Burundi : Le Burundi n’aura pas de paix et de progrès sans autorité forte à l’image du Prince Louis Rwagasore.
Le Prince Louis Rwagasore est parti trop tôt. Le Burundi avait besoin de lui pour transformer la société burundaise pour laquelle il s’est battu avec des principes d’unité et de développement social. Le discours qu’il a prononcé après la victoire du parti Uprona aux législatives de 1961 reste d’actualité jusqu’aujourd’hui. Moses Isegawa disait : ‘’Le vrai chef prononce des paroles de sagesse et sème des graines d’autorité ‘’.
Aujourd’hui, nous axons notre réflexion sur l’importance de l’autorité dans la gestion d’un pays car dans son discours, le Prince Louis Rwagasore disait : ‘’mes chers compatriotes, la victoire électorale d’aujourd’hui n’est pas celle d’un parti mais le triomphe de l’ordre, de la discipline, de la paix, de la tranquillité publique. Car sans autorité forte, aucun pays ne connaît l’ordre, la paix, la tranquillité. Sans autorité forte, point de progrès’’.
Le mot autorité est défini comme ‘’l’ensemble de qualités par lesquelles quelqu’un impose à autrui sa personnalité, ascendant grâce auquel quelqu’un se fait respecter, obéir, écouter’’. L’autorité c’est aussi le pouvoir de commander, d’être obéi. Elle implique les notions de légitimité, de commandement et d’obéissance’’’.
Le Burundi a alors besoin des leaders qui incarnent réellement l’autorité, des gens qui s’imposent par leur personnalité, leurs qualités humaines ; des gens qui se font respecter par les valeurs qu’ils défendent et qui les guident : des valeurs d’unité entre burundais, de paix et sécurité pour tous, de tranquillité et de développement social.
Nous avons aujourd’hui des leaders qui n’ont aucune de ces qualités, ce qui fait que nous restons toujours au bas de l’échelle mondiale au niveau du progrès social.
La force de l’autorité du prince Louis Rwagasore résidait dans sa conception d’une société unifiée ; il était un véritable rassembleur. Il avait déjà entendu et vu les effets d’un ethnisme à outrance enseigné et implanté au Rwanda par les colons, et il ne voulait pas que notre pays tombe dans le même piège. Voilà
qu’il a été justement tué par ceux -là même qui voulaient implanter dans notre pays cette politique de divisions ethniques. Et ils ont réussi.
L’idéologie de Rwagasore n’a pas été suivie après sa mort, sinon le pays n’aurait pas connu autant de crises et violences cycliques. La mort du prince a ainsi ouvert la porte aux divisions, à la haine ethnique, à la discrimination, l’humiliation, les exécutions extrajudiciaires, les massacres, les génocides et à l’impunité. Et avec l’impunité, c’est l’insécurité permanente qui s’installe et point de développement.
Les leaders actuels ne peuvent pas inspirer confiance, leur autorité est mise en cause car ils se sont imposés par la force, par un coup d’Etat électoral. Ils sont au pouvoir, mais ils savent eux-mêmes que tout le peuple entier sait qu’ils sont des tricheurs, des bandits, des gens à moralité douteuse. C’est pour cette raison qu’ils tentent de s’appuyer sur les divisions ethniques pour attirer la masse hutue de leur côté, ils prononcent des discours alléchants juste pour essayer de montrer une belle face qu’ils n’ont pas afin de se faire accepter. Malheureusement, de tels discours sans actions concrètes finissent pas les détruire car seront considérés tôt ou tard comme des menteurs. C’est ainsi alors que leur grand souci devient le remplissage de leurs poches, la construction de belles maisons et des villas au village d’origine, l’achat des voitures de luxe et ils conservent le reste de leur argent dans des banques étrangères car ils savent que leur règne ne pourra pas durer longtemps. Ainsi l’autorité forte dont le Prince Louis Rwagasore parlait est juste l’opposé de ce que le Burundi d’aujourd’hui a à sa tête.
URN HITAMWONEZA fait remarquer au peuple burundais que le mal burundais c’est justement le manque d’autorité forte capable de comprendre que l’union fait la force. Les énergies de tous les burundais sont nécessaires pour la construction de notre pays. Au lieu de penser à ce rassemblement de toutes les forces, le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye met tout son temps à planifier l’exclusion et l’élimination de tous les tutsis (un véritable génocide) et des membres du CNL. Il est alors du devoir de tout burundais, conscient qu’avec l’exclusion, point de progrès, d’user de tous les moyens possibles pour barrer la route à ces génocidaires afin de les anéantir et les traduire devant les juridictions appropriées. WhatsApp contact: +31685638237
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