Burundi: Les droits des réfugiés burundais en Tanzanie sont constamment violés sans la moindre réaction de l’organisation onusienne, le HCR

Burundi: Les droits des réfugiés burundais en Tanzanie sont constamment violés sans la moindre réaction de l’organisation onusienne, le HCR
La Tanzanie a depuis longtemps abrité des camps de réfugiés burundais et ils n’avaient jamais connus de graves problèmes que ce qu’ils vivent aujourd’hui. La plupart de ces réfugiés ont fui le pays suite aux violations graves des droits de l’homme consécutives au 3eme mandat illégal et illégitime de feu président Nkurunziza. Tous ceux qui ont manifesté la moindre intention de s’y opposer ont été persécutés ; ceux qui n’ont pas pu fuir ont été tués ou emprisonnés.
Le gouvernement Magufuli a joué la complicité avec le gouvernement burundais, en laissant des imbonerakure aller perturber la sécurité dans les camps, ou encore les agents du service national des renseignements opérer dans cette région frontalière avec le Burundi.
Les droits des réfugiés de circuler, de faire de petits commerces, de cultiver etc.., ont été refusés par la police tanzanienne ; poussant les burundais dans la misère totale, surtout que même la ration alimentaire n’était pas si régulière comme prévue.
Ce traitement infligé aux réfugiés n’avait que d’autres objectifs que de forcer ces derniers à retourner au pays pour que le gouvernement de Gitega trompe l’opinion que la paix et la sécurité règnent sur le territoire national comme il ne cesse de le chanter à moindre occasion.
Que c’est regrettable que même le conseil de sécurité des Nations Unies vient de le soutenir dans son mensonge en le retirant de son agenda politique avec comme justification que la paix et la sécurité sont garanties au Burundi. C’est peut-être la raison pour laquelle, le HCR, une organisation onusienne en charge des réfugiés, ferme les yeux devant de telles violations graves des droits des réfugiés burundais des camps tanzaniens ; des actes inhumains qui leurs sont infligés par le gouvernement Magufuli en complicité avec le pouvoir en place à Gitega. Le HCR est sans ignorer que le retour volontaire dans son pays natal est un droit fondamental des réfugiés, mais assiste impuissant à la violation flagrante de cette loi.
Aujourd’hui, nos sources d’informations confirment que la Tanzanie planifie de fermer les deux camps de Mutabila et Nyarugusu pour que tous les réfugiés burundais qui n’auront pas encore regagné leur pays soient concentrés dans le seul camp de Nduta. Cette opération d’évacuer le camp de Mutabila a déjà commencé. Les maisons de ceux qui décident de rentrer malgré eux sont directement détruites pour que personne d’autres ne les occupent. Ce 9 décembre 2020, les réfugiés de Nyarugusu ont vu une camionnette pickup appartenant à un certain Rasi, très actifs dans les actes de maltraitance des réfugiés, trainer deux cadavres des personnes non identifiées. Les réfugiés interprètent ce signe comme un acte d’intimidation pour les forcer à rentrer. Ils pensent que ces cadavres seraient ceux des réfugiés, enlevés, puis emprisonnés dans la prison de Makele qui seraient morts suite aux tortures leurs faites par la police tanzanienne.
Dans le rapport de la coalition des défenseurs des droits des réfugiés, CBDH/VICAR, Léopold Sharangabo, vice-président de la coalition, précise :’’Nous avons compté entre 170 et 200 réfugiés, victimes de disparition forcée dans les camps de Nduta, Nyarugusu et Mtendeli en Tanzanie. Le seul camp de Nduta compte plus de 120 personnes disparues. Là, on ne parle pas d’assassinats ciblés et exécutions extrajudiciaires’’. La manœuvre d’intimidation des réfugiés pour les forcer à rentrer a été une conséquence directe de la déclaration, en date du 10 octobre 2019, de John Pompe Magufuli, qui disait que ‘’ les réfugiés burundais devraient rentrer chez eux’’, peut-on lire dans un rapport de Human Rights Watch.
Des sources bien informées affirment que certains réfugiés, accusés d’avoir participé dans les manifestations anti-troisième mandat, ont été enlevés dans les camps, torturés, puis jetés dans la rivière Maragarazi. D’autres ont été remis au gouvernement burundais qui, à son tour, les a tués ou emprisonnés. Les cas de Rwasa Saidi, cimpaye Felix et Ndayishimiye Vocatus qui ont été retrouvés dans la prison de Muramvya et Nkunzimana Anaclet, Ndayizeye Radjabu, Kazimana Emmanuel dans la prison de Bubanza sont plus qu’éloquents. Ils avaient été enlevés la nuit du 22 au 23 juillet 2020 au camp Mutabila par police Tanzanienne. Cela se fait en violation flagrante des conventions relatives à la protection des réfugiés, dont celle de Genève de 1951, précise le collectif d’avocats chargés de défendre les victimes et leurs familles. ‘’La Tanzanie piétine ces conventions en connaissance de cause. Tôt ou tard, elle sera traduite devant les juridictions internationales comme la Cour de justice de l’EAC, la Cour Africaine de droits de l’homme et des peuples et même les juridictions nationales en Tanzanie, comme le prévoient les traités et conventions auxquels le pays a souscrit ‘’, ajoute Maitre Gustave Niyonzima, vice-président du collectif CAVIB
URN HITAMWONEZA demande que les gens quittent le domaine des discours et bonnes intentions pour passer à des actions concrètes. Les violations des droits des réfugiés faites dans les camps de la Tanzanie par les pouvoirs d’Evariste Ndayishimiye et Magufuli, en complicité avec le HCR méritent une enquête internationale pour établir les responsabilités des uns et des autres pour que tous les responsables soient jugés et punis à la hauteur des crimes commis. La défaillance de l’organisation onusienne ou son incompétence ou encore sa complicité dans ces crimes, font qu’elle ne pense même pas à chercher un autre pays d’accueil pour ces réfugiés si la Tanzanie ne veut plus d’eux. Nous sommes tentés de parler de la complicité avec le pouvoir de Gitega car même son patron estime que la paix et la sécurité règnent au Burundi au moment où des gens sont régulièrement tués par les services de l’Etat, en collaboration avec les imbonerakure, la milice du cnddfdd au pouvoir. Ici, nous interpellons encore une fois les burundais soucieux d’un bon avenir de notre pays et de nos enfants de tout faire pour arrêter cette descente aux enfers de notre nation sans rien attendre de cette fameuse communauté internationale. WhatsApp contact: +31685638237
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