Burundi: La France, toujours aux côtés du pouvoir de Gitega dans son projet de génocide régional

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Burundi: La France, toujours aux côtés du pouvoir de Gitega dans son projet de génocide régional.
Ce n’est plus un secret pour personne, la France a toujours cherché à garder un pied dans la sous-région des grands lacs après son échec dans l’appui du Rwanda de Juvénal Havyarimana . Elle devrait partager les actifs et les passifs avec ce dernier. Son appui militaire à ce gouvernement n’a eu comme résultat, le génocide des tutsis rwandais de 1994. Aujourd’hui, la France a relancé la coopération avec le Burundi en violation des sanctions lui imposées par l’Union Européenne dont elle est membre. La France a pris unilatéralement cette grave décision qu’elle a gardée secrète ; elle sera dévoilée le 14 juillet 2019 par Laurent Delahousse, lors de la célébration de la fête nationale française. La France a annoncé que sa coopération avec le Burundi concerne surtout les domaines de l’éducation et spécialement le domaine militaire. Voudrait-elle appuyer le gouvernement de Gitega comme elle a appuyé le gouvernement rwandais de Juvenal Havyarimana ? C’est la question que des observateurs avisés se posent surtout que la clique militaire au pouvoir aujourd’hui manifeste tous les signes de préparation d’un génocide qui risque d’être plutôt régional si des mesures préventives ne sont pas prises à temps. En plus des imbonerakure entrainés et armés par ce pouvoir, les membres des génocidaires FDRL Interahamwe que la France a entrainés et armés au Rwanda ont érigé leur Etat-major au Burundi après avoir été chassés de la Rdcongo par le nouveau pouvoir de Felix Tshisekedi( certains y errent encore). Ils utilisent le sol burundais pour lancer des attaques sur le Rwanda voisin avec une logistique tirée des stocks de la force de défense nationale du Burundi. En plus, les grands crimes commis au Burundi sont non seulement l’œuvre de ces milices, mais aussi de certains éléments zélés de la police et de l’armée, spécialement ceux de la garde présidentielle (BSPI et API). Voilà les éléments qui vont bénéficier en premier lieu de cette coopération militaire avec la France.
Comme la France est devenue désormais parrain du pouvoir militaire du cnddfdd, elle fait tout pour masquer tous les crimes que ce pouvoir est en train de faire sur les tutsis et les opposants politiques, jusqu’à user de son influence afin que le Burundi retrouve sa place dans le concert des Nations notamment en cherchant à ce que toutes les sanctions lui imposées soient levées. Elle vient de réussir ce pari au niveau de la francophonie, elle perce encore pour que les autres pays de l’Union Européenne fassent de même.
En effet, le 4 novembre 2020, le Conseil Permanent de la Francophonie réuni en sa 112ème session ordinaire a décidé de lever toutes les mesures restrictives prises contre le Burundi. Son parrain y a joué un grand rôle, personne ne peut en douter. ‘’A partir de cette date donc, le Burundi redevient un membre à part entière de la Francophonie et entend participer activement à tous les débats et aux prises de décisions qu’initiera l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), lit-on dans un communiqué d’Ernest Niyokindi , Ambassadeur du Burundi à Paris. ‘’Le Burundi n’est rien aux yeux de la communauté internationale sans la France’’ comme disait un des spécialistes des relations internationales. Elle a aussi tout fait pour que les sanctions que l’ensemble des pays européens a imposées au Burundi soient levées. La première tentative a eu lieu avec la rencontre entre Allain Guillaume Bunyoni, premier ministre du gouvernement d’Evariste Ndayishimiye et Claude Bochu, représentant de la délégation de l’Union Européenne au Burundi. Ils s’étaient convenus qu’en octobre 2020, des consultations soient encore faites pour voir comment lever toutes ces sanctions de l’UE. La main de la France n’est pas non plus à écarter dans ce dossier malgré la poursuite des violations des droits de l’homme dans l’impunité totale au Burundi. Le rapport de l’organisation ACAT Burundi parle de 28 personnes tuées et 29 arrestations arbitraires au courant du seul mois d’octobre 2020. Les gens ne cessent jamais de ramasser des cadavres des gens tués ligotés flottant sur le lac Tanganyika ou sur la rivière Rusizi. Toutes ces personnes sont tués atrocement par les services de l’Etat (surtout la police et le SNR, en appui aux milices imbonerakure et interahamwe). Les administratifs se hâtent pour les enterrer pour éviter que ces cadavres soient identifiés. Tous ces efforts que la France déploie pour appuyer le pouvoir de Gitega c’est dans l’objectif de donner de la force à ces éléments qui ne cessent d’endeuiller le peuple burundais
URN HITAMWONEZA n’a jamais cessé de crier que la clique militaire prépare un génocide régional en passant par le Burundi. Si tous les criminels qui ont commis le génocide des tutsis rwandais en 1994 se la coulent douce au Burundi et trouvent aussi du terrain en Rdcongo (même si quelquefois ils y sont pourchassés), c’est pour exécuter un plan bien établi en collaboration avec la clique militaire dirigée par Evariste Ndayishimiye, de provoquer un génocide des tutsis du Burundi, du Rwanda et de l’Est de la Rdcongo. Ce génocide commencera au Burundi, maillon faible devenu le terrain de rassemblement de tous les génocidaires. Nous profitons de l’occasion pour lancer encore une fois un cri d’alarme à l’endroit du conseil de sécurité des NU pour garder un œil vigilent sur le Burundi. La France devrait encore une fois se préparer à assumer sa responsabilité de ce qui va se passer suite aux appuis multiformes qu’elle accorde à ce régime sanguinaire. WhatsApp contact: +31685638237
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