Burundi: Les terroristes du Groupe Etat Islamique seraient ils déjà arrivés au Burundi ?

Burundi: Les terroristes du Groupe Etat Islamique seraient ils déjà arrivés au Burundi ?
La question mérite d’être posée et mérite une réponse quand on observe le mode d’opération des criminels se trouvant au Burundi.
En effet, le journal Le Monde a rapporté en avril 2020, des attaques des groupes djihadistes dans le Nord du Mozambique tuant 52 personnes. Orlando Mudumane, porte-parole de la police a indiqué à l’Afp que ‘’les victimes ont été exécutées par balles, certaines d’entre elles décapitées’’.
Il est aussi rapporté que ces terroristes quittent la province du Cabo Delgado au Mozambique pour lancer des attaques sur le Sud de la Tanzanie voisine. Dans un point de presse tenu le 21 octobre 2020 sur l’île de Pemba, dans l’archipel de Zanzibar , Simon Sirro, chef de la police tanzanienne a indiqué que ’’l’attaque a eu lieu à Kitaya, dans la région de Mtwara, faisant plusieurs morts‘’.
Si nous vous faisons lire ces écrits, ce n’est pas pour vous faire peur que les djihadistes sont proches (car arrivent en Tanzanie), qu’ils vont bientôt attaquer le Burundi. Loin de là. C’est pour vous dire que les djihadistes sont bel et bien présents au Burundi car le mode opératoire de ces groupes n’est pas du tout différent de ce qu’on observe dans notre pays.
Pour tuer, le groupe Etat Islamique range des gens et les exécutent par balles ou encore, ils les décapitent et prend des vidéos à diffuser sur les réseaux sociaux, une manière de montrer leur degré de méchanceté pour que tout le monde ait peur de ce groupe. C’est pour cela qu’ils sont qualifiés de terroristes.
En quoi cela est-il différent de ce que font les criminels burundais (probablement du SNR) qui ont enlevé, ligoté, puis exécuté et fracassé les mâchoires de Jean Pierre Bukuru. Ils ont ensuite pris les photos de son cadavre et les a publiées sur les réseaux sociaux. Jean Pierre Bukuru avait été enlevé le 24 octobre 2020 à Kamenge par des gens à bord du véhicule de Kazungu, agent du SRN , selon les témoins oculaires. Les photos de son cadavre circulaient sur les réseaux sociaux depuis le 5Novembre 2020. Son grand frère aurait, lui aussi été enlevé en 2018 à Rukeco dans la province de Ngozi, ils n’ont même pas vu son cadavre, témoignent ses parentés.
La pratique est courante au Burundi : tuer des hommes, puis les décapiter ; violer des filles et femmes, les tuer puis les décapiter. Nous vous citons quelques exemples qui illustrent cette atrocité : en date du 7 Novembre 2020, le cadavre de Jacqueline Minani, 45 ans, a été découvert dans un buisson à Kizi, dans la commune Gasorwe dans la province de Muyinga. Les tueurs l’ont décapitée, elle serait aussi violée avant d’être tuée. Ceux qui ont commis ce forfait n’ont pas jusqu’ici été identifiés. Evariste Nyandwi, qui serait membre du cnddfdd (car son cadavre portait un t- shirt de ce parti), a été tué puis décapité en date du 9 Novembre 2020 par des hommes que certains témoins estiment être des imbonerakure. Son cadavre a été découvert à Makaka dans la commune de Mabayi dans la province de Cibitoke. Il serait accusé de vol. Hafashimana Domitile, vieille femme de 65 ans, a été tuée puis décapitée chez elle à Gahanda, dans Kiryama de la commune Songa en province de Bururi en date du 7 Novembre 2020. Ces criminels non encore identifiés ont aussi tué son petit-fils. Le 12 octobre 2020, un cadavre de Bizimana Leoncia, 55 ans, a été découvert à 200m de chez elle au quartier Nyamugari de la ville de Gitega, la capitale politique du pays. Elle aurait été violée avant d’être égorgée. Les criminels restent introuvables, la police aime dire que les enquêtes sont en cours. Regine Ndabazi, femme de 65ans, a été tuée, puis décapitée la nuit du 30 au 31 Aout 2020 sur la Colline Sehe , zone Masango, commune Bukinanyana de la province Cibitoke. Le 8 Aout 2020, un cadavre d’un garçon de 12 ans a été découvert, décapité par des malfaiteurs sur la colline Kanyabitumba, en zone Mudende en commune Buyengero dans la province de Rumonge. Un cadavre décapité de Prime Sindibagira a été découvert à la colline Kivuvu, zone Mutoyi, commune Bugendana, Province Gitega en date du 27 juillet 2020.
Le mois de juillet a été très particulier pour les femmes. Bukuru de Ngozi, Spes Nshimirimana de Karuzi, Annita Nsavyimana de Muramvya, Marie Annick Ndayishemeze de Rutana ont toutes été violées, puis tuées décapitées. Ce n’étaient que des exemples illustratifs, la liste est longue.
La seule différence entre les membres du groupe Etat Islamique et les criminels terroriste du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye est que les premiers tuent des gens en masse alors que ces derniers tuent un à un, mais de façon régulière. Les effets sont finalement les mêmes. La pratique aurait été enseignée au Burundi par le groupe génocidaire des FDRL Interahamwe qui sont aussi bien au sein des forces de sécurité qu’au sein de la milice imbonerakure.
URN HITAMWONEZA demande au conseil de sécurité des NU qui ne cesse de déployer des moyens pour combattre le terrorisme dans le monde, de réserver le même sort aux terroristes burundais qui ne cessent de violer les femmes et les filles avant de les tuer et les décapiter. Ils font de même pour les hommes ; et les cadavres sont jetés dans les rivières et d’autres dans des buissons. La plupart sont ligotés, les bras derrière. Quand ces cadavres sont découverts, l’administration se presse de les faire enterrer sans identifications aucune car la plupart de fois, ce sont des personnes enlevées qui sont tuées par les services de l’Etat (SNR ou Imbonerakure). Le premier responsable n’est qu’Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire. Combattre ce genre de terroristes revient aussi à combattre ce pouvoir qui l’entretient. Tout le peuple burundais doit se mobiliser pour s’en débarrasser par tous les moyens et la communauté internationale doit faire pression sur lui ; la combinaison de ces deux actions pourrait rapidement libérer le Burundi de ces terroristes. WhatsApp contact: +31685638237
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