Burundi : Ni les corps, ni les esprits des criminels ne reposent jamais en paix
Ce n’est pas par manque de respect aux morts qu’on se permet d’utiliser ce langage qui peut choquer ; c’est pour montrer combien il est inutile et insensé de se croire puissant et tuer, torturer, emprisonner et forcer à l’exil des innocents croyant qu’on restera puissant ou qu’en dehors de cette vie sur terre, on continuera à régner.
On n’accuse personne de criminel non plus, on se contente de ses propres témoignages publics. Il s’agit de feu président Pierre Nkurunziza dont la tombe construite à Gitega a été complètement détruite le 18 Novembre 2021. De son vivant, il a déclaré qu’il a tué un enfant qui lui revenait toujours dans les rêves. C’est peut-être lui qui l’empêchait de dormir, mais il peut avoir tué beaucoup plus que le seul enfant. Même s’il n’aurait pas tué d’autres de ses propres mains, tous ces innocents (élèves rencontrés dans les dortoirs, enfants, vieux et vieilles tués dans leur sommeil dans les sites des déplacés ou chez eux, ces gens enlevés dans des véhicules de transport etc..), tués lors de la rébellion cnddfdd pesaient et pèsent peut-être encore sur ses épaules. Leurs esprits continuent à crier et à l’accuser là où ils sont. A-t-il demandé pardon à Dieu avant sa mort ? Aurait-il été pardonné ? On ne saurait pas le dire. Thomas Corneille disait ‘’ Qui sauve un criminel se charge de son crime’’. Les chrétiens savent que Jésus est mort sur la croix pour nous sauver de nos péchés. Il a accepté de mourir pour nous. Même s’il aurait demandé pardon à Dieu, il serait difficile qu’il se charge de ses crimes au moment où on sait qu’il n’a pas demandé pardon aux familles endeuillées ; ces dernières n’ont pas pardonné à Pierre Nkurunziza et à tous ces criminels qui mentaient à l’opinion qu’ils sont entrain de combattre pour le retour à la démocratie alors qu’ils n’avaient planifié que le génocide des tutsis. Ils ont oublié qu’on ne ment pas à Dieu, lui qui est partout et qui voit tout, jusqu’aux pensées de nos cœurs.
Revenons sur la destruction du monument construit à la dernière demeure de feu Président Pierre Nkurunziza. La question qu’on se pose st savoir qu’est ce qui est à la base de cette destruction. Officiellement, elle a été détruite par une pluie torrentielle qui s’est abattue sur la ville de Gitega. Mais, les autres bâtiments autour n’ont pas été touchés. Pourquoi cette pluie a endommagé la seule dernière demeure de feu président et Guide Suprême du patriotisme ? La première hypothèse serait la colère du Tout Puissant contre ses propres crimes commis de son vivant en voulant se maintenir au pouvoir, mais aussi contre les différents crimes que son successeur et le système cnddfdd ont continué à commettre, bible dans la main. Ils ne cessent jamais de mentir à l’opinion qu’ils ont mis Dieu en avant, ils organisent des croisades de prières dans différentes provinces ; ce qui est grave encore, certains montent avec des femmes et des filles pour commettre l’adultère. On peut tromper les hommes, mais on ne trompe jamais Dieu. La deuxième hypothèse, cette fois ci technique, est que les fers à béton, le ciment et autres matériels utilisés pour la construction de ce monument ont été insuffisants ou de mauvaise qualité. De l’argent débloqué pour construire en dur aurait été détourné et ils auraient construit avec du matériel inadéquat. C’est le propre du système cnddfdd de donner des marchés à des incapables ou des corrompus, pourvus qu’ils soient seulement membres de ce parti ; et ceci reste impuni. Qui se permet de voler le matériel de construction d’un simple monument ne peut pas s’empêcher de voler le matériel de construction d’un barrage électrique ou d’une école. Il l’a bien dit le président Evariste Ndayishimiye que la corruption et les malversations économiques gangrènent le système dont il est lui-même issu ; que les services judiciaires le sont plus que les autres.
URN HITAMWONEZA reste convaincu que chaque chose a son temps, chaque chose a un début et une fin. Même si le système cnddfdd ne cesse de chanter qu’il restera au pouvoir jusqu’au retour de Jésus sur terre, la mystérieuse mort de leur Guide Suprême du Patriotisme (certains disent qu’il aurait été empoisonné par Evariste Ndayishimiye qui voulait exercer librement son pouvoir, d’autres disent qu’il est mort de coronavirus), la mystérieuse destruction de sa tombe, autant de signes qui ne trompent pas de la prochaine chute de ce système criminel. Les membres de la clique militaire et les escadrons de la mort utilisés pour endeuiller les familles des tutsis et des hutus de l’opposition, doivent se préparer moralement pour la prison afin de répondre des crimes qu’ils ont commis s’ils ont la chance d’échapper à la colère populaire et à celle de Dieu. Le temps nous le dira.