Burundi : La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005(9ème partie)

Burundi : La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005(9ème partie)
Nous continuons à démontrer que les actes de tueries posés par la clique militaire au pouvoir depuis 2005 sont des actes de génocide ; un génocide commencé depuis longtemps par des extrémistes hutus et le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye s’apprête à le parachever et l’étendre sur toute la sous-région.
Nous avions déjà passé en revue les 6 (la classification, la symbolisation, la discrimination, la déshumanisation, l’organisation et la polarisation) des 10 étapes du génocide comme décrites par Gregory H. Stanton. Nous avons déjà démontré que la clique militaire au pouvoir a bel et bien suivi ces étapes. Aujourd’hui, nous abordons la 7eme étape qui est la ‘’Préparation’’. Cette étape est décrite par Gregory comme une ‘’identification et séparation des groupes victimes. Obligation de porter des symboles. Déportation, isolement et famine planifiée. Préparation de listes de mise à mort.’’
Au Burundi, les groupes victimes ont été depuis longtemps identifiés. Sur les différentes collines du pays, le recensement des familles des tutsis et des membres des CNL a été fait ; la milice imbonerakure a tout le plan en poche. Sur chaque colline, un groupe d’imbonerakure a sous sa responsabilité la surveillance d’un nombre déterminé de familles de tutsis et cnl vivant sur la colline. C’est ce groupe de miliciens qui se partagera les biens de ces familles une fois exterminées. C’est la première récompense qu’ils attendent après l’action. Au coup du sifflet, ils feront tout ce qui est à leur pouvoir pour ne laisser aucun survivant. C’est le même scenario dans les centres urbains ; les maisons ont été partagées aux imbonerakure. Messieurs les groupes victimes, faites attention à vos domestiques ; ils sont parmi ceux qui vont partager vos maisons ; ils sont déjà héritiers de vos maisons ou vos parcelles. Aujourd’hui, ils se font passer pour des agneaux, des enfants de cœur, ce qui leur permet dans l’entretemps de vous espionner ; demain ils seront des lions.
Si les burundais n’ont pas de symboles particuliers, le symbole le plus connu est la carte de membre du cnddfdd. Tu n’es pas membre, tu n’as pas de carte, tu n’as droit à aucun avantage donné aux autres par l’Etat, tu es tout simplement un ennemi à abattre. Toutes les prochaines victimes sont déjà connues et des mesures de les étouffer économiquement ont commencé à être mises en œuvre : remplacement dans les postes de responsabilité ( dans le public comme dans le privé ) sous prétexte des équilibres ethniques ( accords d’Arusha violés mais appliqués quand ils veulent chasser les tutsis de certains postes) ; tous les business des tutsis littéralement ruinés ; exclusion dans tout projet de développement piloté par le gouvernement ou ses partenaires et bientôt nationalisation des terres de leurs ancêtres comme ne cesse de le chanter Evariste Ndayishimiye dans ses discours ( que les différentes collines du pays non exploitées sont des propriétés l’Etat), etc…
La manière déguisée de déporter les tutsis est de les forcer à l’exil. Même s’il y a des hutus qui ont fui après la crise de 2015, il est connu que les familles des tutsis ont fui le pays sont majoritaires ; elles ont été menacées ou elles ont eu peur. Et Pierre Nkurunziza aimait dire que ces gens (tutsis) périront à l’extérieur du pays comme une poudre emportée par le vent ( bazohera n’ifu y’imijira canke ngo bazopfa bangara).
Quand, Evariste Ndayishimiye demande aux réfugiés de rentrer, il ne cherche qu’à rapatrier ses hutus qui ont eu peur pour avoir participé aux manifestations anti-troisième mandat. Une fois retournés au pays, rien ne leur arrivera. Les tutsis qui vont renter par naïveté seront éliminés un à un jusqu’au dernier. Pour lui, l’objectif est de séparer les hutus et les tutsis qui sont encore en exil ; faire renter tous les hutus et laisser les tutsis mourir dans les camps de réfugiés.
Ce que beaucoup ne savent pas encore est que vers la fin de l’année 2019, en novembre et décembre, la clique militaire du cnddfdd a envoyé des groupes de gens dans les différents pays qui hébergent les réfugiés burundais pour mobiliser tous les hutus au retour massif au pays natal. Ils leur promettaient tout ce dont ils ont besoin pour leur réinstallation et réinsertion socioéconomique. Ces émissaires n’hésitaient pas d’interdire à leurs frères hutus de révéler ce plan aux tutsis.
URN HITAMWONEZA ne cessera jamais de crier qu’un pouvoir extrémiste, génocidaire comme celui qui prend en otage aujourd’hui les burundais doit être combattu avec la dernière énergie, aussi bien par les burundais eux-mêmes, mais aussi par la région et la communauté internationale car c’est un porteur de malheurs. L’exclusion d’un groupe de gens dans leur pays, non seulement qu’elle prive le pays de ses ressources productrices, elle est source de futures guerres. Qui dit guerre dit destruction. Les burundais ont vu les effets de la guerre ; retourner à ce stade est synonyme de suicide pour la majorité. Il reste alors à se coaliser pour barrer la route à ces criminels qui cherchent encore à plonger le pays dans cette guerre. WhatsApp contact : +31685638237
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