Burundi : Quand est ce que le pouvoir cnddfdd cessera de tuer des burundais innocents ?
C’est l’une des questions que beaucoup de burundais et d’étrangers qui aiment ce beau pays se posent. Beaucoup d’autres interrogations tournent dans les têtes de ceux qui ont soif de la paix au Burundi : Quand est ce qu’on cessera d’entendre des cadavres qui sont ramassés ici et là dans le pays et que l’administration cnddfdd se hâte de faire enterrer pour qu’il n’y ait pas d’identification ? Quand est ce que s’arrêteront les arrestations arbitraires par des agents du SNR, de la police ou de l’armée et de la milice imbonerakure du cnddfdd ? Quand est ce que le pouvoir de Gitega mettra fin à l’injustice et la terreur exercées sur les burundais non membres du cnddfdd pour que chacun se sente réellement dans sa Mère Patrie ?
La ligue Iteka vient de publier son rapport mensuel. Pour le seul mois de mai 2022, le rapport montre au moins 40 personnes tuées dont 31 cadavres découverts ; 14 cas de viols, 06 disparitions forcées, 3 tortures, 5 arrestations arbitraires. Il est à souligner que cette organisation de défense des droits de l’homme reconnait que ces chiffres ne révèlent pas la réalité sur terrain car leurs enquêteurs ne voient que ce qui échappent à la vigilance de ces escadrons de la mort du cnddfdd. Leur tactique est déjà connue : une personne enlevée est emprisonnée dans un lieu tenu secret, puis tuée, son cadavre est transporté pour être jeté loin de son lieu d’origine où personne ne la reconnaitra, puis, une fois le cadavre découvert, l’administration a reçu l’ordre de le faire enterrer le plus rapidement possible. Les autres cadavres sont jetés dans les lacs et rivières, grosses pierres attachées aux coups pour qu’ils ne remontent pas à la surface avant la décomposition totale.
Les cas les plus récents sont signalés dans la commune de Nyanza lac en province Makamba où 4 corps ont été découverts en une seule semaine. Nyanza lac risque de remplacer la province Cibitoke , avec la Rusizi, devenues des cimetières des gens tuées par le pouvoir cnddfdd ; une province qui comprend beaucoup de cadres, tant militaires que civils, influents au sein du cnddfdd. Un des 4 cadavres ont été trouvé sur le Lac Tanganyika dans Nyanza lac, un autre sur la rivière Nyakabondo, un autre au centre de Nyanza lac et un autre à Muyange. L’administration qui se précipite à faire enterrer ces cadavres ne se gêne pas de dire que les personnes tuées sont parfois des voleurs qui sont attrapés et exécutés par la population. Quelle honte pour le pouvoir cnddfdd ! La peine de mort est abolie au Burundi, et les leaders de ce parti de l’Aigle trouvent normal de dire que la population est en droit de se faire justice. C’est la loi de la jungle. C’est justement un langage utilisé pour masquer ces exécutions des non membres du cnddfdd, faites par les membres de la milice imbonerakure et certains agents de la police et SNR mandatés par le pouvoir cnddfdd. C’est pourquoi il y a toujours enterrement direct de ces cadavres sans identification aucune et sans enquêtes.
URN HITAMWONEZA se pose la question de savoir quand les burundais verront que l’eau a déjà débordé le vase et qu’il est tard d’agir ? Combien de personne le cnddfdd doit-il encore tuer pour que tout le monde de lève et dise halte ? Pourquoi rester si longtemps avec un pouvoir qui tue, qui torture, qui emprisonne et qui force à l’exil ses citoyens et qui pille systématiquement toutes les ressources nationales jusqu’à ce que le pays soit classé le premier pauvre du monde ? Trop, c’est trop. Encore une fois, nous lançons un appel à tous les burundais (de toutes tendances car nous sommes tous en danger ; les uns en danger de mort atroce par les armes, d’autres en danger de mort lente par la faim), les forces de défense et de sécurité en première ligne, de se lever comme un seul homme pour chasser du pouvoir cette poignée d’hommes et de femmes du cnddfdd (plus riches que l’Etat) qui prend en otage 12 millions de burundais. Toutes les stratégies sont bonnes pour sauver ce qui reste à sauver.