Burundi: Le président Evariste Ndayishimiye se cache derrière les bandits pour régler ses comptes avec les tutsis et ses opposants politiques.

Burundi: Le président Evariste Ndayishimiye se cache derrière les bandits pour régler ses comptes avec les tutsis et ses opposants politiques.
Le président Evariste Ndayishimiye vient de déclarer dans une conférence publique organisée ce 25 septembre 2020 à Gitega, qu’il n’y a pas de groupes armés qui attaquent le Burundi. Pour lui, il ne s’agit que des bandits. Même les bandits quand ils menacent la sécurité des citoyens ne sont pas à négliger, devrait-il savoir. Une des réponses les plus ridicules donnée par Evariste Ndayishimiye à cette question est la suivante : ‘’attaquer un pays signifie prendre au moins une commune. Est-ce que vous avez entendu cela ?’’ Certains aiment dire que les burundais oublient vite. Evariste Ndayishimiye n’a pas eu le temps de réfléchir et tourner la langue deux fois avant de donner cette réponse. Il sait très bien qu’ils ont passé plus de 10 ans à tournoyer dans les forêts du Burundi, de la Rd congo et en Tanzanie mais ne sont jamais parvenus à occuper en permanence aucune colline du Burundi. Etaient-ils pour autant appelés des bandits ? N’ont-ils pas été invité à la table des négociations avec le gouvernement et au finish signé des accords de cessez- le- feu sans avoir récupéré aucune commune du pays? Le gouvernement d’alors les a appelé tantôt des ‘’assaillants’’, des ‘’rebelles’’, et finalement des ‘’terroristes génocidaires’’. C’est ce dernier nom qui leur convenait et qui leur convient. Pendant toute leur rébellion, ils n’ont fait que tuer des tutsis innocents ( les déplacés, les paysans sans défense qui dorment la nuit chez eux, des voyageurs interceptés sur les routes à qui ils faisaient manger des excréments humains) ; voilà en quoi se limitait leur lutte. Montrer que le gouvernement est incapable de défendre son peuple. Un génocide contre les tutsis au lieu de s’attaquer aux positions militaires. Monsieur Evariste Ndayishimiye, le gouvernement n’a-t-il pas engagée des moyens adéquats pour vous combattre puisque vous n’aviez aucune commune sous votre contrôle ? Quand vous n’avez pas de réponse à donner car vous sentez la honte, vaut mieux vous taire. Il n’est pas permis au président de raconter des non-sens.
A la question du journaliste de savoir pourquoi les membres du CNL sont régulièrement arrêtés accusés de complicité avec les groupes armés ; seraient ils ces bandits dont vous parlez ? Sont-ils accusés de collaborer avec ces bandits ? Ces bandits ont-ils défoncé des banques ? Ont-ils volé dans les ménages ? Si réellement ce sont des bandits, ce sont des bandits spéciaux. Monsieur Evariste Ndayishimiye, pourquoi vos bandes de tueurs font ils la chasse aux tutsis ex fab disant qu’ils collaborent avec les rebelles ? Votre service de renseignement et vos policiers et militaires zélés, accompagnés de votre milice imbonerakure , les accusent de collaborer avec les rebelles quand ils vont les arrêter ; et vous, vous parlez de bandits ? Qui croire ? Qui ne pas croire ?
Durant toute la période que Ndayishimiye et ses amis ont passé dans la rébellion, ils ont toujours cherche à exterminer les tutsis rescapés du génocide de 1993. Et il est vrai que la plupart de ces criminels qui ont tué les tutsis en 1993 faisaient aussi parti de cette rébellion car ils n’ont pas été sanctionnés. Il est alors compréhensible qu’ils devraient tout faire pour éliminer les témoins gênants. Aujourd’hui que Ndayishimiye et son groupe sont rentrés par les négociations et qu’ils se retrouvent au pouvoir, ils font tout pour se venger sur les ex fab qui les combattaient quand ils cherchaient à exterminer des tutsis rescapés du génocide de 1993
Nous ne cesserons jamais de le répéter ; la clique militaire au pouvoir sous la direction d’Evariste Ndayishimiye n’a que d’autres objectifs que de passer à la vitesse supérieure dans l’exécution du génocide des tutsis et des hutus de l’opposition afin de régner seuls en maître absolu. Ndayishimiye l’a bien dit lors de sa conférence publique : ‘’ les temps de la course au partage du gâteau national sont révolus’’. Ceci veut tout simplement dire que le gâteau national est aujourd’hui réservé aux seuls individus autour d’Evariste Ndayishimiye. Et il se contrarie en disant qu’il est serviteur de tous les burundais, que son gouvernement est ‘’leta Mvyeyi’’. Quel mensonge ? Et ce qui est malheureux, il se dit chrétien convaincu, il le dit sourire aux lèvres. De l’hypocrisie pure et simple. C’est très grave Monsieur le Président. Souvenez-vous au moins que cette place que vous occupez aujourd’hui fût occupée avant juin 2020 par votre guide suprême Pierre Nkurunziza ? Où est-il ? Ce gâteau national que vous partagez avec qui vous voulez alors qu’il appartient à tout citoyen burundais restera sur place quand toi et ton groupe ne serez pas là demain. Monsieur le président, si tu lisais réellement la bible et intériorisais sa parole, tu n’afficherais pas un tel comportement.
Evariste Ndayishimiye prépare un génocide à grande échelle, un génocide pour le Burundi, le Rwanda et l’Est de la Rd congo. En témoigne les relations que la clique militaire entretient avec les génocidaires rwandais qui ont tué des tutsis au Rwanda en 1994 et qui ont fui en Rd congo. Se sentant acculés dans ce pays, ils ont trouvé accueil chaleureux au Burundi où ils reçoivent tout ce dont ils ont besoin du gouvernement Ndayishimiye. Les medias commencent à révéler que le fameux Paul Rusesabagina qui s’est retrouvé à Kigali alors qu’il voulait se rendre à Bujumbura devrait y rencontrer Evariste Ndayishimiye pour renforcer cette collaboration avec ces groupes de criminels rwandais qui pullulent au Burundi pour perturber le Rwanda. C’est pour cette raison qu’Evariste Ndayishimiye, à toute prise de parole, ne cesse d’accuser de tous les maux le Rwanda ; une sorte de provocation pour trouver des prétextes pour déclencher ce génocide.
URN HITAMWONEZA lance encore une fois un cri d’alarme au conseil de sécurité des Nations Unies de garder un œil vigilent sur le pouvoir de Gitega. Le risque est grand que la situation se détériore dans quelques mois au Burundi. La sous-région des grands lacs doit aussi rester vigilante sur les agissements des groupes de criminels qui y circulent, appuyés par le régime de Gitega, pour leur barrer la route à temps, si possible les anéantir avant qu’ils ne passent à l’action.

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