Burundi : Insécurité persistante depuis le départ du président Ndayishimiye aux USA
La 76eme session de l’Assemblée Générale des Nations Unies s’ouvre ce 21 septembre 2021 à New York aux Etats Unis d’Amérique. Il est dit que 83 chefs d’Etats pourraient participer physiquement à cette session ; d’autres pourraient y participer virtuellement. Les médias annoncent que les chefs d’Etat qui y seront devraient normalement présenter des certificats de vaccination contre Covid 19 avant d’entrer dans la salle de conférence.
Le président Evariste Ndayishimiye a préféré s’y rendre physiquement malgré qu’officiellement, il n’est pas encore vacciné contre covid 19. Peut-être qu’il s’est fait vacciner en cachette (au moment où son pouvoir reste le seul au monde à ne pas sensibiliser son peuple pour le vaccin covid 19) ou il se fera vacciner à New York avec le vaccin Johnson and Johnson qui est une prise unique. Nous reviendrons sur l’état de contamination de covid 19 au Burundi et les leaders qui se font vacciner en cachette au lieu de protéger toute la population en les incitant à se faire vacciner en masse.
Le départ pour les USA du président Evariste Ndayishimiye a été marqué par une insécurité presque généralisée dans le pays. Déjà la nuit du 18 au 19 septembre 2021, des explosions furent entendues autour de l’aéroport internationale de Bujumbura, baptisé par le cnddfdd, ‘’Aéroport Melchior Ndadaye’’. Le Red Tabara dira le dimanche 19 septembre 2021 sur les médias et via les réseaux sociaux que ce sont ses combattants qui ont lancé des obus de mortier sur l’aéroport (disant même que certains ont touché la piste) et sur les positions militaires environnantes. Leur porte-parole a même déclaré que les combats se sont poursuivis dans la réserve naturelle de la Rukoko et qu’ils ont fait subir beaucoup de pertes à l’armée gouvernementale alors que de leur côté ils affirmaient avoir eu comme dégât un seul blessé. Vrai ou faux, c’est aux concernés de savoir et de le dire. Mais, le constat est que l’Aéroport est resté opérationnel ; des avions des compagnies Ethiopian et Kenya Airways y ont atterri le matin du 19 septembre 2021 et c’est le même aéroport qu’a utilisé le président Evariste Ndayishimiye pour se rendre à New York.
Des hommes armés non encore identifiés ont alors commencé le terrorisme dans le pays en lançant des grenades ici et là et spécialement dans les deux capitales (capitale politique et économique). La nuit du 19 au 20 sept 2021, une grenade a été lancée dans un cabaret du policier nommé Jules à Gitega (lieu appelé ku masanganzira) . Trois personnes seraient mortes, plus de 20 dont le policier propriétaire du cabaret seraient blessés. La nuit du 20 au 21 septembre 2021, d’autres grenades ont été lancées au parking de l’ancien marché central de Bujumbura et à Jabe , selon les informations recueillies sur place et qui sont diffusées sur les réseaux sociaux. On ne connait pas encore les vrais dégâts, mais de tels actes terroristes font toujours des morts et blessés et des dégâts matériels importants.
Qui lancent ces grenades et pour quel but ? On ne connait pas encore l’identité de ces terroristes car Red Tabara n’a revendiqué que l’attaque de l’Aéroport de Bujumbura. Ceux qui lancent les grenades sur des citoyens innocents ne sont pas encore connus. Les gens ne cessent pas cependant de faire des hypothèses : d’une part, ce serait le Red Tabara qui poursuit ses actions de déstabilisation du pays. Mais, ce mouvement n’aurait pas les capacités d’être partout dans le pays, estiment-ils. Et s’il le pouvait, quel l’intérêt du Red Tabara de tuer des innocents par des jets de grenades en public ? Cette action n’est pas de nature à combattre le gouvernement car ce sont des citoyens paisibles et innocents, parfois même qui souffrent des atrocités et violences leurs infligées par des agents du gouvernement, qui paient les pots cassés. Pourquoi leur faire souffrir encore plus quand on prétend vouloir les libérer de cette clique militaire qui les opprime ? Cette stratégie serait à revoir et planifier des actions qui visent directement à renverser le régime ou des leaders bien connus pour les crimes de sang ou crimes économiques commis.
Une deuxième hypothèse serait que ces actes terroristes soient commis par des organisations criminelles mises en place par le pouvoir cnddfdd lui-même avec un double objectif.
A la suite de l’attaque revendiquée par Red Tabara, montrer que ce sont ces éléments qui continuent ces actes terroristes et en profiter pour neutraliser tous ceux que le cnddfdd appellent injustement des ennemis de la paix qui seraient de mèche avec ce mouvement : il s’agit des tutsi (surtout les ex fab et les jeunes) et des membres du CNL d’Agathon Rwasa. Les policiers et les membres du SNR envahissent les alentours du lieu de l’explosion pour arrêter violemment tous ceux qui ne sont pas membres du cnddfdd pour les torturer et les emprisonner sans aucune enquête ni jugement. Ceux qui ont la chance de survivre suite aux tortures vont croupir en prison sans aucun dossier. Ils sont abusivement accusés d’atteinte à la sécurité de l’Etat
Le deuxième objectif serait interne au cnddfdd. Selon certaines informations recueillies au sein du système, il y aurait beaucoup de mécontents qui se sentiraient visés par les multiples dénonciations de corruptions de ces derniers jours par le président Evariste Ndayishimiye. Ils craignent que même s’il n’est pas capable de les faire arrêter et les emprisonner, il pourrait les dénoncer au sein des instances onusiennes lors de son séjour à New York pour se blanchir et montrer qu’il a de bons projets pour le pays, mais qu’il est trahi par ses proches ; une manière de vouloir s’en débarrasser un jour et les livrer à la justice internationale, en appui ou en connivence avec les Nations Unies. Ces organisations terroristes du cnddfdd pourraient alors continuer de semer l’insécurité dans le pays jusqu’à ce que les leaders qui restent au pays prennent des mesures d’exception soit disant pour remédier à cet état de fait, pourquoi pas renverser le président Ndayishimiye comme il devient de plus en plus d’habitude dans certains Etats africains dits démocratiques. Même si on en arrivait pas là, le ver est déjà dans le fruit. Wait and see
URN HITAMWONEZA condamne avec sa dernière énergie ces attaques terroristes par des grenades qui touchent des citoyens burundais innocents déjà sous le joug du cnddfdd. Ils souffrent des maladies auxquelles vient s’ajouter le coronavirus, d’une misère sans nom et sont toujours sous la terreur des milices imbonerakure. Y ajouter des morts et des blessés par grenades n’est plus que criminel. Tous ceux qui font de tels actes- qui qu’ils soient- doivent savoir qu’ils seront un jour identifiés et punis conformément à la loi. Nous demandons encore une fois aux burundais de se réveiller et suivre de près ce que planifient les escadrons de la mort du cnddfdd pour sauver leur régime en perte de vitesse afin de les arrêter à temps. Sinon, il y a risque d’explosion au sein du système et ce sont les herbes qui périssent quand deux éléphants de battent. Barrer la route aux deux éléphants avant d’en arriver à la confrontation serait la meilleure des solutions.