Burundi: L’arroseur risque d’être arrosé
On parle ici du système cnddfdd qui vient d’envoyer officiellement des militaires et des membres de la milice imbonerakure en RDC, soit disant pour appuyer les Forces armées congolaises ( FARDC) pour combattre le M23 qui a déjà conquis une partie du territoire. Trop de mensonges dans ce deploiement et dans le combat que mènent les FARDC.
Le premier mensonge est de dire que les FARDC sont entrain de combattre tous les groupes armés se trouvant sur son territoire. Raison pour laquelle les chefs d’Etat de l’EAC avaient décidé que soit déployée une force régionale dans ce pays. Or, tous le monde sait et même les Nations unies reconnaissent qu’il y a plus de 100 groupes armés dans ce pays. L’armée congolaise, appuyée par les forces onusiennes, la Monusco, ont passé plus de 20 ans sans arriver à les déloger de leurs positions. Manque de moyens ou manque de volonté ? Chacun connait la réponse.
La face cachée des autorités congolaises et des forces onusiennes a été dévoilée quand il a été mis au grand jour la collaboration entre la Monusco, les FARDC, les FDLR et certains groupes extrémistes mai mai pour combattre le M23 que les mêmes racistes extrémistes qualifient de groupe composé par des tutsis et appuyé par le Rwanda. Pourquoi se coaliser et se concentrer uniquement sur le M23 quand il y a une multitude d’autres groupes armés ? Derrière cette attitude se trouve l’idéologie de génocide des tutsis que les FDRL ont continué à propager dans l’impunité totale dans ce pays. C’est pour cela que les militaires congolais tutsis, les tutsis congolais rwandophones, les banyamulenge, et même les réfugiés burundais tutsis sont régulièrement pourchassés par ces racistes dans le but d’en tuer le maximum possible. Et c’est pour la même raison que le pouvoir cnddfdd héberge l’Etat-major des FDLR/FLN et leur donne une base arrière dans la kibira en vue de perturber la sécurité du Rwanda voisin. C’est le même pouvoir cnddfdd qui vient de prendre le devant en envoyant des troupes en RDC en appui aux FARDC. A noter qu’en plus des militaires et imbonerakure envoyés officiellement le 15 Aout 2022, un autre bataillon de militaires et des imbonerakure s’y trouvaient officieusement depuis novembre 2021 soit disant pour combattre les RED TABARA.
Deuxième mensonge éhonté : les médias disent que ces militaires burundais sont déployés dans le cadre de la force régionale décidée à Nairobi par les chefs d’Etat de l’EAC. Il avait été annoncé dès sa conception qu’elle sera sous le commandement Kenyan. Pourtant, cette force n’est pas encore été déployée jusqu’à ce jour. Selon le porte-parole de la force opérationnelle au Sud Kivu, les militaires burundais seront sous le commandement des FARDC car elles seront en appuis à ces dernières. Que les gens ne pensent pas que c’est parce que le président Evariste Ndayishimiye est actuellement président de l’EAC qu’il a été le premier à déployer ses hommes en RDC. Loin de là ; ce deploiement anticipé par rapport aux autres pays est le résultat des entretiens que le président Burundais a eu avec son homologue Antoine Felix Tshisekedi lors de sa visite de 5 jours au Burundi en mai 2022. Le Burundi risque de se retrouver seul à déployer ses hommes dans ce pays. Il a déjà de bonnes relations avec les FDRL/FLN, alliés des FARDC ; ils pensent avoir plus de facilité à perpétrer le génocide des tutsis en RDC et ailleurs dans la région ; mais la chose ne leur sera pas facile. Nous y reviendrons.
