Burundi : Bonne année quand même (Troisième partie)
(Bilan sur le plan sécuritaire : suite)
Nous avons déjà montré dans nos éditions précédentes concernant le bilan de l’année 2020 sur le plan sécuritaire que malgré qu’une accalmie inquiétante régnait sur le territoire burundais, les tueries n’ont jamais cessé ; des cadavres ont été régulièrement découverts à travers le pays ( moyenne de deux cadavres par jour), 368 personnes ont été tuées ( plus d’une personne par jour) , 182 personnes ont été torturées ( moyenne d’une personne les deux jours), 59 personnes portées disparues, 821 emprisonnées arbitrairement, 33 femmes et filles violées
Aujourd’hui, nous allons nous intéresser sur les responsables de ces atrocités et les bourreaux. Ce n’est pas à chercher de midi à quatorze heures, le premier responsable était hier Pierre Nkurunziza, aujourd’hui, c’est son successeur Evariste Ndayishimiye. Il partage cette responsabilité avec la clique militaire au pouvoir. Les grands bourreaux sont les membres de la milice imbonerakure, les agents du service des renseignements, certains militaires et policiers zélés de la garde présidentielle et des unités.
Cette milice imbonerakure, quoi qu’elle a un représentant national, elle est coordonnée au plus haut niveau par le General Président Evariste Ndayishimiye ; il reste en même temps secrétaire général du cnddfdd. Il essaie de commuer terre et ciel pour chercher les voies et moyens de leur fournir les moyens qu’il faut pour travaillent dans les bonnes conditions (mise en place de la banque des jeunes, création des projets pouvant leur procurer argent, chasser les tutsis dans certaines sociétés paraétatiques pour leur trouver du travail, etc…).
Quand Evariste Ndayishimiye parle des jeunes, que les gens comprennent automatiquement les imbonerakure. Il parle toujours de l’unité des burundais, mais c’est un grand extrémiste qui ne rêve qu’éliminer, par tous les moyens, les tutsis et les membres de l’opposition du CNL. Pour tout dire, il est le coordinateur de tous les criminels qui ne cessent d’endeuiller le pays. Il est le Hérode burundais (Hérode a demandé aux mages qui allaient voir Jésus Christ à Bethleem d’aller le localiser avec précision et revenir lui aviser pour que lui aussi il aille se prosterner devant lui : son objectif était plutôt de faire tuer Jésus) ; une attitude des grands criminels qui se comportent en agneau devant les hommes alors qu’ils sont de véritables loups féroces. Evariste Ndayishimiye est par ailleurs de la formation des interahamwe, il serait étonnant qu’il soit un homme de paix ; ce qui est malheureux est les gens se trompent beaucoup sur sa personnalité (lire Corinthiens 15 :33 : Ne vous laissez pas séduire, les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs). Mais qu’il sache que le malheur poursuit les pécheurs, mais que le bonheur récompense les justes (Prov 13 : 21)
Sur les épaules de cet homme reposent tous les crimes commis au Burundi car même certains éléments de la sa garde sont régulièrement utilisés pour arrêter, torturer et tuer des tutsis et des opposants politiques. Les gens les ont vu en uniformes dans les quartiers de Nyakabiga, Jabe et Ngagara les 11 et 12 décembre 2015 en train de tuer des gens innocents les accusant d’avoir participé dans l’attaque de certains camps militaires.
Le service national des renseignements qui est le plus actif dans l’enlèvement des gens dont les cadavres se retrouvent dans les rivières et sur les chemins est sous le contrôle du même président de la République. Il sait tout ce qui se fait au sein de ce service car c’est à lui directement qu’il donne rapport quotidiennement.
La milice imbonerakure a été radicalisée (après sa formation en RD congo et au Burundi) par la clique militaire du cnddfdd car elle est la seule organisation à 100% cnddfdd qui peut exécuter tous les ordres conçus dans le laboratoire du mal du parti. L’actuel président Evariste Ndayishimiye ne cessait pas louer leur travail qu’il qualifiait d’appréciable quand il était uniquement secrétaire général du cnddfdd ; aujourd’hui, il oublie même qu’il est président de la République et se comporte en chef de la milice imbonerakure. Il utilise les moyens de l’Etat pour les entretenir. Ils ne sont pas là pour sécuriser le pays car les corps de défense et de sécurité sont payés pour ce travail. Cette milice, appuyé par les interahamwe sont des forces spéciales d’Evariste Ndayishimiye et la clique militaire réservée pour parachever le génocide des tutsis et des hutus de l’opposition.
URN HITAMWONEZA alerte encore une fois l’Union Européenne et le conseil de sécurité des Nations unies sur le risque que ces organisations courent en appuyant le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. Lui donner des moyens qu’il affecte au sein de cette milice sous forme de projets d’appui à la population ou aux jeunes signifie soutenir la clique militaire à préparer la phase finale du génocide. WhatsApp contact: +31685638237
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