Burundi : Célébration de 60ans d’indépendance du Burundi sur un bilan de 1427 burundais tués au cours du pouvoir Ndayishimiye.
Ce n’est pas URN Hitamwoneza qui le dit ; nous ne faisons que citer le rapport de la Ligue Iteka qui dresse un bilan de deux ans de pouvoir du président Evariste Ndayishimiye sur le plan sécuritaire et de respect des droits de l’homme. Le dessin fait par cette organisation diue défense des droits y l’homme montre le président Evariste Ndayishimiye au volant d’un véhicule dont les pneus sont constitués de l’impunité, avec un gouvernement et l’exclusion qui entourent le chauffeur à l’intérieur de la cabine.
En termes de chiffres, le rapport de la Ligue Iteka montre 1427 personnes tuées, seulement en deux ans du pouvoir du président Ndayishimiye. Parmi celles –ci, 587 cadavres ont été retrouvés ici et là dans le pays dont 241 cadavres trouvés dans la seule province de Cibitoke. Le rapport ajoute que 1362 personnes ont été arbitrairement arrêtées ; 151 personnes ont été torturées ; 116 personnes ont été enlevées ou portées disparues ; 241 cas de violences sexuelles et basées sur le genre, enregistrés.
Le rapport d’ACAT BURUNDI du mois de juin 2022 montre quant à lui, 11 personnes tuées, 27 arrestations arbitraires, 10 personnes torturées et une seule personne portée disparue. Ce sont certains policiers, certains agents du SNR et surtout les jeunes imbonerakure du cnddfdd qui sont responsables de ces violations graves des droits de l’homme, précise le rapport.
Quand le président Ndayishimiye parle, dans ses différents discours, d’une sécurité et une paix retrouvées au Burundi, il y a lieu de se poser la question de savoir quel genre de paix parle-t-il. Toutes ces personnes tuées n’avaient pas de valeur à ses yeux ? Oui, un pouvoir caractérisé par l’exclusion et la persécution de tous ceux qui ne sont pas membres de son parti ne fait que se réjouir des morts de ceux-ci. Et le président est toujours présent dans les églises, se faisant passer pour un fervent chrétien qui se soucie du bien-être de la population burundaise. Les rapports des organisations de défense des droits de l’homme nous prouvent le contraire. Que Ndayishimiye sache qu’il répondra devant le Tout Puissant des milliers de burundais tués par les escadrons de la mort du cnddfdd qui restent impunis. ‘’Ne vous y trompez pas, on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi ’’ : Galates 6 :7
Le président Evariste Ndayishimiye prépare le pire pour le peuple burundais. Non seulement que la paix et la quiétude des burundais seront d’ici peu perturbées, la sous-région toute entière est en danger. A tous ceux qui peuvent joindre le président Ndayishimiye de lui demander pourquoi il a massé ces derniers jours des troupes à la frontière avec le Rwanda. Il est tout à fait normal et logique que les militaires défendent l’intégrité du territoire ; mais le renforcement des forces de l’ordre sur cette frontière voudrait dire, soit qu’il y a une menace du Burundi de ce côté, soit que c’est lui qui prépare une attaque sur Rwanda
La reprise des combats entre le M23 et les FARDC (militaires de la RDC) a dévoilé la collaboration FARDC et les génocidaires rwandais des FDLR et autres groupes alliés. Cette coalition est une opportunité pour les FDLR/FLN qui trouvent des facilités de traverser la frontière entre la RDC et le Burundi pour se rendre dans la kibira (côté burundais) et lancer, à partir du sol burundais, des attaques sur le Rwanda voisin. Ces renforts envoyés par le président Ndayishimiye et son système cnddfdd appuieraient ces criminels rwandais ou leur serviraient comme éléments de recueil lors de leur repli en cas de défaite après attaque. En effet, après la résistance farouche de l’ARC/ M23 (Armée révolutionnaire congolaise) face aux attaques des FARDC, FDLR, Mai Mai et autres groupes alliés, appuyés par la Monusco ; la nouvelle tactique serait de passer par le Burundi pour déstabiliser le Rwanda, accusé par Kinshasha de soutenir le M23. Si cette stratégie est réellement adoptée, elle risque de mettre de la poudre au feu et provoquer une guerre qui embrasera toutes la région. On dit souvent qu’on sait comment une guerre commence, mais qu’on ne sait pas comment elle finit. Et René Bellaiche d’ajouter ‘’On commence quand on veut, on finit quand on peut’’. A bon entendeur, Salut.