Burundi : EAC serait-il incapable d’empêcher le Burundi de soutenir les forces négatives qui ne cessent de perturber le Rwanda ?

Burundi : EAC serait-il incapable d’empêcher le Burundi de soutenir les forces négatives qui ne cessent de perturber le Rwanda ?
C’est une question que se poserait tout observateur avisé qui suit de près ce qui se passe à la frontière Nord-ouest entre le Burundi et la Rdcongo et entre le Burundi et le Rwanda. En effet, nous avons toujours montré que des éléments des forces génocidaires des FDRL, ou encore des FLN qui ont leur base en Rd congo traversent la frontière pour entrer au Burundi avec l’aide ou sous la complicité de la milice imbonerakure ou des membres des FDNB (Forces de défense nationale du Burundi). Ils se dirigent directement dans la forêt de la Kibira qui fait directement frontière avec le Rwanda par où il se préparent pour perturber la sécurité des paisibles citoyens rwandais ; et une fois repoussés par les RDF (Forces de défense Rwandaise), ils retournent dans la partie burundaise où ils bénéficient même de l’appui logistique en provenance des stocks de la FDNB.
La plus récente grande incursion que nous avions mentionné date du 29 Janvier 2021 où entre 150 et 200 éléments des FLN ont traversé la frontière burundaise en provenance du Congo par les 6eme et 10eme Avenue Buganda dans la province de Cibitoke. Ils ont été accueillis par des militaires du 211eme Bataillon installé à Ruhororo, et la position FLN est à 100m de la position des militaires burundais. Ces FLN ont reçu des tenues militaires burundaises en plus des tenues des militaires rwandais qu’ils portent.
Après le 21eme sommet des chefs d’Etat de l’EAC qui s’est tenu par vidéoconférence le 27 Février 2021 suite à la pandémie Covid 19 ; un sommet qui a mis en place un nouveau président et un secrétaire général, tous issus du Kenya, nous apprenons que des combats font rage dans la Kibira, à la frontière entre le Rwanda et le Burundi. Selon nos sources d’information, les rebelles rwandais se seraient encore une fois infiltrés au Rwanda pour perturber la sécurité de la population en provenance de la Kibira et les forces de défense rwandaise seraient intervenues le plus rapidement possible pour secourir la population et chasser ces forces négatives qui se seraient repliées vers le Burundi. Nos informateurs nous ont aussi signalé que le Burundi a déployé hier le 27 Février 2021 beaucoup de militaires en renfort dans cette partie. La question qui reste posée est de savoir si ces renforts ont été déployés pour intercepter ces rebelles qui attaquent le Rwanda et qui se replient au Burundi ou si c’est pour leur donner plutôt un soutien afin qu’ils puissent continuer leur mission. Nous en saurons plus sur les bilans de ces opérations les jours à venir.
Ces tensions interviennent justement après un sommet des chefs d’Etat des pays de l’EAC. Auraient-ils traité cette question en rapport avec la sécurité sur les frontières entre les Etats membres et spécialement entre le Burundi et le Rwanda ? Les médias ne nous ont rien rapporté à ce propos. S’ils l’ont fait dans le secret, ça serait bon. S’ils n’en ont même pas dit un mot, ça serait une grave erreur de leur part. Tout ce qu’ils auraient planifié sans la sécurité entre les Etats membres n’est qu’une perte de temps. On ne peut pas envisager la libre circulation des biens et des personnes, on ne peut pas parler d’échanges commerciaux, de marché commun, de monnaie unique, de développement des Etats quand il y a tensions entre les pays.
Notre constat amer est que l’EAC comme organisation n’existe que de nom. Cette communauté n’a pas de structure capable de s’asseoir et trouver des solutions aux problèmes qui divisent davantage les pays membres. Il est malheureux de voir que même ceux qui n’ont pas de problèmes particuliers entre eux ont un penchant vers l’un ou l’autre côté parmi les parties en conflit. Aucun pays/chef d’Etat ne peut prendre le lead et réunir sur une même table les parties en conflit pour trouver une solution adéquate. Le problème de sécurité entre le Burundi et le Rwanda est flagrant. Il s’agit d’un pays qui donne base arrière et appui logistique à des éléments qui attaquent un autre pays voisin. Pourquoi ces pays de l’EAC seraient incapables de résoudre ce problème ? Qu’est ce qui empêcherait à l’EAC de dire au Burundi qui est membre de l’organisation de chasser ces éléments rebelles rwandais de son territoire et de ne plus autoriser d’autres éléments de passer par son territoire pour aller attaquer son voisin ? Et si les FDNB seraient incapables de les combattre, pourquoi ne pas demander à l’EAC d’organiser une force qui pourrait le faire au profit des deux peuples ? Des réunions au niveau sécurité (chefs des services de renseignements) et politique (chefs de la diplomatie) se sont déroulées sur la frontière Gasenyi/Nemba. Qu’est ce qui a empêché que les deux parties convergent sur l’organisation des opérations conjointes pour chasser ces éléments des forces négatives qui ont érigé positions depuis longtemps dans la Kibira à partir d’où ils lancent des assauts sur le Rwanda ? De toutes les façons, ce ne sont pas les moyens et les hommes qui manquent, il y a manque de volonté.
Le Rwanda n’a aucun intérêt que ces hommes restent dans ces positions pour continuer à perturber la sécurité de ses citoyens. Le Burundi est entre la marteau et l’enclume. Il doit trouver ridicule le fait de soutenir au grand jour des éléments qui attaquent son voisin. Mais, la clique militaire du cnddfdd a des liens étroits avec ces génocidaires rwandais, ils ont traité ensemble depuis longtemps des dossiers de minerais et achats d’armes, il leur est difficile de se séparer d’eux. Le pouvoir de Gitega doit les appuyer pour arriver à leur objectif. Pourront ils l’atteindre ? Quand ? Personne ne sait. Que pourrait-il se passer si le Rwanda décidait un jour de faire valoir son droit de poursuite ?
URN HITAMWONEZA alerte encore une fois le peuple burundais pour qu’il se lève le plus rapidement possible pour barrer la route à ces leaders qui veulent provoquer une nouvelle guerre qui risque d’être la plus sanglante de l’histoire. Ce sont les citoyens, hutus comme tutsis, cnddfdd comme cnl qui paieront les pots cassés. Agissons vite tant qu’il est encore temps, demain risque d’être trop tard. WhatsApp contact: +31685638237
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