Burundi : Depuis 2005, le Burundi est sous le joug des criminels qui se font passer pour des Pasteurs
Ils sont deux à être appelé Chefs d’Etat depuis 2005 au Burundi. C’est l’ancien président Pierre Nkurunziza, mort de façon miraculeuse en 2020, avant que le nouveau, Evariste Ndayishimiye le remplace dans ces fonctions. Nous disons qu’il est mort de façon miraculeuse car jusqu’aujourd’hui, les burundais ne savent pas encore de quoi il est mort. Officiellement, c’est un arrêt cardiaque ; mais nous savons tous que tout homme meurt quand le cœur s’arrête. Pierre Nkurunziza , sportif qu’il était, ne pouvait pas subir une crise cardiaque gratuitement ; si crise cardiaque il a été question, elle a été provoquée. D’autres sources ont parlé d’empoisonnement par Evariste Ndayishimiye qui voulait se débarrasser d’un ancien président gênant, qui venait de recevoir un titre de Guide Suprême et des avantages de chef d’Etat. Enfin, Covid 19 serait aussi la cause de sa mort, selon d’autres sources, car sa femme Denise Nkurunziza était à Nairobi pour se faire soigner la même maladie. Que prendre ? Que ne pas prendre ? Seule l’autopsie pouvait révéler aux burundais la vraie cause de la disparition si rapide du premier Guide Suprême jamais observé en Afrique.
Peu importe ce qui a mis fin à ses jours, le monde entier devrait reconnaitre que c’était un criminel en puissance qui se faisait passer pour un Pasteur ; un loup qui se faisait passer pour un agneau. Pourquoi ? Verba volant, scripta manent est une locution latine qui peut se traduire en français : « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Nous lisons tous sur les réseaux sociaux une correspondance urgente signée par l’ancien président Pierre Nkurunziza le 12 Avril 2015 et adressée à Mr Denis Karera, alors chef de la milice imbonerakure du cnddfdd. La lettre disait à Karera que le moment est venu de prendre les armes et de commencer à mater tous ceux qui s’opposaient à son troisième mandat qui allaient dans la rue pour les manifestations. Il a ainsi désigné Gélase Ndabirabe (actuel président du parlement) comme celui qui fournira les munitions et tenues qu’il faut pour bien accomplir la mission. Pour Nkurunziza, il fallait s’occuper non seulement des gens de l’opposition et de la société civile, mais aussi des frondeurs. Dans cette correspondance, il a tenu à rassurer Denis Karera qu’il assume l’entière responsabilité de tous les actes qu’ils allaient poser, mais aussi qu’il les protègera. Voilà un président Pasteur, qui n’a pas honte d’ordonner à une milice de son parti à tuer des citoyens qui manifestent contre son mandat illégal et illégitime. Les écrits restent et vont servir de preuves irréfutables pour qu’un jour, Pierre Nkurunziza, même mort, puisse répondre des centaines de milliers de burundais qui ont été tués aussi bien par sa milice que par certains membres des forces de l’ordre de son gouvernement, spécialement de sa garde présidentielle.
Le Général Evariste Ndayishimiye , qui était jusqu’aux élections de mai 2020, Secrétaire Général du cnddfdd, jusque-là chef suprême de la milice criminelle imbonerakure, a pris le relai. A son investiture, il a fait savoir qu’il allait poursuivre l’œuvre de son prédécesseur. Et Nkurunziza avait dit qu’il est confiant que celui qui va le succéder aura accompli à 100%, dans seulement trois ans de règne, le travail qu’il avait commencé. Ceux qui savent lire entre les lignes ont compris que ce n’est pas du tout le développement du pays dont il parlait, mais bel et bien l’anéantissement total des opposants. Evariste Ndayishimiye a donc utilisé la même milice et les mêmes éléments zélés des forces de l’ordre bien aguerris pour continuer à opprimer tous ceux qui ne sont pas membres du cnddfdd et particulièrement les tutsis et les membres du CNL.
La Ligue Iteka et d’autres organisations de défense des droits de l’homme ont montré que le pouvoir d’Evariste Ndayihimiye a été plus criminel que celui de Pierre Nkurunziza. C’est sous son pouvoir que beaucoup de cadavres ont été découverts partout dans le pays, spécialement sur la Rusizi et en général dans la province Cibitoke
Ces cadavres sont directement enterrés sur ordre de l’administration, sans aucune identification. C’est dire que c’est une action bien planifiée par les laboratoires du cnddfdd. Les personnes tuées sont généralement enlevées par le service national des renseignements ou les services de renseignement de l’armée et de la police ou par les membres de la milice imbonerakure; elles sont ensuite emprisonnées dans des lieux inconnus, torturées et tuées par après. Elles sont ensuite jetées dans des localités loin de leurs lieux d’origine pour qu’elles ne soient pas identifiées. La fameuse CNIDH a même osé affirmer devant le parlement qu’il y a des gens qui sont enlevés par des organes de l’Etat et qui sont tués (la commission dite indépendante était jusque-là sous les ordres du cnddfdd au pouvoir). Pourtant, Evariste Ndayishimiye disait sur la Radio Rfi qu’il n’y a pas de disparitions forcées au Burundi.
C’est dire donc que les Ndayishimiye, Bunyoni, Ndakugarika, Gelase Ndabirabe et d’autres, sont autant de leaders du cnddfdd qui prennent en otage le peuple burundais et qui ont beaucoup de sang sur leurs mains et qui se font passer pour des Pasteurs, prêchant dans les églises la bonne nouvelle partout où ils passent. Ils oublient que leurs prières provoquent une nausée au Seigneur qui est ‘’ amour’’1 Jean 4:16
Faut-il que Evariste Ndayishimiye se comporte comme le Roi de Ninive (John 3, 1-10) pour que le Burundi puisse sortir de ces ténèbres dans lesquelles il est plongé depuis 2005, ou faut-il qu’il y ait plutôt une justice indépendante pour que tous ceux qui ont commis des crimes soient d’abord punis ?
URN HITAMWONEZA reste convaincu qu’il n’y a pas de conversion possible pour les criminels du cnddfdd au pouvoir, mais que leur seul salut c’est la justice. Nous demandons plutôt aux burundais de leur faciliter la tâche de les conduire le plus rapidement possible dans cette place méritée qu’est la prison après les avoir limoge de ces postes de responsabilité dont ils se servent pour commettre davantage de crimes. Unis, nous en sommes capables.