Un autre mensonge dans ce deploiement est en rapport avec les effectifs des militaires récemment déployés à l’Est de la RDC. Les médias ont parlé de 630 militaires ; mais notre source d’information nous parle de 1000 militaires qui auraient été préparés pour cette mission. Ils proviendraient du 111eme Bn, moins les malades, les prochains retraités et les infirmes ; ceux-là ont été remplacés par des éléments extraits du 212eme Bn, 112eme Bn, PM et EMR. Initialement, ces militaires burundais devraient être déployés dans le Nord Kivu. Uvira serait-il seulement un premier point de chute pour continuer après leur chemin ? On le saura.
Pourquoi cacher les vrais effectifs ? L’hypothèse la plus probable est que tous les 1000 militaires préparés aient été tous déployés en RDC et que les 370 iront compléter les militaires et imbonerakure qui étaient déjà en opération dans ce secteur où ils disent qu’ils recherchent les Red Tabara et qui auraient déjà, selon certaines sources, subis des pertes énormes( les FDNB et imbonerakure).
Faudrait-il attendre des résultats sur le terrain de combat après ce renfort aux FARDC envoyé par le pouvoir cnddfdd ? Loin de là. Pourquoi ? Parce que de un, ce n’est pas leur objectif. Officieusement, cette force est envoyée pour se coaliser avec les FARDC, les mai mai, les FDLR, pourquoi pas les ADF pour , pensent- ils écraser le M23 qualifié à tort de mouvement à majorité constituer de tutsis. Nous leur disons que c’est une pure illusion. Ce ne sont pas ces imbonerakure et ces militaires burundais, mal équipés et mal entrainés, sans cohésion et sans discipline, qui changeront le rapport de force sur terrain de combat. Ce qui est encore grave est qu’ils seront sous le commandement des FARDC ; ils feront comme ces dernières ont l’habitude de le faire : se replier devant un feu nourris et laisser tout leur équipement sur place. Le risque est grand qu’aucun de ces militaires burundais ne retournent au pays s’ils sont engagés dans ce combat. Que les parents qui savent que leurs enfants sont partis dans cette mission en RDC préparent déjà leur deuil ; ils ne verront même pas les cadavres des leurs. De deux, le seul espoir de les revoir est qu’ils soient déployés non pas pour combattre, mais pour juste occuper un terrain et extraire des minerais, (comme le font la plupart de groupes armés) pour remplir les poches du président Ndayishimiye et certains leaders influents (militaires et civils) qui l’ont mis en place (après la triche des élections 2020).
URN HITAMWONEZA rappelle encore à tous ceux qui veulent l’entendre, que le cnddfdd est à la base de l’insécurité qui règne dans la sous-région des grands lacs car le Burundi, sous son pouvoir, est devenu le poste de commandement des forces génocidaires qui cherchent toujours à parachever le génocide des tutsis dans la région. Au Burundi, ce n’est pas une affaire compliquée, il suffit d’un petit déclencheur pour que tous les tutsis et les hutus de l’opposition se retrouvent tous encerclés et massacrés en une nuit. Tous les recensements nécessaires ont été faits ; chaque imbonerakure a un certain nombre de ménages à massacrer dans son viseur. Détrôner le cnddfdd et détruire complètement le système est l’une des solutions de tous les problèmes de sécurité qui minent cette sous-région.
L’Union Africaine ainsi que les membres de la Communauté Est-Africaine devraient
1- Limoger le Président Ndayishimiye du Burundi de ses fonctions comme dirigeant de cette Communauté: quel leadership peut-on attendre de quelqu’un donc son pays est classé le premier pauvre pays du monde? Que peut-on demander de bien à un président qui envoie sa population affamée, manger des vers de terres et des mouches?Veut-il propager ses idéologies racistes contre les Tutsis? Il a volé les élections et sa récompense: lui donné un tel poste? Le Burundi ne parvient même pas à payer sa contribution à l’EAC? Quel image donnons-nous au monde? Que les Institutions Africaines comme EAC et AU récompensent de tes hommes? Où sont passés les hommes et femmes intègres en Afrique. Ô Africa, que faisons-nous de toi?