Burundi : La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005(5ème partie)

Burundi : La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005(5eme partie)
Dans notre démarche pour démontrer que les tueries faites par les criminels téléguidés par la clique militaire qui dirige le pays depuis 2005 constituent des actes de génocide des tutsis et des hutus de l’opposition planifié depuis longtemps par des extrémistes hutus qui n’ont que dans leurs esprits l’élimination des tutsis. Nous sommes en train de voir si ce génocide suit les 10 étapes telles que décrites par Gregory H. Stanton. Nous avons déjà analysé les deux premières qui sont la classification et la symbolisation. Aujourd’hui, nous abordons la troisième étape qui est, selon toujours Gregory, la discrimination. Il s’agit, pour lui, d’un acte pour lequel un groupe dominant utilise la loi, les coutumes et le pouvoir politique afin de nier les droits d’autres groupes.
Au Burundi, nous ne sommes pas encore au stade de séparation de groupes ethniques dans les écoles, les logements, le transport, les restaurants comme ce fut le cas en Afrique du Sud et ailleurs. Mais, nous avons observé, avec la victoire de Melchior Ndadaye en 1993, des tutsis chassés de leurs postes de responsabilité ; ce qu’ils ont appelé le système de ‘’Gususurutsa’’(réchauffer). Le terme signifiait aussi – incendier les maisons des tutsis – lors du génocide des tutsis par les hutus extrémistes du Frodebu en 1993.
Au début du pouvoir cnddfdd en 2005, les quotas dans les postes de responsabilité ont été respectés suivant les compromis des accords d’Arusha ; que ce soit au niveau de la fonction publique qu’au niveau des corps de défense et de sécurité. Année après année, ces accords ont été régulièrement violés jusqu’à enterrer définitivement ces accords avec la nouvelle constitution de 2018. La distinction des postes techniques et autres n’a pas été faite comme le stipulait les accords d’Arusha (dans l’entendement de certains, l’accord d’Arusha se limitait sur le partage des postes de responsabilité entre hutus et tutsis), des postes occupés par les tutsis au début de la mise en application des accord d’Arusha ont été progressivement accordés aux hutus du cnddfdd et personne n’osait lever le petit doigt pour dénoncer cette violation.
Au stade actuel, la clique militaire a mis une croix sur les accords d’Arusha, elle place qui elle veut dans les postes de responsabilités ; les tutsis n’ont plus de place dans les hautes fonctions de de l’Etat ; les quelques tutsis qui restent dans les postes clés sont membres du cnddfdd ( que la clique militaire manipule comme des outils, sans aucun pouvoir de décision) ; ils sont là juste pour tromper l’opinion, surtout internationale , qu’il y a partage de responsabilités dans la gestion du pays entre hutus et tutsis.
Au sein des corps de défense et de sécurité, les tutsis qui occupent des fonctions importantes dans les services ou au commandement sont des gens sans personnalités morales, facilement manipulables, qui ne font qu’applaudir ce que la clique militaire leur dicte, juste pour tirer le maximum de profits possible de leurs positions.
La discrimination des tutsis dans la gestion des affaires de l’Etat atteint son sommet le plus élevé avec le récent recensement (qui s’est fait dans le public et qui doit se faire dans le privé) qui va jusqu’à demander leur ethnie, leur localisation, leurs banques et…. L’objectif est double : d’abord se rassurer qu’il n’y plus de sociétés, ou services où les tutsis seraient encore dominants en vue de chasser certains (non membres du cnddfdd) et les remplacer par des hutus ; ensuite, s’assurer que le moment venu, ils pourront les trouver facilement pour les exterminer. Ils sont à la finalisation du plan du génocide à grande échelle en vue.
URN HITAMWONEZA estime que la discrimination des tutsis est réelle dans les postes de responsabilités, tous leurs projets ont été ruinés par la clique militaire au pouvoir dans le but de les affaiblir économiquement. Sur le plan psychologique, le tutsi se trouvant au Burundi vit dans la peur panique ; un vaut rien, membre de la milice imbonerakure arrête qui il veut, le tue sans poursuite et jette le cadavre où il veut. Et le pouvoir multiplie les communications via des extrémistes hutus comme Kenny claude Nduwimana et Pierre Claver Ndayicariye pour le culpabiliser d’avantage, montrer que c’est comme si tous les tutsis ont tué les hutus de 1972 (sans parler des crimes commis par les hutus) ; pour faire comprendre aux hutus que les tuer une action légitime. Une véritable incitation au génocide.
Le Burundi ne connaitra aucun développement avec une telle discrimination car elle prive le pays des ressources importantes. Le partage des postes suivant les quotas ethniques doit céder la place au principe’ ’un homme qu’il faut à la place qu’il faut’’. Et ceci ne peut se réaliser que si le Burundi est doté d’un leadership éclairé, qui ne voit que des burundais au lieu de voir hutus et tutsis. Nous devons tous lutter avec notre dernière énergie, en y mettant tous les moyens qu’il faut pour arriver à instaurer un tel leadership qui ne se soucie que de l’intérêt de tous.

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