Burundi: La Maison Shalom est en train de tuer par la faim des étudiants burundais refugiés au Rwanda.

Burundi: La Maison Shalom est en train de tuer par la faim des étudiants burundais refugiés au Rwanda.
Quand on parle de la Maison Shalom, on parle indirectement de sa fondatrice Marguerite Barankitse que certains ou les plus intimes appellent ‘’Maman Maggy’’ ou ‘’Maggy’’ tout court. C’est elle, sans nulle doute, qui a pris la ‘’criminelle’’ décision de suspendre, vers la fin de l’année académique, les bourses d’une centaine d’étudiants sans raison valable et sans explications. L’information à notre disposition est que Marguerite Barankitse a fait savoir qu’elle ne dira aucun mot sur ce dossier. Elle aurait décidé de faire silence radio. Certains rares medias qui se sont aventurés sur ce dossier ont eu la promesse du chargé de la communication au sein de la boîte de répondre plus tard à leurs questions, mais jusqu’à présent, il continue de jouer le retardateur. Entre temps, les étudiants sont entrain de souffrir de la faim. Ils sont au campus, les universités leur ont laissé la chance de poursuivre les cours, mais certaines leurs ont coupé la ration ; c’est à chacun de se débrouiller pour manger. Les étudiants de Musanze avec qui nous nous sommes entretenus nous disent que par manque de moyen, ils mangent une fois par jour ; ils achètent une assiette à 600 frwa et la partagent à trois ou même plus, juste pour ne pas mourir de faim. Voilà pourquoi nous osons dire que la décision de Maggy est criminelle. Comment un adolescent qui mange une fois par jour (ration insuffisante) peut-il suivre convenablement en classe ? Ils acceptent de mourir au banc de l’école car pour la plupart (et ils sont les plus nombreux), c’est la dernière période de l’année académique. Les autres ont encore une année de plus avant de terminer.
Le Tableau des frais scolaires à payer pour cette dernière période de l’année que nous avons à notre disposition, délivré par l’Université de Musanze, montre des montants variant entre 250.000frwa et 338.333frwa, ce qui varie selon les facultés : 05 étudiants devront payer chacun 250.000frwa ; 09 payeront chacun 321.666frwa ; 17 doivent payer 338.333frwa ; 01 payera 255.000frwa ; 07 payeront 305.000frwa et 14 devront payer 226.666frwa chacun. Seuls les 5 premiers sont en 3eme année, tous les autres font leur dernière année, leur dernière période.
Dans la logique des choses, cet argent devrait être payé par la Maison Shalom qui a signé des conventions avec les Universités au début de l’année. Elle a payé les deux périodes, elle devrait payer la dernière puisque la convention est annuelle. L’article 3 alinéa a) de la convention que la Maison Shalom signé avec l’étudiant dit que :’’la Maison Shalom s’engage à trouver des places dans l’Université du Rwanda ou dans les universités privées….’’. L’article 2 stipule que la convention est pour une année renouvelable suivant la disponibilité des fonds, la conduite et la performance de l’étudiant….’’. Ici il y a un engagement ferme de la Maison Shalom car elle a retiré les étudiants du camp de réfugiés où ils étaient assistés, elle a bien fait pour leur payer les bourses, mais ce n’est pas à la fin de leurs études qu’elle déciderait de les lâcher, et ce vers la fin de l’année. Le motif avancé par Richard Nijimbere, directeur pays de Maison Shalom, ne tient pas la route, personne ne le comprendrait.
Il est à noter aussi que ce ne sont pas les fonds qui manquent à la Maison Shalom car elle n’aurait pas trouvé de quoi payer les frais de ceux qui vont commencer la première année. Nous apprenons aussi que deux étudiants ( qui étaient sur la liste de ceux qui ont vu leurs bourses suspendues) qui ont des proches au sein de la Maison Shalom auraient eu l’accord pour le versement de leurs bourses ; deux poids deux mesures pour celle qui se dit mère de tous les enfants. Il y a finalement des enfants à tuer et d’autres à élever. Elle ne serait pas alors différente de ce gouvernement de Gitega qui se dit ‘’ Leta Mvyeyi’’ quand il ne fait que diviser les enfants du pays et les traiter différemment : certains à tuer et jeter dans les rivières, à emprisonner ou à pousser à l’exile et d’autres à entretenir.
Parmi ceux-là que les hommes d’Evariste Ndayishimiye pourchassaient et qui sont parvenus à fuir le pays et se mettre à l’abri de ces criminels se trouvent ces étudiants qui sont en train de mourir de faim suite à une décision criminelle d’un refugié comme eux, qui utilise des fonds qui viennent non pas de ses propres poches, mais des organisations qui mettent en avant et respectent les droits de l’homme, particulièrement ceux des plus vulnérables.
URN HITAMWONEZA estime que la Maison Shalom devrait verser ces bourses d’études de tous ces étudiants aux universités concernées le plus rapidement possible s’elle ne veut pas que des procédures judiciaires soient engagées. Se taire, ne pas communiquer sur ce dossier signifie que le personnel de la Maison Shalom n’est pas dans le vrai. Dans l’entre temps, ces jeunes réfugiés ont besoin de manger. Travailler sans manger peut être source de beaucoup de maladies et la responsabilité première reviendra à Marguerite Barankitse et sa Maison Shalom. Nous lançons un appel à toutes les âmes charitables pour appuyer ces étudiants afin qu’ils puissent parachever en paix leurs études et obtiennent leurs diplômes. WhatsApp contact: +31685638237
Email: [email protected]  Twitter: URN HITAMWONEZA
YouTube: TUVAHE TUJAHE TV

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