Burundi : Le mode de gouvernance de la Maison Shalom en exil n’est pas différent de celui du pouvoir de Gitega.

Burundi : Le mode de gouvernance de la Maison Shalom en exil n’est pas différent de celui du pouvoir de Gitega.
Nous revenons sur le dossier de la centaine d’étudiants qui sont dans la détresse totale après la décision non fondée de la Maison Shalom de suspendre leurs bourses sans raisons convaincantes. Marguerite Barankitse a décidé de faire silence radio sur ce dossier ; peut-être qu’il lui est difficile de communiquer sur une décision prise sous effet de la colère, sans analyse approfondie. Ou bien encore, il serait possible qu’elle se dise qu’elle a pris une décision et que personne ne peut la contredire et qu’elle n’a pas à s’expliquer. Les dictateurs se retrouvent partout.
Il nous est difficile de connaitre les vraies motivations puisqu’elles n’ont pas été dites ; nous avons alors raison d’avancer des hypothèses. Les seuls semblants de justifications qui nous aident à faire nos analyses viennent des correspondances de Richard Nijimbere, directeur pays de Maison Shalom. La première était faite entre lui et un des étudiants dans laquelle il les accusait d’avoir rejoint les campus avant la réponse de renouvellement de leurs bourses. Elle était ainsi libérée : ‘’vous saviez également qu’il fallait attendre la réponse de la Maison Shalom. Le fait que vous avez alors décidé unilatéralement de regagner le campus sans attendre la réponse signifie que vous vous engagez à prendre en charge votre formation sans l’aide de la Maison Shalom, étant donné que vous avez décidé de l’ignorer’’.
La seconde ressemble à cette première. C’est une lettre officielle de la Maison Shalom signée Richard Nijimbere où il informe le Vice- Recteur de l’INES Ruhengeri que tous les étudiants qui ont rejoint le campus en octobre 2020 n’auront pas l’appui de la Maison Shalom sauf Dushime Anitha, Kazungu Barthez et Nzeyimana Arlette. Pourquoi ces exceptions ? Nous apprenons qu’ils ont des relations directes ou indirectes avec certains membres du personnel de la Maison Shalom . Nous y reviendrons
Soulignons que ces étudiants ont eu l’ordre d’écrire des lettres individuelles de demande de renouvellement de leurs bourses et l’ont fait sans en être convaincu car cette convention se fait au début de l’année académique, au moment où ils étaient dans la dernière période de l’année. La réponse a tardé et quand les campus ont rouvert, ils se sont présentés à l’université pour commencer les cours en attente de la réponse car, d’après leurs dires, la convention précise que si un étudiant ne suit pas à la rigueur les exigences de l’Université, il perd automatiquement l’avantage de bénéficier de l’appui de la part de la Maison shalom (voir article 3 : engagements de l’étudiant, point b et c, plus le NB).
Si c’est réellement cette raison de se présenter aux campus avant la réponse de Maison Shalom est la seule qui est à la base de cette suspension des bourses d’une centaine d’étudiants, nous disons haut et fort qu’elle est non fondée, insensée, voire même fantaisiste.
Une certaine opinion- qui ne parvient pas à comprendre comment quelqu’une, qui avait fait une bonne initiative de chercher des fonds pour appuyer les jeunes réfugiés dans leurs études, se lève un jour et décide de les abandonner au moment où ils étaient à la fin de leurs formations universitaires,- avance d’autres motifs. En effet, l’opinion dit que Maggy aurait piqué une colère quand elle a vu des gens pour lesquels elle avait payé des bourses d’études, et qui avaient même terminé les universités, se faire inscrire les premiers pour retourner au pays natal. Elle aurait même appelé au téléphone certains d’entre eux avec qui ils ont échangé des mots qui ne sont pas bons à entendre. Nous estimons qu’elle n’ignorait pas que c’est une décision individuelle de retourner dans son pays et en plus, qu’elle sait que les gens n’ont pas fui la même chose. Peut-être que ceux-là avaient fui la pauvreté, qu’ils n’avaient pas des fonds pour payer leurs études, et voilà ils ont trouvé un bienfaiteur en exil. Humour ! C’est leur plein droit alors de retourner dans le pays. Ce qui reste incompréhensible par contre, c’est comment les autres étudiants seraient victimes de cette situation.
La plupart des réfugiés ont fui la mauvaise gouvernance du pouvoir cnddfdd ; ils ont fui un pays où il n’y a pas de justice, où chacun peut tuer qui il veut sans s’inquiéter, où les gens sont emprisonnés arbitrairement, où ne reçoivent des avantages que seuls les membres de ce parti ou leurs amis. Il est étonnant et frustrant de voir que des décisions au sein de la maison Shalom sont prises de façon arbitraire, des décisions injustes et injustifiées, des décisions dictatoriales : ‘’ je suis le seul maitre, je fais ce que je veux, personne ne peut me contredire’’ ; de telles idées sont d’une autre époque, surtout que la Maison Shalom gère des fonds qui viennent d’autres partenaires extérieurs bien connus. Le népotisme ne fait que salir le nom de la boîte. On risque de dire que ce que certains ont fui l’ont retrouvé en exile car certains burundais en exil affichent les mêmes agissements que ceux de la clique militaire au pouvoir à Gitega.
URNHITAMWONEZA estime que la Maison Shalom a tout avantage à se ressaisir et honorer ses engagements avant que des gens ne soient obligés à penser à des actions en justice pour violation des conventions et pour avoir causé des torts aux étudiants sans raisons valables. Le favoritisme observé au sein de cette ONG risque de lui faire perdre toute sa crédibilité et son avenir en dépend. WhatsApp contact: +31685638237
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