Burundi : (6ème partie)La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005

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Burundi : (6ème partie)La clique militaire au pouvoir est prête à passer à la phase finale du génocide en cours depuis 2005
Nous poursuivons notre analyse des 10 étapes du génocide comme décrites par Gregory H. Stanton. Nous avons déjà passé en revue les trois premières qui sont la classification, la symbolisation et la discrimination.
Aujourd’hui, nous abordons la quatrième étape du génocide qui est la Déshumanisation que Gregory définit comme ‘’une affirmation par propagande de la valeur moindre du groupe victime par rapport au groupe majoritaire. En effet, un groupe nie l’humanité de l’autre groupe. Les membres de celui-ci sont assimilés à des animaux, de la vermine, des insectes ou des maladies. Cette déshumanisation facilitera le passage à l’acte lorsqu’il s’agira de tuer les membres du groupe « victime ». A ce stade, la propagande haineuse diffusée par les médias diffame le groupe victime.
Depuis longtemps, les extrémistes hutus, qui ont été à l’école du palipehutu, ont toujours montré une image d’un tutsi comme un tueur, un assassin qu’il faut à tout prix éliminer. C’est pourquoi ils le taxaient de ‘’ ikinywamaraso’’ (un buveur de sang) ; une sorte d’animal féroce qui a toujours bu le sang des hutus.
C’est cette image qui est en train d’être reprise par le récent discours de haine du fameux Kenny Claude Nduwimana, qui s’est fait/ou désigné dans la discrétion comme porte-parole des extrémistes hutus du système cnddfdd. Il chante que les tutsis ont toujours massacré les hutus depuis longtemps, insistant surtout sur les évènements de 1972, 1988 et 1993. Il compare toujours les tutsis minoritaires aux chiens, disant qu’ils ne se multiplient pas parce qu’ils se nourrissent du sang des hutus. Des injures d’un homme non éduqué, mais aussi une incitation au génocide. Il essaie de designer aux hutus leurs ennemis, leurs cibles et leur demande de les exterminer.
Comme les juifs étaient comparés à de la vermine, des bactéries ; les tutsis rwandais étaient appelés ‘’Inyenzi’’ (cafards) ; l’ancien président Pierre Nkurunziza a comparé les tutsis du Burundi aux chiens maigres ‘’ za mujeri’’. Il faisait un clin d’œil aux hutus qu’il ne faut pas avoir peur des tutsis, qu’il faut plutôt s’armer du courage pour les exterminer.
URNHITAMWONEZA a toujours dénoncé les discours de haine envers les tutsis propages sur les réseaux sociaux par Kenny Claude Nduwimana qui s’est fait porte-parole de la clique militaire qui dirige le pays ; mais rien n’a été fait pour l’empêcher de faire cette incitation au génocide car il est soutenu par le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye. C’est dire Kenny Clude Nduwimana dit haut ce que toute la clique militaire pense bas ou tout simplement planifie de faire. Comme nous l’avons toujours dit, tout le dispositif pour passer à la phase finale du génocide à grande échelle a été mis en place, ces discours deshumanisants sont pour éveiller les hutus pour qu’ils se préparent à passer à l’action sur coup de sifflet, sachant que tuer le tutsi c’est comme tuer un animal.
On sait comment la guerre commence, on ne sait pas comment elle finit, dit-on. Les burundais devraient éviter de tomber dans de tels pièges de la clique militaire au pouvoir au Burundi. Ils savent qu’ils ont commis beaucoup de crimes de sang et que leur place n’est pas à la tête de l’Etat, mais en prison. Ils font tout pour se maintenir au pouvoir et diviser les burundais en se basant sur les ethnies est la meilleure stratégie pour y parvenir. A nous de faire le choix : continuer à nous entretuer et les laisser jouir des biens du pays ou les chasser de ce pouvoir, les traduire devant les tribunaux compétents et construire notre avenir ensemble. Le choix est clair. Il reste à passer à l’action et le plus vite serait le mieux. WhatsApp contact: +31685638237
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