Burundi : Le pouvoir Evariste Ndayishimiye multiplie des slogans politiques sans aucun fondement logique.
Leta Mvyeyi (un gouvernement considéré comme le parent de tous) -Leta Nkozi (un gouvernement qui est à l’œuvre, qui travaille sans relâche) – Umunwa wose uronke ivyo urya (que chaque bouche ait à manger) – Umufuko wose uronke amafaranga (que chaque poche ait de l’argent).
A voir ces slogans, on dirait que le gouvernement du Burundi est le modèle de tous les gouvernements du monde. Mais tout le monde s’étonne de voir que le pays dirigé par ce gouvernement est classé par le FMI au premier rang mondial des pays les plus pauvres. Pourtant, pour ceux qui connaissent ce pays, il est parmi les pays qui sont toujours verts, un pays qui a une richesse minière extraordinaire, un pays qui a une main d’œuvre laborieuse. Pourquoi alors il serait le plus pauvre de la planète ? La réponse est simple. Parce qu’il manque de leadership éclairé, rassembleur qui se soucie de l’intérêt du pays et de son peuple. La mauvaise gouvernance est le mal qui ronge ce beau pays d’Afrique de l’Est.
Faisons un petit jeu de chiffres : 1er : Burundi avec 267$usa de PIB par habitant, suivi de Soudan du Sud avec 323$usa de PIB par habitant ; le 3eme étant Malawi avec 397$usa de PIB ; le Mozambique occupe la 4eme place avec 431$usa de PIB et la 5eme place est occupée par Sierra Leone avec 471 $usa de PIB, puis vient en 6eme position la RDC avec 478$usa de PIB par habitant et l’Afghanistan vient en 7eme position avec 506$usa de PIB par habitant. Le Rwanda viendra loin en 20eme position avec 820$usa de PIB par habitant et l’Ouganda occupe la 25eme place avec un PIB de 971$usa de PIB par habitant.
Ces chiffres montrent que le Burundi monte sur la première marche de ce triste podium selon les estimations de FMI. Ils prouvent aussi à suffisance que ‘’le gouvernement travailleur’’ que ne cesse de chanter Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire au pouvoir n’est qu’un slogan politique. Qui travaille produit et récolte, il affiche un bilan positif. Selon FMI, le PIB est l’indicateur retenu pour évaluer la production des biens et services d’un pays pendant une période déterminée. Au Burundi, aussi longtemps que le principe ‘’d’un homme qu’il faut à la place qu’il faut’’ n’a jamais été d’application avec la gouvernance du cnddfdd, le bilan sera toujours négatif.
Le gouvernement Evariste Ndayishimiye , Allain Guillaume Bunyoni et Gervais Ndirakobuca est loin d’être un gouvernement ‘’parent pour tous’’ car tous les services de l’Etat sont occupés par les seuls membres du cnddfdd comme si les autres citoyens n’ont aucun droit sur la gestion du pays. Toutes ces ressources humaines devraient contribuer au développement du pays, mais elles sont écartées. Ces leaders non éclaires préfèrent donner des responsabilités aux membres de leur parti même s’ils sont incompétents. Voilà qui fait que la production diminue et le bilan devient négatif. Voilà qui fait que même les partenaires extérieurs ne peuvent pas investir dans un pays avec une mauvaise gouvernance de ce niveau. Le peu qui est produit est mis dans les poches de ces cadres incompétents du cnddfdd, d’autres au sein du parti au détriment de l’intérêt de tous. C’est pour cela que certains leaders du cnddfdd comme Allain Guillaume Bunyoni ont des richesses dont ils ne peuvent pas expliquer la provenance alors que le petit peuple ne peut même pas manger deux fois par jour. Et ils sont appelés abusivement par ces mêmes voleurs des ‘’abanegihugu’’ (des gens à qui appartient le pays). Selon Faustin Ndikumana, le pays ne peut pas se développer tant que le pouvoir reste toujours dans des chicanes politiques. Le pouvoir cnddfdd perd tous ces énergies à courir derrière les tutsis et les hutus de l’opposition pour chercher à les éliminer, les emprisonner ou les forcer à l’exil (alors qu’ils devraient aider dans la production et arriver au développement) dans le seul but de vouloir se maintenir au pouvoir et continuer à piller le peu de ressources du pays.
Comment dans ces circonstances, chaque bouche du burundais pourrait avoir de quoi manger et chaque poche pourrait avoir de l’argent. Cela est vrai uniquement pour ces membres du cnddfdd bien placés qui se relaient dans les places juteuses qui leur permettent de concentrer toutes les richesses du pays dans leurs poches. Ici, il faut souligner que tous les membres du cnddfdd n’ont pas eu des occasions de bénéficier des biens de l’Etat ; certains vivent la misère comme le commun des mortels de tous les burundais moyens
C’est pour cela que URN HITAMWONEZA ne cessera jamais de demander à tous les burundais de s’unir pour se débarrasser le plus vite possible de cette poignée d’hommes et de femmes qui ont pris le peuple en otage et qui s’enrichissent chaque jour quand le burundais moyen est dans la misère et le pays se classe le premier parmi les plus pauvres du monde. Le Burundi est très riche ; il manque de leaders éclairés et visionnaires qui aiment le pays et le peuple. Il a un leadership qui ne pense qu’à son intérêt. Pourtant des patriotes intelligents et compétents, de toutes tendances, sont jetés dans les oubliettes de l’histoire. Nous devons alors nous lever pour chasser ces incompétents et faire valoir le principe ‘’d’un homme qu’il faut à la place qu’il faut ‘’ sans tenir en considération de son ethnie, son parti politique ou sa région de provenance. La raison finira par triompher et les menteurs retrouveront la place qu’il leur faut. Les burundais devraient garder courage et espoir, il ne reste pas beaucoup de temps pour voir le soleil se lever sur ce beau pays devenu un enfer pour la majorité de ses filles et fils.