Burundi: Méfiez-vous du président Ndayishimiye; loin d’être un homme de parole, il se distingue par le double langage et l’hypocrisie.
Nous vous parlions hier de comment le président Evariste Ndayishimiye et son gouvernement ont violé l’article 95 de la constitution qu’ils ont fait voter eux-mêmes en 2018. Le président avait donné l’ordre le 23 Août 2020 à tous les concernés de se préparer pour déclarer leurs biens. La clique militaire lui a dit non et il a été obligé de justifier la non-exécution de son ordre, dans sa conférence publique du 25 Septembre 2020. Le président de l’OLUCOM a raison quand il dit qu’au Burundi, les voleurs sont plus forts que le président. Ce sont ces mêmes voleurs qui lui ont placé sur le fauteuil présidentiel, il n’est donc pas libre de prendre une quelconque mesure sans leur accord. Quel malheur pour le peuple burundais !!
C’est le premier cas grave de violation de la constitution par le président lui-même. Le deuxième cas grave concerne cette fois ci les agressions verbales des pays européens et surtout du Rwanda, un pays voisin et frère. Evariste Ndayishimiye a qualifié ce pays d’’’hypocrite’’ et l’a accusé de prendre en otage les réfugiés burundais en les empêchant de rentrer chez eux. Il l’a dit dans un discours prononcé à Busoni, en province Kirundo, frontalière avec le Rwanda. C’était le 7 Aout 2020 lors de la présentation du nouveau gouverneur à la population de Kirundo.
Le président Evariste Ndayishimiye disait : ‘’Nous ne pouvons pas coopérer avec un pays qui manifeste une hypocrisie envers nous’’. Voilà que lors de sa conférence publique du 25 Septembre 2020, Ndayishimiye refuse qu’il n’a pas parlé du Rwanda alors que son porte-parole, Jean Claude Karegwa Ntenzako a bien confirmé au journaliste de la radio BBC Gahuzamiryango le 15 Aout 2020, que le président parlait bel et bien du Rwanda. A une question précise du journaliste qui consistait à savoir si réellement le président parlait du Rwanda, voici la réponse de Karerwa Ndenzako :’’ les burundais aiment parler en paraboles comme Jésus Christ ; c’est bel bien du Rwanda dont il parlait, que celui qui ne l’a pas compris le comprenne, c’est la vérité’’. Qui serait plus hypocrite que le président Ndayishimiye ? Pourtant, après avoir refusé qu’il ne parlait pas du Rwanda le 7 Aout 2020 à Busaoni, il a continué à lancer les mêmes mots dans sa conférence publique. Il a accusé le Rwanda d’entretenir des gens qui ont fait un coup d’Etat, qui ont tué des gens et incendié des véhicules et des maisons, et que le Rwanda les prépare pour attaquer le Burundi. Il n’a pas oublié de se lancer des fleurs en disant qu’ils ont toujours remis les malfaiteurs qui passent au Burundi pur aller perturber le Rwanda.
A ce président menteur et hypocrite, nous invitons son entourage de lui demander ce que font les Fdrl interahamwe sur les collines Twinyoni, Kumugozi et Kwibuye et pourquoi la position des FDNB ( armée burundaise) de Ngonzi leur donne tout le ravitaillement nécessaire. Demande-lui pourquoi le génocidaire Félicien Kabuga, dernièrement arrêté en France, avait un passeport diplomatique burundais ? Demande lui en quoi consistaient les discussions qu’il allait avoir avec Paul Rusesabagina s’il avait eu la chance d’atterrir à Bujumbura comme il l’avait planifié ? Qu’il arrête ses discours alléchants, les burundais sont fatigués de ses mensonges.
A ces jeunes qui ont eu la promesse d’avoir de l’emploi, vous devez savoir que c’est aussi un mensonge. Il n’y a au monde aucun pays qui a pu embaucher tout le monde. Les pays qui ont des moyens réservent un certain montant aux chômeurs pour leur permettre de vivre. Ce n’est pas Evariste Ndayishimiye qui va trouver du travail à tous les chômeurs du Burundi comme il le dit. C’est de la pure manipulation.
L’information à notre disposition est que la clique militaire est en train de faire un recensement de tous les jeunes (leur laissant entendre qu’ils vont leur trouver du travail), pour qu’ils soient bien suivis par sa milice imbonerakure car ils ont peur qu’ils puissent rejoindre les groupes armés. Ils disent officiellement que ces groupes n’existent pas, mais en réalité ils tremblent quand ils entendent des attaques menées sur des positions militaires ; ce qui justifie le déplacement du General Prime Niyongabo vers la Kibira (côté Kayanza).
La clique militaire s’accuse dans leur fort intérieur des crimes de sang qu’ils ont commis et savent très bien que si les choses arrivaient à changer au Burundi, ou bien c’est la mort, ou bien c’est la Haye.
URN HITAMWONEZA appelle encore une fois les burundais à rester vigilants, à se méfier des discours alléchants sans actions du président Ndayishimiye qui vous endormissent au moment où sa machine à tuer continue d’égorger vos frères et sœurs. La clique militaire fait taire tout le monde et continue à piller les biens publics rendant le pays le plus pauvre du monde , où vos enfants s’assoient par terre en classe par manque de bancs pupitre au moment où Ndayishimiye déclare que lui et son groupe ne peuvent pas avoir un temps suffisant pour déclarer leurs biens ( car sont très nombreux). Le Burundi a besoin des leaders honnêtes et patriotes. Il est temps de nous débarrasser de ceux qui nous manipulent pour leurs propres intérêts