Burundi: La suspension des bourses d’études aux réfugiés par la Maison Shalom contente le pouvoir de Gitega(3eme partie)

Burundi: La suspension des bourses d’études aux réfugiés par la Maison Shalom contente le pouvoir de Gitega
(3eme partie)
Nous ne cesserons jamais de plaider pour ces jeunes étudiants réfugiés burundais qui sont jetés dans la rue par leur seule Maman qui leur restait, la Maison Shalom , avec sa fondatrice Marguerite Barankitse, en suspendant leurs bourses d’études pour des raisons jusqu’ici obscures. La maman n’a pas donné de raisons valables de cette rupture brusque. Les seuls documents consultés sont des e-mails échangés entre certains responsables de la maison shalom avec certains étudiants ; des correspondances que nous ne pouvons pas qualifier d’authentiques, jusqu’à avoir la réponse à la question de la bouche de Marguerite elle-même, la maman des enfants abandonnés.
Quelle est cette raison valable qui puisse pousser une maman à abandonner plus de 70 de ses enfants ? La bible nous dit que même un berger qui perd une seule brebis parmi une centaine laisse les 99 et consacre tout son temps à chercher celle qui est perdue jusqu’à la retrouver. Quand il la récupère, il fait une fête extraordinaire.
Ce langage imagé de la Bible veut parler de nous les pécheurs. Dieu ne nous abandonne jamais même si nous péchons tous les jours. Quel péché ces malheureux étudiants auraient ils commis pour mériter une telle sanction ? Nous ne pensons pas que c’est celui que nous avons trouvé dans un extrait d’un e-mail du directeur pays de la Maison Shalom, Nijimbere Richard : ‘’ vous saviez également qu’il fallait attendre la réponse de la Maison Shalom. Le fait que vous avez alors décidé unilatéralement de regagner le campus sans attendre la réponse signifie que vous vous engagez à prendre en charge votre formation sans l’aide de la Maison Shalom, étant donné que vous avez décidé de l’ignorer’’. Jugez en vous-même.
Ce péché suffit-il pour arrêter la vie d’un si grand nombre de jeunes burundais, rescapés du génocide que le cnddfdd est en train d’exécuter contre les tutsis et les hutus de l’opposition au Burundi, et qui avaient eu la grâce de Dieu de fuir ces criminels et d’avoir les possibilités de continuer leurs études dans l’espoir de retrouver une vie meilleure ? N’y aurait-il pas plutôt une autre raison derrière ? Pourquoi la Maison Shalom ne veut-elle pas donner une lumière sur cette question ? Nous apprenons que le chargé de la communication de cette organisation aurait promis de s’exprimer sur le cas au courant des jours à venir. Ce qui nous pousse aussi à nous poser beaucoup d’autres interrogations. Pourquoi prendre un temps si long pour éclairer l’opinion au moment où les enfants du pays sont dans l’impasse ? Quels calculs la Maison Shalom devrait-elle faire avant de communiquer ? Où est allée la maman de ces enfants qui pleurent sans trouver quelqu’un pour les consoler ? Serait-elle au courant de cette détresse des enfants sans réagir ? Nous ne le pensons pas.
Préoccupés par ce problème, nous arrivons même à penser que Marguerite Barankitse n’est pas jusqu’ici au courant de ce cas, que le temps dont le chargé de communication a donné servira d’aller lui expliquer le pourquoi de cette cruelle décision, pour, nous l’espérons, pouvoir la changer pour l’intérêt de nos pauvres frères étudiants. Nous poussons loin le doute jusqu’à imaginer si parmi le personnel de la Maison Shalom, il n’y aurait pas d’infiltrés qui rouleraient pour le compte du cnddfdd dans le but de semer le désordre au sein de cette organisation et discréditer par voie de conséquence Marguerite Barankitse, devenue ennemie numero1 du cnddfdd (d’après le pouvoir de Gitega) malgré les bienfaits qu’elle a faits pour eux quand ces criminels étaient encore au maquis. Nous poussons cette réflexion très loin car étant humains, nous ne parvenons pas à comprendre comment des personnes normales puissent prendre une telle décision qui équivaut pour nous, et là nous pesons nos mots, à ligoter, torturer et tuer plus de 70 jeunes réfugiés burundais, comme le ferraient les criminels du cnddfdd.
URN HITAMWONEZA espère que la Maman Marguerite sortira du silence le plus tôt possible ou tout simplement changera cette mauvaise décision. L’enfant prodigue a bénéficié du pardon de son père, il est redevenu enfant de la maison comme les autres et a bénéficié des biens familiaux comme les autres après avoir gaspillé sa part à l’étranger. Ces jeunes étudiants n’en sont pas arrivés là si on tient compte du péché que leur colle Richard Nijimbere. Ils méritent le pardon comme Dieu nous pardonne tous les jours, nous les pécheurs. En attendant ce pardon, ou toute autre communication sur ce dossier, nous devons d’ores et déjà penser comment soutenir ces étudiants au cas où la décision serait maintenue. La réponse que la Maison Shalom donnera pour toutes ces questions que l’opinion se pose nous donnera d’autres voies pour poursuivre le dossier jusqu’au bout. WhatsApp contact: +31685638237
Email: [email protected]  Twitter: URN HITAMWONEZA
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2 thoughts on “Burundi: La suspension des bourses d’études aux réfugiés par la Maison Shalom contente le pouvoir de Gitega(3eme partie)

  1. Vraiment il fallait que la maman sort de son silence pour ne pas tomber dans le piege que je dirais meme du pouvoir de Gitega car laisser ces jeunes comblerait le cndd fdd

  2. Peut étre que ces enfants ont commis une ou autres erreur(s) ,on ne sait jamais!!
    Mais la seule qu’on les accuse n’est pas gràve jusqu’à ce qu’ils soient punis ainsi!!Que la maman sorte de cette silence absolue!
    Donc si c’est possible la maman aurait pris un court bâton!!comme le proverbe Kirundi: »Umuvyeyi aca inkoni ndende akagukubita ngufi!!

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