Burundi 16 mars 2021: Encore des preuves de plus sur l’implication du pouvoir cnddfdd dans la déstabilisation du Rwanda

Burundi 16 mars 2021: Encore des preuves de plus sur l’implication du pouvoir cnddfdd dans la déstabilisation du Rwanda
Il était connu de tout public que le pouvoir cnddfdd a toujours soutenu les rebelles rwandais qui ont érigé dans un premier temps des positions en RDC et dans un deuxième temps au Burundi ; dans l’intention de déstabiliser le Rwanda. Ces rebelles sont à l’origine des génocidaires FDRL qui ont commis l’irréparable au Rwanda en 1994 qui rêvaient reconquérir le pays après leur défaite devant les troupes du FPR qui ont pu arrêter le génocide des tutsis rwandais en 1994. Ils ont été qualifiés de forces négatives par les Nations Unies.
Ce n’est pas que des preuves sur le soutien du pouvoir cnddfdd à ces forces négatives manquaient, mais, beaucoup d’entre elles n’étaient pas à la portée de tout public. On aurait vu sur les réseaux sociaux des boîtes de conserves marquées ‘’FDNB, FABRIQUEE EN CHIME’’, aux mains des rebelles rwandais capturés par l’armée rwandaise lors de leur attaque du 27 juin 2020 sur le sud du Rwanda. Cela a révélé, aux yeux du monde entier, que ces forces négatives recevaient de la logistique des stocks des Forces de Défense Nationale du Burundi ( FDNB).
Par ailleurs, après que le nouveau pouvoir du Président Felix Tshisekedi ait pris la décision de les harceler dans leurs anciennes positions dans l’Est de la RDC, ils ont choisi le Burundi comme nouveau pays de leur ‘’base arrière’’. C’est ainsi qu’ils ont déplacé leur Etat-major Stratégique à Bujumbura, et leurs hommes se sont solidement implantés dans la Kibira du Burundi qui fait frontière avec celle du Rwanda.
Aujourd’hui, le public vient de recevoir des preuves supplémentaires de cette implication du pouvoir de Gitega dans la déstabilisation de son voisin le Rwanda, lors du procès des anciens rebelles rwandais dont Nsabimana Calixte, surnommé Sankara. C’est un procès dans lequel se trouve aussi un homme politique très connu du nom de Paul Rusesabagina qui s’est retrouvé à Kigali alors qu’il allait à Bujumbura soit disant pour rencontrer des membres d’une église du Pasteur Niyomwungere Constantin, alors qu’en réalité, il avait une mission de rencontrer les autorités burundaises, le Président Evariste Ndayishimiye en tête, afin d’étudier ensemble, les voies et moyens de mieux coordonner les activités des FDRL/FLN qui ne cessent de perturber la quiétude des citoyens rwandais dans le sud du pays.
Lors de ce procès, ces rebelles ont affirmé que les généraux Prime Niyongabo, chef d’Etat-major Général de la FDNB, Ignace Sibomana, ancien Chef des renseignements militaires (actuel Chef d’Etat-major logistique) et Marius Ngendabanka, chef d’Etat-major Interarmes au sein de l’Etat-major Général de la FDNB , sont les principaux officiers militaires qui facilitaient la collaboration entre les rebelles rwandais et le pouvoir du cnddfdd. Ils ont cité notamment deux délégations de RNC de Kayumba Nyamwasa qui se sont rendues à Bujumbura. La première était conduite par Major Nkubana, alias Kadogo, ancien militaire rwandais et Kabuto Kassim, tandis que la deuxième comprenait Ben Rutabana et Epimac Namushobore, commissaire à la mobilisation au sein de RNC. Ce ne sont que des témoignages qui viennent confirmer ce qui était connu de tous ceux qui se sont toujours intéressés aux relations entre le Rwanda et le Burundi depuis l’arrivée au pouvoir du cnddfdd.
Malgré cette situation, les autorités ne cessent d’user de toutes les stratagèmes pour voir comment améliorer les relations entre les deux pays ; mais, le constat amer est que quand ‘’un pas’’ est marqué en avant, il s’en suit ‘’deux pas’’ en arrière; au finish, au lieu d’avancer, on recule. En témoignent les récents accrochages du mois de Février 2021 à la frontière entre les deux pays quand des forces des FLN ont attaqué le Rwanda et se sont repliées au Burundi. Pourtant, des réunions entre les délégations des chefs des services de renseignement et des chefs de la diplomatie ont officiellement eu lieu à la frontière Gasenyi/Nemba vers la fin de l’année 2020, d’autres rencontres officieuses auraient eu lieu à Kigali et à Bujumbura. Les réseaux sociaux rapportent une autre rencontre entre des chefs militaires des deux pays au courant de ce mois de Mars 2021 à Bweyeye au Rwanda.
Mais, nous disons que tant que le pouvoir cnddfdd n’aurait pas renoncé à son projet de génocide régional ; tant qu’il ne décidera pas de ne pas appuyer ces forces négatives qui attaquent le Rwanda, ces rencontres n’aboutiront à rien. Evarsiste Ndayishimiye sait jouer le malin, il n’hésite pas à dire une chose et son contraire le lendemain, mais, il lui sera difficile d’améliorer les relations avec son voisin le Rwanda et garder ses bonnes relations avec les FDRL/FLN. On ne peut pas servir deux Maîtres à la fois. A lui de choisir.
URN HITAMWONEZA demande au peuple burundais d’aider son président à choisir le côté qui lui procure des intérêts pour sa survie. C’est le Rwanda qui a été, et qui restera un pays voisin et frère. Choisir le camp de ses déstabilisateurs, c’est choisir un suicide pour les burundais. Et le peuple burundais doit refuser le suicide collectif ; plutôt, il doit s’opposer farouchement à celui ou ceux qui chercheraient à allumer le feu au pays. Nous devons alors dire non à ces hypocrites qui nous gouvernent et les obliger à s’engager résolument à la recherche de l’intérêt de tout le peuple burundais dans son ensemble.

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