Burundi: Les imbonerakure et interahamwe sont plus considérés par le pouvoir de Gitega que les corps de défense et de sécurité (3eme partie)

Burundi: Les imbonerakure et interahamwe sont plus considérés par le pouvoir de Gitega que les corps de défense et de sécurité (3eme partie)
Dans notre démarche de démontrer comment les milices imbonerakure et interahamwe qui font la pluie et le bon temps au Burundi sont plus considérés par le pouvoir d’Evariste Ndayishiye et la clique militaire que les corps de défense et de sécurité du pays, nous parlions hier de sa véritable composition en violation de l’article 262 de la constitution. Cet article parle de l’unité, de la neutralité politique et de l’impartialité des CDS.
Nous allons aujourd’hui traiter la question du fonctionnement de ces CDS, analyser ensemble si réellement ils manifestent la neutralité politique et l’impartialité dans l’accomplissement de leurs missions quotidiennes. Nous nous pencherons aussi sur les articles 247 alinea2 (les CDS sont au service du peuple burundais. Ils doivent être un instrument de protection de tout le peuple burundais et tout le peuple doit se reconnaitre en eux) et article 250 (Ni les CDS, ni aucun de leurs membres ne peuvent, dans l’exercice de leurs fonctions : Porter préjudice aux intérêts d’un parti politique qui, aux termes de la constitution est légal ; Manifester leurs préférences politiques ; Avantager de manière partisane les intérêts d’un parti politique ; Etre membre d’un parti politique ou d’une association à caractère politique ; Participer à des activités ou manifestations à caractère politique).
Sera grand menteur qui dira que les articles cités sont respectés au Burundi. En effet, tout burundais qui suit ce qui se passe dans le pays sait que les membres des CDS issus du cnddfdd ne cachent jamais cette appartenance au parti ; certains sont fiers de le montrer même à ceux qui le savaient pas. On aura vu plus d’une fois des policiers qui portent des t-shirts du parti cnddfdd, des officiers participer dans des manifestations organisées par le parti ; des associations des membres des militaires et policiers issus du cnddfdd fonctionnent au grand jour
Dans leur fonctionnement, personne n’ignore que le pouvoir dispose des éléments zélés issus du cnddfdd qui exécutent des missions d’enlèvement, de torture et d’assassinat des tutsis ou des opposants politiques du CNL. Ces missions sont exécutées en étroite collaboration avec la milice imbonerakure. En clair, les membres des CDS devraient être, selon la volonté de la clique militaire au pouvoir, au service du pouvoir en place, et par voie de conséquence au service du parti au pouvoir, le cnddfdd. On aurait entendu des membres du cnddfdd dire que le Président Melchior Ndadaye ne serait pas tué s’il avait une armée. Une manière de dire qu’ils se maintiennent au pouvoir malgré les différents crimes commis parce qu’ils ont la force militaire. Ce qui justifie que cette force n’est plus au service de tout le peuple burundais, n’est plus un instrument de protection de tout le peuple burundais (art 247). Il devient plutôt un instrument de protection du pouvoir cnddfdd et des seuls membres de ce parti. Le reste de la population prend cette force comme leur ennemie car elle est prise de panique quand elle les voit passer. Et ceci avec raison car des policiers en uniforme ont rasé des familles entières des tutsis et cnl (les policiers qui ont exterminé la famille du journaliste Christophe Nkezabahizi ne se sont même pas déguisés), des militaires et policiers ont tué au grand jour beaucoup de personnes ciblées dans l’impunité totale (ceux qui ont tué le général Kararuza et sa famille étaient des militaires et policiers connus de tous, ils étaient en tenues et ne se sont pas cachés). Tous ces criminels étaient au service de quelques autorités militaires ou civiles du cnddfdd
URN HITAMWONEZA rappelle au peuple burundais qu’il ne doit pas oublier les crimes que le pouvoir cnddfdd a commis et continue de commettre juste pour se maintenir au pouvoir. Le peuple ne peut pas en aucun cas continuer à souffrir à cause d’un petit groupe de personnes (qu’on peut compter sur les doigts de la main) qui s’appuient sur un groupe des membres des CSD, non professionnels (devenus des outils de répression du cnddfdd). Ce groupe tente toujours de s’attirer la sympathie des hutus voulant leur faire croire que ce sont les hutus qui sont au pouvoir alors que des millions de hutus ne trouvent pas à manger ou mangent une fois par jour ; ne trouvent pas de médicaments quand ils sont malades ; leurs enfants s’assoient sur des pierres dans des écoles sans portes ni fenêtres au moment où ceux de ce groupe sont dans les meilleures écoles en Europe. Le peuple burundais doit alors se lever comme un seul homme (car il partage les mêmes souffrances) pour barrer la route à ces criminels par tous les moyens à sa disposition. WhatsApp contact: +31685638237
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