Burundi: Il y a encore des élèves qui s’assoient par terre en classe dans un pays aux leaders milliardaires.
C’est une honte nationale. Au cours de ce siècle, on trouve dans un pays appelé Burundi, des écoles dont certaines classes n’ont pas de bancs pupitres, où les élèves s’assoient par terre. De telles écoles se retrouvent notamment dans les provinces comme Ruyigi, Makamba, Cibitoke, et même dans la capitale économique du pays. Ce ne sont que des illustrations. Ces cas sont connus du monde extérieur grâce aux images qui circulent sur les réseaux sociaux, des images qui montrent des enfants malheureux assis par terre dans des classes sans fenêtres ni portes, quelquefois non bien couvertes. C’est très grave Monsieur le Président, avec ton gouvernement Mvyeyi, Nkozi.
Il est vrai que le Burundi est le deuxième pays le plus pauvre du monde ; mais il est pauvre non pas à cause du manque de ressources (ni humaines, ni naturelles), il est pauvre à cause de la mauvaise gouvernance. Il manque de leadership sérieux, visionnaires, patriotes. Il a des leaders qui ne se soucient pas de l’intérêt général, mais uniquement que de leurs propres intérêts.
Comment expliquer que des milliardaires comme Allain Guillaume Bunyoni qui ne parviennent pas à contrôler leurs richesses ne se sentent pas touchés/choqués par cette situation des enfants, l’avenir du pays ? La déclaration des biens qu’ils possèdent n’est pas faisable car prendrait beaucoup de temps, dit-on. Pourtant, la constitution le prévoit. Des leaders qui violent eux-mêmes la loi mère. Comment justifier que le cnddfdd, parti au pouvoir depuis 2005 puisse débloquer des milliards pour construire des permanences nationales dans toutes les provinces et ne songe pas à mettre la toiture d’une école de Ruyigi et des bancs pupitres dans les salles de classes ? D’où vient cet argent qui construit des villas sur les collines natales des généraux mais qui ne peut pas construire des écoles pour les enfants du pays ? Où le grand ingénieur et super ex ministre Come Manirakiza a- il trouvé de l’argent pour construire un grand bâtiment et le doter à l’Etat du Burundi ? Pourquoi il ne voyait pas que la priorité est d’acheter des bancs aux élèves du primaire qui n’en ont pas ? Nous prenons des exemples au hasard pour démontrer que manquer de bancs pupitres pour les classes du Burundi relève de l’inconscience intellectuelle des leaders qui gouvernent aujourd’hui le Burundi
Tout le monde sait que l’école primaire est la base de l’intelligence des enfants du pays, la pépinière des hommes et femmes qui vont construire le Burundi de demain. Il est impossible, dans des conditions de travail si pénibles où les enfants apprennent à écrire, accroupis, les genoux leurs servant de pupitres ; ajouter à cela les mauvaises conditions de vie en famille (qui mangent peut être une fois par jour), que ces jeunes puissent aimer l’école et se développer mentalement ; d’où le taux élevé d’abandon scolaire qu’on observe dans ces écoles. Comme il disait vrai celui qui a prononcé cette phrase : ‘’Le pire des sentiments est de voir un enfant pauvre pleurer de faim dans un monde où l’on jette du pain dans les poubelles’’. Feu président Nkurunziza, Ndayishimiye Evariste, Bunyoni , Ndakugarika, Steves ; bref toute la clique militaire au pouvoir, en plus des grands commerçants et membres du cnddfdd très influents qui s’accaparent illégalement de tous les marchés et qui partagent les bénéfices avec la clique au pouvoir ont construits des villas partout jusqu’à la colline natale, ont acheté des véhicules de luxes et des étendues de terrain , envoyé leurs enfants étudier en Europe et en Amérique, pourtant le paysan lambda de Gisuru ne trouve même pas à manger et à donner à son enfant qui va à l’école ventre vide s’asseoir par terre en classe. Et Ndayishimiye ne cesse de les appeler abenegihugu (ceux à qui le pays appartient) ; juste un slogan pour les endormir en leur faisant croire que ce sont les hutus qui gouvernent le pays. La majorité de ceux qui s’assoient par terre en classe, ventres vides, sont des enfants des hutus. Probablement que les leaders du cnddfdd ne trouvent aucun intérêt que ces jeunes du cnddfdd( ivyana vy’inkona= les enfants de l’aigle) perdent du temps en classe car ils veulent leur apprendre à tuer au sein de la milice imbonerakure. Est-ce cela l’avenir de l’enfant du pauvre Monsieur le président ?
URN HITAMWONEZA trouve scandaleux que des enfants du pays manquent de bancs pupitres en classe et s’assoient par terre au moment où la clique au pouvoir pille les biens de l’Etat et devient plus riche que l’Etat lui-même. Il est grand temps que le peuple burundais se lève et demande la bonne gestion des biens publics pour qu’ils soient profitables à tous et non aux seuls leaders à la tête du pays. Instruire dans les meilleures conditions les enfants du pays, c’est construire un bon avenir de la nation. Détruire l’éducation, c’est condamner le pays à la pauvreté éternelle, c’est détruire le pays. En plus des crimes de génocide dont ils sont coupables, les membres de la clique militaire du cnddfdd devront aussi répondre devant des juridictions indépendantes, des crimes économiques qui ont conduit les burundais en général à l’état de pauvreté extrême.