Burundi: Le pouvoir Ndayishimiye Evariste se radicalise dans les divisions ethniques avec sa CVR comme instrument de propagation de la haine ethnique

Burundi: Le pouvoir Ndayishimiye Evariste se radicalise dans les divisions ethniques avec sa CVR comme instrument de propagation de la haine ethnique
Que le président Evariste Ndayishimiye laisse de côté l’hypocrisie, cesse de présenter sa face extérieure aux burundais et à la communauté internationale, avec ses discours alléchants, alors qu’il coordonne dans la distraction totale (mais ça finira par sortir), des équipes d’extrémistes hutus qui planifient par tous les moyens, la radicalisation des hutus contre les tutsis afin de les préparer à les exterminer.
Les préparatifs physiques ont été achevés comme l’a bien dit feu président Nkurunziza ( ikivi ndakigejeje ahashimishije, uwuzonsubirira mu myaka itarenga itatu azoba agitoje= essayons de traduire : le travail est presque à sa fin, dans 3ans , mon successeur l’aura terminé) . Ce n’est pas le développement du pays dont il faisait allusion, loin de là. Ceux qui savent lire entre les lignes ont compris qu’il s’agit du projet d’extermination des tutsis. Et ceci est passé par l’élimination physique quand la moindre occasion s’est présentée, la paupérisation des tutsis pour les ramener à l’état de mendiants (faire échouer leurs projets, ne pas leur donner de l’emploi etc…) , leur humiliation et leur maintien dans une peur panique sans fin. A ce stade, ils ont gagné le jeu. Le gros du travail a été effectivement fait. Evariste Ndayishimiye prépare la phase finale du projet.
Dès son arrivée au pouvoir, Evariste Ndayishimiye a cessé de chanter la bravoure de sa milice imbonerakure (comme il le faisait quand il était encore secrétaire général du cnddfdd), il a même fait semblant de punir ceux parmi eux qui ont commis des crimes difficiles à cacher. Mais, il a activé deux grands instruments de propagation de la haine ethnique ; deux organes pour éveiller la conscience des hutus pour haïr à jamais les tutsis présentés comme les grands ennemis des hutus depuis les temps lointains ; il a bien choisis deux grands zélés qui répondent à ses attentes. Il s’agit de Kenny Claude Nduwimana et Pierre Claver Ndayicariye. Ce président de la fameuse commission Vérité et réconciliation ; CVR (de nom) et le journaliste extrémiste (que Nestor Bankumukunzi du CNC ne reconnait pas), sont bien coordonnés au plus haut niveau de l’Etat. C’est le président Evariste Ndayishimiye lui-même qui peut leur donner des ordres. Et ils sont devenus des hommes très puissants du régime. Imaginez-vous un Kenny Claude Nduwimana qui se permet de menacer de faire limoger des ministres, des directeurs généraux (je vous invite à écouter ses audio qu’il sort lui-même et qu’il ne se gêne pas de diffuser partout). Il est devenu un super homme de l’Etat du Burundi.
Après la publication de nombreux messages d’incitation à la haine ethnique, des messages contenant des injures d’un homme non éduqué envers les tutsis qui sont accusés de tous les maux (et personne au Burundi n’en dit un mot), aujourd’hui, ils sont à une nouvelle étape dans le domaine de la communication : l’utilisation des chansons dans la propagande afin d’inciter les hutus à se venger contre les tutsis. Une chanson en langue nationale (le kirundi) intitulée ‘’ Ntituzobibagira=nous ne vous oublierons pas’’ est entrain de circuler dans tous les groupes dans les medias sociaux. Tout porte à croire que la chanson est l’œuvre de la commission vérité réconciliation dirigée par Pierre Claver Ndayicariye. Elle a été publiée en même temps qu’un discours de Ndayicariye prononcé en province de Makamba, en commune Kayogoro, lors de son travail de recherche, non pas de la vérité, mais en réalité des instruments de propagande ethnique. On l’entend dans son discours quand il dit que sa commission a du travail dans cette région du sud, mais en même temps donne quelques résultats des enquêtes non encore menées dans sa manière de s’exprimer avec des questions qu’il se pose, visiblement ayant déjà des réponses. Sa manière de parler avec éloquence, avec beaucoup d’émotions, montre très bien qu’il a un public cible qu’il veut éveiller ; les hutus.
La fameuse chanson rappelle que des hutus ont été tués en 1965, 1969, 1972, 1988, 1993, parce qu’ils sont hutus, en regardant la forme de leur nez ; que des fonctionnaires, des commerçants, des intellectuels, des élèves hutus innocents ont été coupés en morceaux ; leurs maisons, magasins, véhicules et diplômes récupérés par les tutsis qui les appelaient des criminels. Ils ajoutent dans la chanson qu’un enfant de 12 ans conduisait une dizaine d’hommes hutus vers l’abattoir. Ils demandent au gouvernement d’Evariste Ndayishimiye de leur construire des monuments de souvenir (ils ne mentionnent nulle part qu’un tutsi serait tué dans l’histoire du Burundi).
C’est donc une autre étape dans l’incitation à la haine ethnique que les extrémistes hutus qu’Evariste Ndayishimiye coordonne viennent de franchir. C’est aussi une grand pas vers la finalisation des préparatifs du génocide des tutsis.
Encore une fois, URN HITAMWONEZA se donne la peine de crier, même si les dirigeants actuels ont des oreilles bouchées. Nous disons à Evariste Ndayishimiye et Pierre Claver Ndayicariye, …halte à cette hypocrisie… Cessez ce comportement des pharisiens. Nous vous invitons à lire Mathieu23 : 27,28.
Nous avons toujours dit à tous ceux qui veulent nous entendre que ce qui s’est passé dans l’histoire de notre pays est malheureux, nous le regrettons tous. Nous regrettons aussi que des extrémistes hutus veulent aujourd‘hui s’en servir pour encore une fois attiser la haine ethnique et nous reverser dans les mêmes scènes de violence. Nous avons toujours sollicité une commission d’enquête internationale pour nous aider à mettre la lumière sur tous les évènements sanglants de l’histoire de notre pays, établir les responsabilités, punir les coupables, (qui qu’il soit, mort ou vivant), puis donner la paix aux gens aux mains propres afin qu’ils vivent ensemble dans la paix.
Vous tous, hommes politiques qui ne voulez pas entendre ce message et qui continuez à exploiter ces évènements pour vos intérêts politiques ou privés, tout en incitant encore une fois les burundais à s’entretuer, vous vous exposez à la colère divine. Le message est particulièrement adressé à Evariste Ndayishimiye et sa clique. Dieu d’amour entend vos prières et voit ce qui se cache dans vos cœurs, il observe vos actes. Vous aurez, et ce sans trop tarder, ce que vous aurez mérité (lire Galate6 : 8-10).

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