Burundi: La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005(2eme partie)
Nous poursuivons notre démarche ayant pour but de réveiller l’opinion aussi bien nationale qu’internationale sur le danger que court aujourd’hui le Burundi ; un pays à la porte d’un génocide à grande échelle et qui risque de s’étendre sur toute la sous-région. Une poignée d’hommes qui détiennent le pouvoir depuis 2005 au Burundi a toujours commis des actes de génocide des tutsis et des hutus de l’opposition sans que le gens s’en rendent compte. Le temps de la phase finale semble approcher au regard de ce qui se fait actuellement. Nous tenterons d’inventorier le maximum de ces crimes commis depuis 2005 et montrer comment ce sont des actes qui s’inscrivent dans le plan global de génocide planifié depuis longtemps par des criminels hutus qui ont toujours pensé au pouvoir après avoir éliminé tous les tutsis ou récupérer le pouvoir et l’utiliser pour les exterminer. C’est ce qui se fait aujourd’hui.
Larousse nous dit que : ‘’ sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l’intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d’existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d’enfants qui visent à un tel but.
L’ethnie tutsie a toujours été la cible des extrémistes hutus au Burundi. Très récemment en 1993, ils avaient planifié de les tuer tous sans laisser de trace. La fameuse rébellion fdd qui a commencé en 1994 disait combattre un pouvoir mono ethnique tutsi, une armée mono ethnique tutsie. Un véritable prétexte pour tuer le maximum de tutsis possible (dans les camps des déplacés, sur leurs collines, dans les écoles, sur les itinéraires etc..) car au sein des différents gouvernements, au sein de cette armée, il y avait des hutus et des tutsis, peut être dans des proportions différentes. Depuis 2005, la cible est restée la même : les tutsis. Ils ont ajouté un ennemi de taille : les fnl qui avaient toujours été leurs concurrents directs depuis le maquis ; mais qui étaient plus virulents qu’eux envers les tutsis. Ils avaient en commun l’idéologie de génocide des tutsis ; ils avaient été à la même école où les fnl étaient les brillants élèves. Comme si la province Bururi était la pépinière des présidents et par ricochet des tutsis, le cnddfdd l’a toujours ignorée sur le plan économique ( jusqu’à l’appeler Rirubu=Bururi inversé, qui veut dire ‘’ pleurer maintenant’’) , désignant toujours des gouverneurs femmes incompétentes, exception faite sur ce mandat d’Evarsite Ndayishimiye qui a mis à sa tête le colonel Bandenzamaso, un ami intime à lui, dit-on. Peut-être qu’il pourra changer quelque chose. Certains tutsis naïfs, animés d’un esprit régionaliste, tournaient les pouces face à cette situation de la province Bururi. Ils ne savaient pas qu’aux yeux de ces criminels du cnddfdd, qui dit Bururi, qui dit ex fab, veut tout simplement dire ‘’TUTSI’’.
Tous les projets des tutsis ont été ruinés par le pouvoir cnddfdd (banques, les marchés où ils avaient beaucoup de capitaux brulés, les bureaux d’échange fermés, chasser les tutsis des hautes responsabilités de l’Etat, les emprisonner arbitrairement ou les pousser à l’exil pour récupérer leurs biens etc…). La liste est longue. Aujourd’hui, sur le plan économique, ils sont à genou ( objectif réussi pour la clique militaire au pouvoir) , il ne reste qu’ à les éliminer physiquement car psychologiquement ils sont aussi déjà morts : ils vivent dans la peur panique car les imbonerakure ou la police peuvent arrêter qui ils veulent à tout moment et le tuer le lendemain et jeter le cadavre dans la rue, dans le lac ou rivière, ou tout simplement le faire disparaitre sans même laisser de trace, et ceci dans l’impunité totale. La famille n’a même pas droit au cadavre pour l’enterrer et faire le deuil. Que les tutsis membres du cnddfdd se détrompent, ils ne sont pas épargnés, s’ils ne le savent pas, leur tour viendra. Les cnl qui se montrent virulents subissent le même sort que les tutsis, par le simple fait que la clique militaire a peur qu’ils pourraient l’évincer au pouvoir. Voilà le genre de génocide encours au Burundi depuis 2005: élimination physique par un pouvoir ; soumission à des conditions de vie très dures sur le plan aussi bien économique que psychique des gens parce qu’ils sont uniquement nés tutsis et de certains hutus qui cherchent le pouvoir.
Nous continuerons notre démarche dans notre prochaine édition, mais d’ores et déjà, URNHITAMWONEZA conseille aux burundais de se lever comme un seul homme (sans distinction aucune) pour combattre cette idéologie et les pratiques génocidaires du pouvoir en place à Gitega car aucun développement n’est possible sans sécurité, paix et stabilité.