Burundi: La milice imbonerakure du cnddfdd mérite-t-elle vraiment d’être soutenue comme le dit Antonio Guterres ?
La réponse est d’emblée Non avec grand N. Du moins dans son ensemble, cette milice n’est pas à soutenir, elle est à arrêter et traduire en justice avant toute autre chose. Nous ne sommes pas du tout pour la globalisation ; nous osons espérer que malgré que rien de bon ne leur a été enseigné, il y ait de mauvais élèves qui suivent par effet de groupe et qui n’ont pas trempé dans les crimes dont cette milice est coupable. Ceux-là, s’ils existent réellement peuvent être éligibles au programme d’Antonio Guterres.
Reprenons l’extrait du rapport du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres sur le Burundi, transmis au Conseil de sécurité des Nations unies en date du 2 novembre 2020. Dans sa partie ‘’ Observations et recommandations’’, sur le point ‘’ conditions de sécurité’’, nous lisons :
‘’ Le rôle des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir, le CNDD- FDD, dans la sûreté et la sécurité publiques reste un point de controverse parmi les Burundais et Burundaises. Avec l’accord du Gouvernement, l’Organisation des Nations Unies pourrait aider les autorités à faire face à ces préoccupations, en apportant un soutien aux activités qui facilitent l’insertion socioéconomique des membres des Imbonerakure. Si besoin, des programmes spéciaux de collecte d’armes pourraient être conçus pour assurer une paix et une sécurité durables dans le pays et la région’’.
Avec tout le respect que nous devons à cette très haute autorité, nous nous permettons, non pas de corriger ce qui a été écrit par ses services, mais de montrer, selon notre point de vue, où se trouve la vérité, et ce qui devrait être fait pour l’intérêt de tous les burundais.
Monsieur le Secrétaire Général des NU, nous vous disons sans risque de nous tromper que tant que le cnddfdd sera au pouvoir au Burundi, ses leaders n’accepteront jamais le désarmement de sa milice. Vous l’avez bien écrit : ‘’ avec l’accord du gouvernement’’ ; cet accord du gouvernement pour faciliter l’insertion socioéconomique des imbionerakure vous sera sans doute donné juste pour faire débloquer de l’argent à verser sur les comptes de ce milice pour leur donner plus de forces de continuer leur sale besogne. Les désarmer, s’il y a bonne volonté, serait une question d’heure car le gouvernement dispose des listes des imbonerakure qui ont reçu les armes, colline par colline. Mais, comme nous l’avons souligné ci haut, le pouvoir cnddfdd ne le fera jamais de sa propre volonté, seul un désarmement forcé est la seule solution à ce problème. Et il faut destituer ce pouvoir pour y parvenir car il a été constaté que même le conseil de sécurité décide l’envoie des troupes au Burundi, le gouvernement a dit non, et rien n’a été fait alors que des burundais étaient en train d’être tués en masse par ce même pouvoir. S’il faut demander l’accord des gouvernements avant d’intervenir, le conseil de sécurité des Nations unies ne pourra jamais assumer sa mission de maintien de la paix dans le monde, ou tout simplement n’interviendra jamais dans les pays aux gouvernements voyous qui tuent leurs propres peuples. Demander l’accord du pouvoir cnddfdd pour désarmer la milice qu’il a entrainé et armé lui-même, à laquelle il a ajouté des génocidaires interahamwe qui ont commis le génocide des tutsis au Rwanda en 1994 veut dire s’aventurer à un jeu perdu d’avance. Il va falloir alors séparer le bon gré de l’ivraie si on veut réinsérer les imbonerakure dans la vie socioéconomique : arrêter tous ceux qui ont commis des crimes de sang, les juger et les punir conformément à la loi ; arrêter et désarmer les génocidaires rwandais et les livrer au gouvernement rwandais. Ce sont là des mesures logiques, honnêtes et objectives qui doivent être prises avant de penser aux autres programmes pour ces groupes ; c’est la seule façon d’arriver à une paix durable au Burundi.
URN HITAMWONEZA n’a jamais cessé de montrer à la communauté internationale les crimes que le pouvoir de Gitega ne cesse de commettre au Burundi. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a toujours été alerté sur les préparatifs du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye pour parachever le génocide des tutsis et des hutus de l’opposition au Burundi ; sans oublier son projet de provoquer un génocide des tutsis au niveau régional. Le secrétaire général des Nations Unies ne devrait pas être préoccupé, à l’heure qu’il est, de la reprise de la coopération internationale avec le Burundi, il devrait plutôt se soucier du lendemain des burundais menacés de génocide par le pouvoir en place à Gitega. Fournir des moyens financiers à Evariste Ndayishimiye et sa clique, en le croyant sur les seules paroles alléchantes qu’il ne cesse de lancer juste pour endormir l’opinion, signifie lui donner des moyens de préparer et exécuter le génocide planifié depuis longtemps. Il reviendra à tous ceux qui auront pris l’engagement de l’appuyer d’assumer les responsabilités de tout ce qui se passera au Burundi. WhatsApp contact: +31685638237
Email: [email protected] Twitter: URN HITAMWONEZA
YouTube: TUVAHE TUJAHE TV