Burundi : Le non-dit sur la destitution de la Ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme

Burundi : Le non-dit sur la destitution de la Ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme
Elle s’appelle Honorable Immaculée Ndabaneze, elle a été destituée de ses fonctions de ministre par un décret no 100/140 du 01 mai 2021.Les raisons de cette destitution ne sont pas claires dans le décret qui précise néanmoins que ses actes risquaient de compromettre l’économie du pays et de ternir l’image du Burundi. Voilà la raison officielle de sa destitution, mais jusque-là, le président ou ses services n’ont pas encore expliqué au peuple de quoi la ministre Immaculée Ndabaneze est réellement accusée. Des sources concordantes affirment qu’elle a été mise sous interrogatoire au SNR depuis le samedi le 01 mai 2021.
Les informations qui circulent partout disent qu’elle serait accusée d’avoir vendu un avion d’Air Burundi à une société sud-africaine et aurait détourné cet argent. Ce n’est pas tout l’argent qui aurait été détourné, mais nos sources disent qu’une partie n’aurait pas été versée dans les caisses de l’Etat. On saura combien le moment venu. L’information qui disait qu’elle l’aurait vendu sans autorisation du gouvernement est démentie par beaucoup de sources qui disent que la question avait été discutée au sein du conseil des ministres qui avait autorisé cette vente.
Soulignons que l’avion dont il s’agit était le dernier de la société Air Burundi dont le dernier vol a eu lieu en 2009 et la société est restée de nom sans avion ; tout son personnel ne faisant que vendre uniquement les tickets. Cet appareil aurait été vendu en décembre 2020.
Le 4 février 2021, a été créée une nouvelle compagnie aérienne appelée Burundi Airlines qui est née de la fusion entre l’ancienne Air Burundi et la SOBUGEA (société burundaise de gestion des entrepôts et d’assistance des avions en escale). Dans cette nouvelle compagnie, l’Etat contrôlera 92%, tandis que la société d’assurance SOCABU détient un capital de 4%, tout comme la succession de l’ancien transporteur belge Sabena.
Dans un pays où les malversations et la corruption sont devenues comme un cancer dans son économie, beaucoup d’observateurs doutent fort que cette nouvelle compagnie va réellement naître et fonctionner comme les autres compagnies connues d’Afrique. Tellement le pouvoir cnddfdd a vendu d’avions et acheter d’autres qui n’ont jamais fonctionner. C’est très ridicule. Le falcon 50 a fait couler beaucoup d’encre et de salive, rien n’a été fait. Le pouvoir cnddfdd l’a vendu, l’argent aurait été utilisé pour rembourser certaines dettes contractées lors du maquis. Un avion du président a été acheté avec l’argent tiré de la mission AMISOM, avec très peu d’heures de vol, il n’a pas eu l’autorisation de vol car sa licence était presque à la fin ; il se trouve actuellement à l’aéroport Melchior Ndadaye. Là se trouve aussi un autre avion qui aurait été donné par la Chine et qui n’a pas non plus volé. Probablement que la Chine l’aurait donné en échange d’autres exploitations au pays ou des livraisons de biens non encore connus. La Chine a aussi fourni des drones qui n’ont pas servi le pays car l’armée croyait avoir commandé des drones de combat, elle a été surprise à leur arrivée. On ne parle pas des hélicoptères qui ont été achetés mais qui n’ont jamais volé.
Un autre dossier non moins important qui serait d’ailleurs la vraie raison de la destitution de la ministre Immaculée Ndabaneze serait le sel qui a été donné comme aide au Burundi par l’Egypte. Quand ce sel a été débarqué au Burundi, il a été remarqué qu’il ne remplissait pas les normes. Il a été suspendu pour la consommation. La ministre aurait alors révélé ce secret alors que le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye voulait probablement changer d’emballage pour le vendre. L’argent qui proviendrait de ce sel était destiné à protéger le port de Bujumbura des récentes montées des eaux du lac Tanganyika. Quand le décret de destitution parle du risque de compromettre l’économie du pays et de ternir l’image du Burundi, c’est probablement de cela dont il s’agit.
On saura alors plus sur les deux dossiers qui seraient à la base de la destitution de la ministre. Elle est peut-être un bouc émissaire alors qu’il y a d’autres personnes derrière ce dossier ou d’autres raisons cachées ; tout semble être organisé par le pouvoir pour montrer à l’opinion nationale et internationale que le président Evariste Ndayishimiye est déterminé à combattre les malversations et la corruption dans son pays. Ce qui n’est pas vrai car les grands voleurs sont autours de lui et sont plus puissants que lui ; il ne fait que se lamenter devant les micros et les caméras, mais il ne peut même pas leur adresser un mot au risque de se voir éjecté de son fauteuil.
URN HITAMWONEZA ne fait que rappeler au peuple burundais qu’il ne faut pas attendre un développement du pays quand on a des leaders qui ne se démarquent que dans des crimes de sang et des crimes économiques. Encore une fois, la solution est unique : se débarrasser de ces faux leaders pour laisser cette place aux compatriotes et rassembleurs qui peuvent mettre ensemble toutes les forces vives de la nation et les capitaliser. Et ils sont nombreux et de toutes les tendances. A chacun de faire des efforts pour arriver à ce transfert de pouvoir. Ensemble, nous y arriverons. WhatsApp contact: +31685638237
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