construit des maisons, acheté de belles voitures en moins d’une année de fonction. En tête de cette malversation, le feu président Nkurunziza. Selon des gens qui étaient autour lui, aucun projet ne pouvait se développer au Burundi sans qu’il ait sa part du gâteau ; les concepteurs du projet devraient aussi payer une lourde somme au sein du parti cnddfdd. Demandez au premier ministre Bunyoni combien de dollars les officiers en mission à l’étranger versaient chez lui pour bénéficier d’un prolongement de mandat quand il était ministre de la sécurité publique. C’est juste un petit exemple. Et le président Evariste Ndayishimiye ose lui demander de déclarer ses biens. Non seulement qu’il ne peut pas justifier comment il a obtenu ce qu’il a, il n’a même pas la volonté de le faire. Si Ndayishimiye devrait insister sur ce dossier, c’est sa vie qui serait mise en danger. Il n’a qu’à parler juste pour plaire au public, des belles paroles, des promesses qu’il sait qu’il ne réalisera pas ; il sera finalement qualifié de menteur. Le 23 Aout 2020, il a donné deux semaines à tous les leaders pour se préparer à déclarer leurs biens comme l’exige l’article 95 de la constitution, un mois après, exactement le 25 septembre 2020, il a dit que les richesses de quelqu’un est un secret. Une contradiction qui montre que ce n’est pas lui qui dirige, mais une clique militaire qui l’a mis au pouvoir (en exigeant qu’il soit candidat aux élections de mai 2020 et en assumant toutes les conséquences qui pouvaient surgir après la triche de ces élections)
Le pays ne peut pas se développer avec des leaders qui ne voient que leurs propres intérêts. Raison pour laquelle ils font tout pour se maintenir au pouvoir ; même en commettant des crimes les plus odieux. D’où l’insécurité qui reste dans le pays, la peur pour le lendemain qui ne permet pas aux gens de s’épanouir et travailler à l’aise. Nos leaders sont obligés d’adopter un double langage car veulent plaire aux gens sans actions concrète. Quand le président et son gouvernement chantent du jour au lendemain que la paix est totale au Burundi, c’est qu’ils savent que ce n’est pas le cas. Les organisations des droits de l’homme disent qu’au moins 03 personnes sont tuées par jour au Burundi depuis l’arrivée d’Evariste Ndayishimiye au pouvoir. Depuis le 23 Aout 2020 , les groupes armés que le président Ndayshimiye qualifie de bandits sillonnent tout le pays, les escadrons de la mort du pouvoir ( le SNR, certains éléments de la police et de l’armée, la milice imbonerakure) en profitent pour arrêter tous les opposants politiques et les tutsis des localités par lesquelles sont passés ces groupes armés. Certains observateurs vont jusqu’établir une certaine relation entre ces groupes qui se réclament de Red Tabara et le pouvoir Ndayishimiye qui n’a pas mis les moyens qu’il faut pour les combattre et qui a gardé silence sur ces attaques. C’est dans ce contexte que les réfugiés burundais sont entrain de rentrer, les uns par volontariat, d’autres sont forcés par les mauvaises conditions de vie auxquelles ils sont soumis surtout en Tanzanie et en Rdcongo. Le Rwanda qui les a protégé et qui a tout fait pour qu’ils soient régulièrement assistés reste toujours dans le collimateur du pouvoir cnddfdd qui l’accuse injustement de les prendre en otage ; juste parce qu’il n’a pas permis à son service de renseignement de les perturber pour les forcer à rentrer comme il le fait en Tanzanie et en Rd Congo.
Au moment où au moins 2000 burundais en provenance du Rwanda sont déjà rentrés dans leur pays, Sylvestre Ndayizeye, leader national de la milice imbonerakure sillonne le pays pour activer ses escadrons de la mort pour qu’ils suivent de tout près les rapatriés, spécialement ceux qui rentrent du Rwanda. Ils craignent qu’ils puissent rejoindre les rangs des groupes armés malgré la fameuse formation patriotique qu’ils leur font subir au camp de transit de Songore. Malgré ce rapatriement volontaire, il commence à se remarquer au camp Mahama des groupes de gens, visiblement manipulés par le pouvoir Ndayishimiye, qui commencent à manifester une certaine arrogance envers l’administration du camp et qui risquent de perturber le camp juste pour discréditer le Rwanda. C’est une affaire qui est suivie de près.
Le pouvoir de Gitega s’est engagé à maintenir des relations conflictuelles avec le Rwanda ; ce qui entrave les échanges entre les deux peuples frères. En effet, ce n’est un secret pour personne, les forces négatives qui opéraient à partir de l’Est de la Rd congo pour perturber le Rwanda trouvent bon accueil au Burundi dirigé par le cnddfdd. Des éléments FDRL ont été même intégrés au sein des forces de défense et de sécurité, leurs leaders trouvent facilement des documents de voyages burundais pour leurs déplacements, des armes et munitions et logistique sont fournies par le pouvoir Ndayishimiye aux forces qui ont érigé des positions dans la Kibira, frontalière avec le Rwanda , par où des attaques sont menées par ces éléments sur le Sud du Rwanda et se replient dans les mêmes positions au Burundi. Des simulations d’incursions des éléments rebelles en provenance du l’Est de le Rd congo sont régulièrement opérées pour permettre à ces forces négatives de se renforcer en effectifs par des éléments en provenance de la RDC. Il est alors difficile voire impossible au président Ndayishimiye d’améliorer les relations avec le Rwanda au moment où il sait qu’il entretient des criminels qualifiés de génocidaires et de forces négatives qui ne rêvent qu’à perturber le Rwanda voisin ; pourquoi pas y commettre un autre génocide s’il le pouvaient. Cette agression contre un pays voisin et frère ne vise qu’ à chercher à tout prix un prétexte pour que la clique militaire au pouvoir au Burundi puisse parachever le génocide des tutsis et des hutus de l’opposition afin qu’elle règne seule en maître absolu. C’est pour cette raison qu’URN HITAMWONEZA ne cesse et ne cessera jamais de demander à qui veut nous entendre de garder un œil vigilent sur le Burundi. Ses leaders actuels peuvent provoquer d’un moment à l’autre un génocide des tutsis dans la sous-région. Les hutus de l’opposition du Burundi ne seraient pas non plus épargnés. WhatsApp contact: +31685638237
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