Burundi : Le CNDDFDD vend au PAM tous les produits vivriers et laisse la population burundaise en famine.
C’est du jamais vu au Burundi. Le programme alimentaire mondial, PAM, était longtemps connu comme une organisation internationale qui porte secours aux peuples en situation de famine en leur accordant des produits vivriers leur permettant de vivre en attendant des jours meilleurs. Aujourd’hui, cette organisation a signé des accords avec le pouvoir cnddfdd d’acheter tous les produits vivriers (surtout les céréales) au Burundi pour les livrer, soit au Burundi ou ailleurs, on ne sait jamais. Si c’est pour les acheter et les donner aux burundais, pourquoi d’abord les retirer de cette population qui, aujourd’hui est dans une nécessite alimentaire absolue ? Si c’est pour les acheminer dans d’autres pays, ça serait la catastrophe.
Qui est derrière cette action ? Il ne faut pas chercher de midi à 14 heures ; c’est bien entendu le pouvoir cnddfdd. Ces leaders qui ne se soucient jamais de l’intérêt de la population burundaise dont ils sont sensés guider, orienter, diriger, veiller sur leur bien-être ; mais qui, au contraire, mettent en avant leurs intérêts personnels. Ils ont initié une organisation appelée ANAGESSA (Agence Nationale de Gestion du Stock de Sécurité Alimentaire ; créée en 2018), à travers laquelle tous ces produits vivriers devront passer pour être ensuite vendus au PAM. C’est cette organisation qui va acheter ces produits à bas prix au sein de la population et les revendre au PAM à un prix élevé, de façon à dégager un intérêt remarquable qui sera partagé entre ces faux leaders cnddfdd. Certaines sources d’information disent qu’au moins 6000 tonnes de graines de maïs, 1200 tonnes de riz et 800 tonnes de haricot ont été déjà collectées au cours de ce mois de juin 2022. Avec une population agricole à grande majorité analphabète, quand quelqu’un injecte en eux de l’argent, ils préfèrent tout vendre, jusqu’aux semences ; ils ne prennent pas beaucoup de temps de réfléchir sur leur lendemain. Ce sont les leaders, leurs chefs, qui devraient normalement les éclairer. Malheureusement, ils ont la malchance d’être dirigé par des femmes et hommes du cnddfdd sans vision.
Derrière cet appât de l’argent, il faut savoir que le cnddfdd a initié depuis longtemps le système de paupérisation dans le cadre de ses stratégies pour se maintenir au pouvoir.
En effet, ce régime tyrannique a développé un phénomène d’appauvrissement continuel et progressif ayant aggravé la pauvreté liée à la réduction accablante des activités économiques et la précarité des conditions de vie des burundais.
D’une part, ce phénomène affecte principalement la population qui croupit dans la misère depuis belle lurette et d’autre part, il entraîne évidemment un abaissement considérable de la part absolue du revenu national qui va aux salariés, accompagné d’une baisse importante du niveau de vie et caractérisé par une instabilité économique et un endettement permanent sans précédent.
Un cœur flétri par la pauvreté n’a d’autre sentiment que celui de la misère disait Antoine Léonard Thomas. C’est ainsi qu’à travers ce phénomène, le CNDD-FDD veut entraîner et maintenir les burundais dans le gouffre afin de les soumettre à une vie misérable de gueuserie.
Aussi, cette stratégie machiavélique compromettant gravement la dignité humaine et le statut moral, vise à museler la presse en vue d’étouffer toute voix qui s’élèverait pour condamner l’oppression et les crimes graves commis par ce pouvoir
C’est pour cette raison que personne n’ose soulever le petit doigt pour dire non à ce phénomène. Ni la presse, ni la société civile, encore moins les membres de l’opposition, personne n’ose dire un mot.
Il est aussi surprenant de voir le PAM accepter de signer de tels accords sachant bien qu’ils portent atteinte à la santé alimentaire de la majorité de la population burundaise.
URN HITAMWONEZA lance un cri d’alarme à toutes les âmes de bonne volonté, qui se soucient encore du bien-être de toute la population burundaise sans exclusion, de crier fort pour faire arrêter ce phénomène. Nous demandons aux agriculteurs burundais de cesser de vendre toute leur récolte ; de penser plutôt aux jours à venir car, demain, même ceux qui ont de l’argent ne trouveront pas où acheter ces produits devenus rares sur le marché mondial suite à la guerre en Ukraine. S’il vous plait, n’écoutez pas ces leaders cnddfdd qui cherchent leurs intérêts, faites plutôt des réserves pour l’avenir de vos familles
A tous ceux qui aiment le Burundi, vous êtes sans ignorer que ce pays n’aura jamais de paix et de développement tant que le cnddfdd (qui tue, qui exclue, qui divise les gens, qui emprisonne ou fait exiler des ressources humaines, qui pille le peu que le pays dispose comme ressources financières) sera encore au pouvoir ; et par conséquent, toutes les stratégies sont bonnes pour libérer ce peuple.