Burundi: Ils se concertent avec le pouvoir de Gitega pour arrêter d’autres stratégies.
On parle de deux hommes, qui viennent de dévoiler leurs faces cachées en voulant occuper de force la présidence de l’organisation CFOR-ARUSHA. Il s’agit du General Jean Bosco Ndayikengurukiye et de Jérémie Minani. Ils ont malheureusement échoué, ils viennent de passer quelques jours en deuil, ils se relèvent en force pour entrer d’abord en consultation avec leur Maître, le pouvoir cnddfdd , pour arrêter ensemble de nouvelles stratégies. Ils se disent avoir perdu une bataille, mais la guerre continue.
Parmi les 12 qui devraient voter, nous avons appris que 5 ont claqué la porte et ont désigné Jean Bosco Ndayikengurukiye président de CFOR-ARUSHA ; celui-ci n’a pas tardé à sortir des décisions de limogeage de presque tous ses concurrents. L’opinion a besoin de savoir qui sont les trois autres pour leur donner la place qu’il leur faut. A part JB Ndayikengurikiye et Jérémie Minani (le leader de cette rébellion), les trois autres sont Kamariza Kelly, membre du parti dont se réclame Jérémie Minani, Ndorukwigize Wilson et Nzobambona Prosper. Qu’ils ne disent pas un jour qu’ils ont été manipulés par qui ce soit ; ils sont majeurs et vaccinés, ils devront assumer cette responsabilité.
Ils ont la lourde responsabilité d’avoir soutenu un projet dont ils ne savent ni les tenants ni les aboutissants. Les pilotes de ce bateau à bord duquel ils se sont embarqués sont le General Jean Bosco Ndayikengurukiye et Jérémie Minani ; et les deux savent pour qui ils roulent. Ils roulent pour le pouvoir du cnddfdd, ils ont une mission qu’ils ont exécutée depuis longtemps, mais ils viennent de rater la dernière cartouche. Celle-ci n’a pas atteint la cible CFOR-ARUSHA, la dernière organisation en exile qui regroupe des opposants politique au régime dictatorial et génocidaire de Gitega.
Jérémie Minani a toujours été actif, aussi bien dans les organisations politiques de l’opposition avec des déclarations on ne peut plus percutantes, que dans des organisations de lutte armée en promettant même des financements, juste pour en savoir d’avantage et renseigner à son Maître. Selon nos sources, ses rémunérations en provenance de Gitega transitaient par des capitales africaines comme Addis Abeba, Kampala ,ou Nairobi. Et personne n’ignore combien de fois cet homme voyageait par an. Seul COVID-19 aurait pu limiter ses mouvements. Et maintenant que très peu d’organisations militaires sont actives, il n’a pas hésité le 02 Août 2020, d’en créer une fictive. Souvenez-vous qu’il a donné un ultimatum au gouvernement de Gitega que si en deux mois il n’aurait pas accepté les négociations, il va attaquer le pays par les armes. Avec quelle force ? C’est la question que tout le monde a posé sans réponse. Les deux mois viennent de s’écouler, l’attaque militaire n’a pas encore eu lieu, mais il vient de lancer une attaque politique sur CFOR-ARUSHA. Il vient alors de tirer sa dernière cartouche sur tous les fronts, il lui reste à rentrer donner rapport à son maître.
Le chef rebelle JB Ndayikengurukiye a raté une occasion en or de se positionner à la tête d’une organisation d’opposition politique en exile qui pourrait lui ouvrir une voie vers l’Europe qui lui a déjà refusé le droit d’asile pour les crimes dont il est responsable. C’est pourquoi il se battait bec et ongles pour être président de CFOR-ARUSHA. L’autre motivation de Ndayikengurukiye serait que, étant à la tête de cette organisation, il était facile d’étouffer dans l’œuf ses actions de lutte politique comme l’a fait Jean Minani pour le CNARED. Il vient alors de rater l’occasion de marquer des points chez le pouvoir cnddfdd. Jean Minani a détruit complètement le CNARED, Jean Bosco Ndayikengurukiye voulait éliminer politiquement les rescapés du CNARED.
Selon les informations à notre possession, ce General rebelle serait un conseiller stratégique d’Alexis Sinduhije, avec son Red Tabara. Vous vous souviendrez que lors de leurs revendications des attaques qui viennent d’être lancées sur le Burundi, Red Tabara tenait toujours à préciser qu’il est le seul mouvement armé qui est entrain de combattre le gouvernement de Gitega. Pourquoi cette précision ? Alexis Sinduhije a toujours cherche à éliminer par tous les moyens tous les autres opposants, aussi bien politiques que militaires. On se souviendra des combattants des FPB qu’il a fait exécuter. Chercher à éliminer les autres forces qui font la lutte armée n’est qu’une stratégie de vouloir à la longue engager des négociations seul avec le pouvoir après avoir fait exécuter des milliers d’enfants du pays. Passer par son conseiller stratégique pour détruire CFOR-ARUSHA ferrait l’affaire pour que son parti MSD reste le seul parti d’opposition sur la scène politique. Il lui serait facile de négocier avec le pouvoir de Gitega. Et sur ce terrain, il s’accorde avec le pouvoir cnddfdd.
URN HITAMWONEZA trouve qu’il est temps de se débarrasser de tous ces leaders qui se cachent parmi les opposants politiques alors qu’ils jouent en cachette le jeu du pouvoir génocidaire. Nous demandons que tous ceux qui ont le sang des burundais sur leurs mains ne soient en aucun cas confiés aucune responsabilité dans des organisations de lutte pour un Etat de droit au Burundi. Leur place devrait normalement être la Haye. C’est pour cette raison qu’ils cherchent des couvertures de leurs crimes au sein des organisations d’opposition pour continuer à travailler en cachette pour les criminels au pouvoir au Burundi. Il faudrait désormais les démasquer pour qu’ils se taisent ou au mieux rentrent au pays attendre ensemble avec les autres criminels un jour de leur jugement. Car, tôt ou tard, les burundais leur montreront la place qu’il leur faut. WhatsApp contact: +31685638237
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