Burundi : La suspension des contrats miniers par le président Evariste Ndayishimiye risque de précipiter sa mort.
Il l’a déclaré maintes fois, il l’a répété au 01 juillet 2021, lors de la célébration du 59eme anniversaire de l’indépendance du Burundi. Comme il aime parloter, il nous est difficile de savoir ce qui est dit avec sérieux ou si c’est de la blague ; les burundais sont habitués aux paroles de bonnes intentions non jamais mises en œuvre. On ne sait donc pas si réellement le président Evariste Ndayishimiye aura le courage de suspendre tous les contrats miniers qui ne procurent rien au trésor public, mais qui enrichissent leurs signataires (aussi bien burundais qu’étrangers) ainsi que leurs commissionnaires (ceux-là sont les plus hauts fonctionnaires de l’Etat ou des membres très influents du système cnddfdd). Les intentions sont bonnes car il est tout à fait ridicule qu’un pays comme le Burundi qui regorge autant de ressources minières dans son sous-sol soit le plus pauvre du monde. Cela montre réellement qu’il manque de leadership qui aime le pays, mais que toutes les richesses du pays se retrouvent dans des mains d’un groupe d’individus qui deviennent finalement plus riches que le pays ; l’exemple le plus criant étant celui du premier ministre Allain Guillaume Bunyoni qui ne sait pas exactement la valeur de ses richesses. Pourtant, il a été le premier à alerter les deux chambres réunies sur le vol des minerais terres rares au Burundi comme s’il n’était pas au courant de ce qui se faisait dans ce domaine après tant d’années d’exploitation. Nos hommes politiques se croient seuls intelligents comme si tous les autres sont des idiots. Comment des minerais peuvent être exportés à l’étranger pendant trois à cinq ans à l’insu des services de renseignement ? Impossible. Pouvons-nous dire que Evariste Ndayishimiye, avant d’être président, n’était pas au courant de tels dossiers ? Impossible, car il était secrétaire général du parti au pouvoir, il ne peut en aucun cas ignorer de tels dossiers. Peut-être qu’il n’en recevait pas de dividendes, raison pour laquelle il commence à crier et à annoncer des mesures dont il ne sait même pas les détails de leur mise en œuvre.
Si le président devenait au moins une fois sérieux et qu’il soit réellement engagé à s’aventurer sur ce terrain, s’il est intelligent, il devrait se munir de grands conseillers juridiques, sinon suspendre de tels contrats de façon unilatérale risque de provoquer de grandes pertes pour le pays.
Autre aspect de ce dossier et qui est le plus dangereux est que Evarsiste Ndayishimiye, s’il y met la main, il sera sans doute brulé ; en termes clairs, il a plus de malchance d’y laisser sa peau. Ces hommes ont acquis beaucoup de moyens ; ils ont trop de lobbies partout ; ils sont capables de corrompre n’importe qui, jusqu’aux amis intimes d’Evariste Ndayshimiye. Inutile de dire qu’ils ont aussi des éléments au sein de sa garde rapprochée. Tout ceci pour dire que sa vie serait en danger s’il touchait à un seul dossier dans ce domaine. Sa seule chance est qu’il sait qu’il a gagné les cœurs des plus faibles (le petit peuple et ceux qui ne le connaissent pas) en leur racontant des histoires et qu’ils y croient alors que lui sait d’avance que rien de ce qu’il a dit ne sera mis en application.
URN HITAMWONEZA rappelle encore une fois au peuple burundais qu’il ne devrait s’attendre à rien de concret sur les déclarations du Président Evariste Ndayishimiye. Il parle et d’autres refusent d’exécuter ; et tout s’arrête là, pas de suite. Il est alors clair que ce système qui joue un pareil jeu malhonnête ne mérite que d’être chassé pour être remplacé. C’est à ce seul moment qu’ils pourront être traduit en justice pour les crimes de sang et les crimes économiques dont ils sont coupables. Nous devons alors nous lever comme un seul homme pour réussir ce pari.
Qui renverserait des bandits soutenus par la France, la Chine et la Russie à l’ONU, par cette même France à l’UE, par la Tanzanie, l’Uganda et le Kenya à la EAC, par les pays africains satelites de toujours la même France à l’UA à Addisabeba?
Si jamais de véritables patriotes burundais se mettaient ensemble dans un vrai front commun, je les rejoindrais le même jour par tous les moyens en ma possession!
Qui renverserait des bandits soutenus par la France, la Chine et la Russie à l’ONU, par cette même France à l’UE, par la Tanzanie, l’Uganda et le Kenya à la EAC, par les pays africains satelites de toujours la même France à l’UA à Addisabeba?
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