Burundi: Le rapatriement des réfugiés continue, mais le pouvoir de Gitega ne désarme pas dans la perturbation du camp de Mahama.

Burundi: Le rapatriement des réfugiés continue, mais le pouvoir de Gitega ne désarme pas dans la perturbation du camp de Mahama.
Le Rwanda serait le pays qui respecte les droits des réfugiés plus que tous les autres Etats de la sous-région. C’est un pays qui parvient à assurer la sécurité des réfugiés, sa parfaite collaboration avec le HCR fait que ces réfugiés soient régulièrement assistés au moment où dans d’autres pays, les réfugiés sont parfois privés de tout pour les forcer à rentrer. Le cas de la Tanzanie est très flagrant. Le Rwanda recommande le retour volontaire en passant par des voies officiellement connues. Et c’est ce qui se fait, n’en déplaise ceux qui se croient malins en voulant faire une certaine pression.
Le rapatriement des réfugiés burundais est à son quatrième tour. 493 réfugiés du camp de Mahama, 161 réfugiés urbains, sans oublier des burundais qui ont été bloqués au Rwanda suite à la pandémie de covid 19, regagnent le Burundi ce 01 octobre 2020 via la frontière Gasenyi Nemba. Ces derniers doivent payer 50$ pour se faire tester au Covid 19 et 8000frwa de ticket de transport jusqu’à la frontière avec le Burundi.
Ces burundais rentrent au pays au moment où des groupes armés perturbent le pays depuis le 23 Aout 2020. Le président Ndayishimiye les a qualifiés de bandits armés, ajoutant qu’une rébellion devrait commencer par attaquer la présidence et conquérir au moins une commune du pays. Ce retour intervient aussi au moment où partout dans le pays et spécialement à Kirundo (où on observe un grand nombre de ceux qui se font inscrire sur les listes des rapatriés), le représentant national de la milice imbonerakure, Sylvestre Ndayizeye, est en train d’activer les imbonerakure pour qu’ils gardent un œil vigilent sur les rapatriés, surtout ceux qui rentrent du Rwanda. La clique militaire au pouvoir craint qu’ils rejoignent les rangs des groupes armés. Nous ne passerons pas sous silence le fait que tous ceux qui auraient participé dans les manifestations de 2015 doivent faire attention car le service national des renseignements possède leurs photos et est disposé à les appréhender tôt ou tard. A chacun de faire son choix
Selon des sources bien informées, l’accélération du rapatriement des réfugiés du camp de Mahama n’est pas faite par amour ; le pouvoir de Gitega a un plan macabre pour ce camp (nous y reviendrons).
Lors du premier tour de rapatriement , le 27 Aout 2020, un certain Hatungimana Celeus, numéro deux sur la liste des signataires de la fameuse pétition que certains réfugiés ont adressé au président Ndayishimiye lui demandant de faciliter leur rapatriement ( en violation de la loi car la procédure normale est de passer par le HCR et le gouvernement d’accueil), a lancé une phrase en disant au revoir au Rwanda : ‘’Ndagiye ariko nsize ba Celeus 105’’ ,ce qui se traduirait : Je parts, mais je laisse derrière 105 autres réfugiés qui me ressemblent ’’. Souvenez-vous que ce groupe des 05 signataires de la pétition, manipulé par le pouvoir de Gitega, avaient tenté de révolter les autres réfugiés pour semer le désordre dans le camp, mais les autorités et le HCR ont géré la situation avec intelligence et sagesse car leur objectif était connu.
Dire qu’il reste encore 105 Celeus signifie qu’il y a des équipes, téléguidées par la clique militaire au pouvoir au Burundi, qui ont la mission de convaincre les gens pour qu’ils rentrent, mais aussi , et ce dans les limites du possible, qui devraient semer le désordre dans le camp et qui arriveraient même à provoquer ceux qui assurent la sécurité du camp pour susciter une quelconque mauvaise réaction de leur part et sauter sur l’occasion pour ternir l’image du Rwanda. Certains d’entre eux seraient déjà surpris en possession des fers à béton aiguisés dans le camp alors qu’il n’y a pas de constructions encours à l’intérieur du camp. D’autres, avec une arrogance sans nom, n’ont pas peur de dire qu’ils ne quitteront pas le camp ‘’ badakoze ibara’’= ‘’sans commettre de crime’’. Qui ont été appréhendés avec ces fers à béton ? Où ont-ils trouvé ces fers ? Comment les ont-ils fait entrer ? Nous y reviendrons en détail.
Nous rappelons que les réfugiés qui sont au Rwanda comme ailleurs sont en trois principaux groupes : Il y en a qui ont échappé les criminels du système cnddfdd qui voulaient les tuer, simplement pour avoir manifesté pacifiquement contre le troisième mandat illégal de feu Nkurunziza en 2015 ; la deuxième catégorie regroupe des gens qui ont fui par peur ou ont profité de ce courant pour dépasser les frontières et chercher l’herbe verte ailleurs ( certains disent qu’ils ont fui la famine) ; la dernière catégorie est constituée des gens envoyés par le pouvoir cnddfdd juste pour se faire réfugiés et suivre de près tout ce qui se fait au camp ou partout où se trouvent les réfugiés burundais et renseigner.
Ceux qui se font inscrire au rapatriement volontaire sont en grande partie ceux de la deuxième et troisième catégorie. L’équipe de Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika qui est en charge de ce rapatriement ne cesse de dire à qui veut l’écouter qu’il faut accélérer leur rapatriement ; elle qualifie de ‘’ intagondwa’’(les irrésistibles) ceux de la première catégorie. Quand ces derniers resteront seuls dans le camp, la clique militaire envisage une autre forme de perturbation de leur sécurité. (Nous y reviendrons)
URN HITAMWONEZA demande au HCR et au Gouvernement rwandais de suivre de près la situation des réfugiés burundais de Mahama et de prendre des mesures préventives pour éviter le désordre commandité par le pouvoir de Gitega. Aux réfugiés burundais qui ne sont pas encore prêts à rentrer car ne se sentent pas encore en sécurité au Burundais, de rester unis et sereins, de dénoncer tout acte de ces corrompus tendant à saper votre unité et perturber votre sécurité afin qu’ils soient traités à la hauteur de leurs actions.

One thought on “Burundi: Le rapatriement des réfugiés continue, mais le pouvoir de Gitega ne désarme pas dans la perturbation du camp de Mahama.

  1. Il faut qu’on renforce la sécurité au camp de Mahama, et qu’on garde avec un œil vigilant les soupçons pour prévenir ça.

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