Burundi: La justice burundaise est instrumentalisée par le pouvoir génocidaire du cnddfdd
Ils sont nombreux à être emprisonnés avec des dossiers vides dans le sens du droit, mais avec des dossiers très chargés aux yeux du pouvoir cnddfdd, par le simple fait qu’ils sont nés tutsis et qu’ils n’ont pas accepté d’être des marionnettes du pouvoir, ou du fait qu’ils sont hutus qui s’opposent à ce pouvoir. L’injustice qui règne au Burundi a atteint son degré le plus élevé à tel point que des centaines de personnes croupissent dans les prisons pendant des années alors qu’ils ont gagné des procès. Ils sortiront quand le pouvoir le voudra. Un pays ou une jungle ?
Le pouvoir cnddfdd a pris les juridictions burundaises comme des instruments leur permettant de continuer à perpétrer le génocide des tutsis et d’écraser tout hutu qui n’accepte pas de se soumettre à toutes leurs exigences. C’est pourquoi des gens sont emprisonnés en violation de toutes procédures légales avec des dossiers contenant des charges montées de toutes pièces.
Deux cas parmi des centaines retiennent notre attention aujourd’hui : celui de Clément Nkurunziza et de l’Honorable Fabien Banciryanino.
Clément Nkurunziza est ce citoyen burundais qui croupit dans la prison de Ngozi après avoir été condamné à perpétuité pour un crime qu’il n’a pas commis. Vous vous souviendrez qu’il a été chassé des Etats Unis d’Amérique qui lui avaient refusé le droit d’asile et a été ramené au Burundi alors qu’il avait signifié aux autorités américaines qu’il avait peur pour sa sécurité au Burundi. Le pouvoir de Gitega l’accusait d’avoir une certaine responsabilité en tant que président de l’ASSER dans l’assassinat des hutus du campus Mutanga la nuit du 11 au 12 juin 1995. Après avoir vérifié et trouvé qu’il n’était plus à la tête de cette association des étudiants, ils lui ont dit que la planification des tueries a été faite lors de son mandat. Personne ne l’accuse d’avoir tué une personne, mais ils trouvent des accusations fallacieuses pour l’emprisonner et de surcroit avec une peine de perpétuité. Les premiers responsables de cette association au moment des tueries (ceux qui sont encore en vie) sont à Bujumbura et se la coulent douce. Nous disons que les USA ont aussi une part de responsabilités dans les malheurs qu’encoure aujourd’hui Clément Nkurunziza. Etant grands défenseurs des droits de l’homme, ils ne devraient pas jeter ce citoyen innocent dans la gueule du lion. Ce qui a été fait est fait, mais la réparation des dommages causés reste impérative.
Au moment de la publication de cet article, Hon. Fabien Banciryanino est détenu à la prison Centrale de Mpimba où il aurait été molesté, mis en quarantaine sur ordre de ceux qu’ils appellent des chefs de sécurité (des imbonerakure choisis pour torturer certains prisonniers non membres du cnddfdd), dont un certain Prosper Nahimana. Il serait accusé d’avoir un téléphone androïde alors qu’ils n’ont rien trouvé sur lui après fouille ; juste un motif pour humilier un ancien parlementaire, par le simple fait qu’il est tutsi (souvenez-vous de comment ces criminels du cnddfdd ont traité l’ancien vice-président Alphonse Marie Kadege). Hon. Fabien, honnête citoyen, est accusé d’avoir tout simplement dit la vérité que beaucoup d’autres constatent et n’osent pas dire par peur d’être tué, torturé, emprisonné ou forcé à l’exile par les criminels du pouvoir cnddfdd. Il s’est exprimé, séance tenante, dans une session parlementaire. Et c’est aujourd’hui, après son mandat que le pouvoir Ndayishimiye concocte un montage éhonté pour l’emprisonner. Quand les bandits sont au pouvoir, la place d’un honnête homme est en prison, disait Michel Chartrand.
Qui ne voyait pas que feu président Nkurunzizane ne méritait pas le titre de Guide Suprême de patriotisme avec les crimes dont il était le premier responsable ? Qui ne constatait pas que les avantages lui accordés étaient presque un vol organisé, au moment où le peuple croupit dans une misère sans nom ? Qui n’est pas au courant des violations des droits de l’homme qui ont été faites par la machine à tuer du pouvoir cnddfdd et qui continuent aujourd’hui ? Les chiffres présentés par les organisations de défense des droits de l’homme sont alarmants : seulement en 100 jours du pouvoir Ndayishimiye, Bunyoni et Ndakugarika, 198 personnes ont été tuées, 11 portées disparues, 26 violées et 300 arrestations arbitraires. Et c’est Hon. Fabien Banciryanino qui mérite la prison !
Le pouvoir cnddfdd est entrain de montrer aux extrémistes hutus qu’il est capable de faire taire tous les tutsis, les humilier, les appauvrir, bref les anéantir sur tous les points de vue, ainsi que tout hutu qui n’épouse pas leurs idées. Oui, le faire est une chose, en répondre un jour en est une autre.
URNHITAMWONEZA considère que l’emprisonnement des citoyens innocents comme Clément Nkurunziza et Fabien Banciryanino s’inscrit dans la droite ligne du projet de génocide des tutsis et des hutus qui s’opposent aux actes du pouvoir cnddfdd. Le projet est à sa phase finale, les actes caractéristiques des phases précédentes ayant été tous observés (nous y reviendrons en détail). Nous interpellons tous les pays qui soutiennent d’une manière ou d’une autre ce pouvoir sanguinaire de se préparer à assumer la responsabilité d’avoir contribué au génocide des tutsis du Burundi dont les préparatifs ont été achevés et dont l’exécution n’attend qu’un déclencheur. WhatsApp contact: +31685638237
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