Burundi : Les membres du CNL et les tutsis libérés par grâce présidentielle doivent obligatoirement mourir.
Ce n’est pas à prendre à la légère ; c’est une information en provenance du service national des renseignements. Et ce n’est pas une décision prise aujourd’hui, c’est un acte planifié bien avant leur libération par les escadrons de la mort d’Evariste Ndayishimiye. Nous l’avions bien écrit avant le lancement officiel de la libération de ces prisonniers par le président Evariste Ndayishimiye le 26 avril 2021. Avant cette date, nous avion alerté tous les concernés par ce même canal que le pouvoir avait décidé de libérer certains opposants politiques et quelques tutsis juste pour montrer à l’opinion internationale que Evariste Ndayishimiye est un bienfaiteur, un homme charitable qui aime tout son peuple. C’était plutôt un geste qui devrait pousser l’Union Européenne à accélérer le processus de levée des sanctions contre le Burundi. Pourtant, il a été impossible aux agents du SNR de patienter une minute pour que Alexis Nsabimana, ce membre du CNL, arrive au moins chez lui à la maison. Il a été enlevé juste à la sortie de la prison, au moment où il attendait celui qui devrait le déplacer. C’est ce qui prouve que le plan était déjà bien élaboré.
Aujourd’hui, nous avons décidé de le dire encore une fois à tous ceux qui veulent nous entendre : tous les membres du CNL, tous les tutsis, membres MSD, Uprona ou pas, qui ont eu la chance de sortir des prisons par la grâce présidentielle seront éliminés un à un jusqu’au dernier. La décision a été prise, personne ne l’a encore changée. A chacun de prendre ses dispositions.
Nous ajoutons à ceux-là Mr Germain Rukuki qui vient d’être libéré sur pression de l’Union européenne. Vous savez tous qu’il avait condamné à une peine de 32 ans d’emprisonnement et que du coup elle a été réduite à une seule année alors qu’il venait de passer plus de 4 ans en prison. Sa libération effective n’a pas été facile malgré que la décision avait été prise. Certains faucons du cnddfdd n’ont pas été contents de sa libération. La décision a donc été prise par les escadrons de la mort du parti de l’Aigle que ce monsieur doit obligatoirement être éliminé. Sa famille ne retrouvera même pas son cadavre. La stratégie qui sera utilisée n’est pas celle de l’enlever comme ils le font pour le commun des mortels car ça ferait du bruit. Il faudra qu’il fasse attention pour ses sorties vers l’intérieur du pays. Le plan est de le suivre et tendre une embuscade sur son véhicule. Le véhicule et tous les occupants seront brûlés comme ils en ont déjà l’expérience. Sans doute qu’il y aura d’autres victimes innocentes (les véhicules qui seront derrière ou devant lui ce jour). Et le choix du lieu de l’embuscade ne se fera pas au hasard. Ils trouveront un milieu où ils peuvent trouver beaucoup de membres du cnl ou des tutsis afin de faire d’une pierre deux coups : éliminer la cible et arrêter les opposants des environs en les accusant d’avoir hébergé les criminels.
Le jeune Bernardin Baserukiye qui vient d’être assassiné montre à quel point le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye est très criminel. Il aurait été enlevé par des policiers sous les ordres du commissaire Moise Arakaza le 30 juin à Kivumu en commune Mugamba et la famille a retrouvé le cadavre le lendemain ; le jour de la célébration du 59eme anniversaire de l’indépendance du pays. Quand sa famille était en pleure, Evariste Ndayshimiye était au stade en fête, sa jeune fille de 5ans défilant en tenue de prince. Et si Bernardin Baserukiye était son fils, aurait-il eu le courage d’aller prononcer des discours au stade ? Il lance des paroles alléchantes, pleines de bonnes intentions, montrant qu’il a un très grand souci pour le bien du peuple burundais, au moment où ses hommes versent le sang des innocents dits opposants partout dans le pays sous sa couverture. Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire devraient se préparer à payer pour le sang des burundais innocents qu’ils sont entrain de verser.
URN HITAMWONEZA rappelle encore une fois que ce pouvoir issu de la rébellion du cnddfdd n’a pas peur de tuer car c’est un pouvoir génocidaire. Que ce soit aujourd’hui ou demain, rien ne leur empêchera de verser du sang des burundais tant qu’ils sentiront que leurs intérêts personnels et égoïstes seront menacés. Nous vous rappelons aussi qu’aucune paix durable n’est possible tant qu’ils sont encore au pouvoir au Burundi. Et au Burundais de savoir ce qu’il faut faire. Il n’y a pas mille solutions, il faut se lever comme un seul homme et chasser ces criminels du pouvoir, les arrêter et les traduire devant les juridictions compétentes. La communauté internationale qui commence à caresser dans le sens des poils le chacal burundais devrait analyser avec beaucoup de sagesse le déroulement de l’assassinat de ce jeune Bernardin Baserukiye pour se rendre compte qu’elle n’a pas de partenaire sérieux, mais un criminel qu’il faut condamner au lieu de lui apporter soutien ; cela signifierait l’appuyer dans ses actes criminels.