Burundi : Ni vaccin, ni mesures barrières contre Covid-19, le Burundi risque d’être isolé du reste du monde
On ne le dira jamais assez ; les leaders cnddfdd qui dirigent aujourd’hui le Burundi ne se soucient pas du bien-être de leur peuple. Aujourd’hui, on dirait qu’ils sont devenus aveugles, à tel point qu’ils ne voient pas le danger qui les guette eux-mêmes. Le coronavirus n’épargne personne. On a vu des grands leaders, des riches comme des pauvres qui meurent. Ce ne sont pas les membres de la clique militaire seuls qui seront épargnés.
Hier, l’ancien président Nkurunziza Pierre disait que les burundais n’ont pas besoin de porter des masques ( Agahomeramunwa), que l’air burundais est protégé par Dieu, qu’il ne peut pas contenir le virus. Il parait qu’il aurait été tué par cette pandémie (à vérifier). Le président Ndayishimiye tenait le même discours jusqu’à la fin de sa campagne et les élections. Il a commencé à parler de sensibilisation de la population contre covid-19 ; mais tout est resté au niveau des discours car aucune mesure barrière n’a été prise à temps ; les gens ont continué à mourir dans le silence absolu. Plus tard, comme pour pouvoir bénéficier des appuis de l’Oms, le gouvernement a mis en place une équipe en charge d’étudier les modalités pratiques de sensibilisation de la population contre covid-19 ; des réunions ont été régulièrement tenues, des mesures ont été prises, mais leur mise en œuvre n’a jamais été effective. Aucune mesure barrière n’a été appliquée dans sa rigueur ; même les leaders qui devraient montrer un bon exemple au peuple semblent totalement ignorer que cette pandémie existe. Le président de la République lui-même, quand il va à l’extérieur du pays (puisqu’il sait que les autres chefs sérieux exigent le port du masque), lui et son entourage conservent les masques dans les poches et les portent à leur descente d’avion. Un jeu d’enfants (je le porte parce qu’on me voit)
Dans le pays, presque partout, en ville comme à l’intérieur du pays, les marchés, les églises, les cabarets, les fêtes diverses, les rencontres des partis politiques ou organisations quelconques, tous ces lieux rassemblent beaucoup de personnes qui ne portent pas de masques, qui ne se souviennent pas de laisser une certaine distance entre eux, pas de lavage de mains ; bref, les gens n’hésitent même pas à s’embrasser. Quel est alors le bilan de la campagne de sensibilisation de l’équipe en charge de ce travail ou du gouvernement dans son ensemble ? C’est l’échec total car le chef c’est l’exemple et c’est cet exemple qui a manqué.
Aujourd’hui, même si le gouvernement n’en parle pas (comme les autres pays du monde qui donnent chaque jour le bilan covid-19), le taux de contamination semble très élevé (dans les hôpitaux, dans les prisons, dans les écoles …) ; le gouvernement risque d’être débordé durant les jours à venir. Et voilà qu’il se réveille tardivement pour essayer d’exiger que certaines mesures barrières soient respectées. Hier, le 14 Avril 2021, ils ont commencé à exiger que chaque chauffeur de bus de transport en commun doit obligatoirement porter un masque et que chaque passager doit aussi porter le masque avant de monter dans le bus ; et le contrôle était désormais rigoureux. Les contrevenants à cette mesure doivent payer une amande de 50.000Frbu. Qu’est-ce que le gouvernement avait attendu pour imposer l’application de cette mesure ? Combien de morts fallait-il pour exiger la rigueur dans la protection de la population ? Qu’est ce qu’il attend pour exiger à tout le monde le port du masque, pour interdire les meetings, les cabarets, les attroupements dans les églises, les marchés, les fêtes, pour imposer le lavage régulier des mains partout dans les lieux publics comme dans les services de l’Etat et dans le privé ?
Le monde entier ne parle plus de mesures barrières, c’est déjà connu de tout le monde et ce sont des règles suivies par tous et avec rigueur. Le monde entier tourne les yeux aujourd’hui vers l’acquisition des vaccins pour la protection des citoyens. La clique militaire au pouvoir à Gitega ferme les yeux et se cache derrière la parole de Dieu en faisant croire, encore une fois au peuple, que la prière est le meilleur vaccin. Et le ministre de la santé cherche à justifier pourquoi le gouvernement n’a pas demandé le vaccin comme les autres pays en disant que le vaccin est encore sous le stade d’essai comme si les pays qui l’ont déjà pris n’ont pas de médecins spécialisés comme lui. Or, le pays n’a pas les capacités financières d’acheter les doses qu’il faut pour le peuple burundais. C’est pour cette raison que le ministre Thaddée Ndikumana a annoncé devant le parlement que le Burundi attend le vaccin qui sera produit par la Russie. C’est parce que les russes sont en train d’extraire les minerais du Burundi, peut-être qu’ils ont signé des conventions de compensations financières. Mais, entretemps, le Burundi continue de perdre ses filles et fils qui ne devraient pas mourir si nous avion un leadership sérieux et visionnaire.
URN HITAMWONEZA rappelle à la clique militaire au pouvoir à Gitega que chaque burundais qui meurt suite à leur négligence dans la lutte contre Covid-19 est à leur charge. Ils seront traduits devant la justice pour crime contre l’humanité pour avoir laissé mourir des gens alors qu’ils devraient prendre des mesures de protection à temps. L’Oms et le conseil de sécurité des nations unies devraient aussi mettre une pression sur ce pouvoir de Gitega pour qu’il s’engage, dans la mesure de ses possibilités, à acquérir les vaccins comme les autres pays du monde car covid-19 fait rage au Burundi. Les burundais devraient savoir que même ceux qui ne seront pas affectés et qui parviendraient à résister, courent le grand risque de se voir isolés du reste du monde car c’est lui qui ne sera pas vacciné n’aura pas d’autorisation de voyager dans aucun autre pays du monde. Il nous revient alors d’exiger à ces leaders de prendre des mesures de protection de la population comme le font les autres Etats (c’est une pandémie mondiale), sinon, nous devons songer à les chasser du pouvoir le plus vite possible avant qu’il ne soit trop tard. WhatsApp contact: +31685638237
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