Burundi 7 mars 2021: L’hypocrisie de la clique militaire au pouvoir à Gitega est entrain de dépasser les limites de l’acceptable

Burundi : L’hypocrisie de la clique militaire au pouvoir à Gitega est entrain de dépasser les limites de l’acceptable
Tout le monde se pose la question de savoir ce qui se fait actuellement au Burundi après les incidents sur la frontière entre le Burundi et le Rwanda où des militaires burundais ont été tués et blessés. Le bilan officiel de ces combats n’a pas été communiqué aux médias. Tout est resté mystère. On ne sait pas non plus combien de membres des FDRL/FLN qui ont été tués, blessés ou capturés ; combien de membres de RDF qui ont été tués ou blessés car là où il y a combats, il y a la plupart de fois des pertes.
Selon nos sources sur place, le calme régnait toute la journée de ce 7 Mars 2021, mais les tensions sur la frontière commune restent vives. La FDNB continue à envoyer des renforts sur le front sans savoir exactement l’ennemi auquel ils vont faire face. La mission officielle qui se retrouve dans les ordres donnés par le commandement militaire de la FDNB est : combattre les FDRL/FLN se trouvant dans la Kibira. Pourtant, les mêmes forces négatives en provenance de la Rdcongo et qui ont érigé des positions solides dans la Kibira sont toujours-là, les FDNB en sont au courant, ils leur fournissent munitions et logistique nécessaires pour leur survie. Les militaires de la FDNB avec qui nous nous entretenons nous disent ne pas comprendre pourquoi les autorités militaires ne veulent pas leur dire la vérité.
Les informateurs se trouvant en province Cibitoke nous ont aussi transmis une information qui devrait paraître anormale au moment où les militaires savent qu’ils vont dans cette région pour combattre et chasser de la Kibira les FDRL/FLN. Selon notre source au chef-lieu de la province Cibitoke, 90 membres des forces négatives des FDRL/FLN sont entrés au Burundi le 5 Mars 2021 en provenance de la RDC via la transversale 5 Buganda. Ils se seraient directement dirigés dans la Kibira, probablement pour renforcer ceux qui ont été en contact avec les RDF au Rwanda la semaine dernière au moment où ils allaient attaquer les paisibles citoyens rwandais. Les informations en provenance du camp de bataille disent que ces forces négatives auraient subies beaucoup de pertes dans leurs rangs. Les blessés seraient soignés dans les camps militaires de la FDNB aux côtés des militaires burundais.
Une information captée sur la plupart de médias sociaux signale des incursions des éléments armés dans la plaine de la Rusizi, dans le territoire d’Uvira, au Sud Kivu, en provenance du Burundi. Selon APEVOV, une organisation des droits de l’homme, ces mouvements des hommes armés se sont intensifiés depuis la nuit du mercredi le 3 Mars 2021. Ces hommes armés sont passés par Kananngo entre Nyakarebe2 et Kyanyunda. La nuit du vendredi 5 Mars au Samedi 6 Mars 2021, les derniers de ces hommes se seraient subdivisés en deux groupes, l’un a pris la même route que les premiers, un autre groupe aurait pris la direction de Rushima.
Entrée des éléments des FDRL/FLN au Burundi en provenance de la RDC ; sortie des éléments de la FDNB vers la RDC ; une situation qui complique les non avisés. Cette état de fait semble contradictoire surtout que l’opinion à Bujumbura (c’est ce qui est transmis comme ordre aux militaires qui sont envoyés en mission à la frontière entre le Burundi et le Rwanda) est que les militaires burundais qui sont envoyés dans ce secteur vont chasser les FDRL/FLN de la Kibira. Les membres de la FDNB découvrent le contraire quand ils arrivent sur terrain. De l’autre côté, tout le monde devrait comprendre qu’il n’y a plus aujourd’hui en RDC de rebelles burundais qui chercheraient à attaquer le Burundi. Que vont faire les membres de la FDNB en RDC ? Le motif avancé est la recherche des groupes rebelles burundais qui s’y trouvent. Mais, aucun groupe qui menacerait la sécurité du Burundi ne reste dans ce pays.
Une analyse simple et plus ou moins logique faite par des hommes avisés est que le pouvoir de Gitega est en train de jouer le malin. Les militaires burundais envoyés en RDC y vont pour protéger l’entrée des membres des FDRL/FLN depuis le sol congolais. Ils avaient l’habitude de les accueillir sur le sol burundais . L’exemple récent est de 190 FDRL qui sont entrés au Burundi le 29 Janvier 2021 par Nyamitanga 4eme avenue, accueillis par 30 imbonerakure venus de Mabayi et qui se sont dirigés vers Cibitoke dans Bukinanyana, d’autres sont partis direction Ruhororo en face de Bweyeye (au Rwanda). La nouvelle stratégie est de les accueillir depuis le sol congolais, les habiller en tenues militaires burundaises et leur laisser rentrer librement au Burundi déguisés en militaires burundais. Personne ne saura qu’ils ne sont pas militaires burundais.
URNHITAMWONEZA regrette encore une fois que le pouvoir de Gitega soit entrain de tromper ses corps de défense et de sécurité pour qu’ils aillent mourir dans une guerre inutile dont ils ne comprennent pas les motivations profondes. Les relations entre la clique militaire au pouvoir au Burundi et les FDRL/FLN risquent d’induire tout le peuple burundais en général en erreur, et les militaires burundais en particulier. Il est clair que Evariste Ndayishimiye et sa clique militaire au pouvoir ont l’intention de provoquer le Rwanda en appuyant par tous les moyens les forces négatives des FDRL/FLN ; ces généraux savent qu’ils sont coupables de beaucoup de crimes de sang, ils cherchent à tout prix le chao au Burundi, pourquoi pas le génocide qui pourrait même s’étendre sur toute la sous-région des grands lacs. Ils se trompent en pensant qu’en semant ce désordre, ils pourraient garder le pouvoir qu’ils ont aujourd’hui, après avoir éliminé tous leurs opposants (tutsis et hutus de l’opposition). Il est malheureux qu’ils ne sont pas capables de tirer des leçons de l’histoire ; sinon, ils devraient savoir qu’ils sont entrain de creuser la tombe pour beaucoup de burundais, mais aussi leurs propres tombes. Que tout burundais épris de paix se lève pour mettre hors d’état de nuire ces hors la loi avant qu’il ne soit trop tard.

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