Burundi : Ces tonneaux vides qui nous gouvernent !
Ce sont les dirigeants actuels du Burundi dont on parle ici. Ce n’est en aucune façon une sorte d’agression, encore moins d’injure, c’est la pure vérité que beaucoup de burundais n’osent pas dire par peur, mais c’est ce qui circule dans les têtes de tous.
Dans un échange d’idées sur la vie du pays organisé sur les groupes whatsaap par des jeunes, de toutes tendances, avec Pacifique Nininahazwe, président de Focode, des gens de l’intérieur du pays que de l’étranger posent la question de savoir si nos dirigeants ont une santé mentale normale. Ce qui est une question que n’importe qui peut se poser en écoutant les discours et déclarations des leaders du cnddfdd qui dirigent le Burundi.
Nous n’avons pas voulu imiter Boucar Diouf qui disait : ‘’ Ces détraqués qui dirigent le monde’’ ou encore Pascal de Sutter, professeur de psychologie à l’Université de Louvain-la-Neuve, expert auprès de l’OTAN qui a écrit : ‘’ Ces fous qui nous gouvernent’’ ; car nous espérons que nos dirigeants pourraient redevenir normaux s’ils sont remis à leur vraie place. Aujourd’hui, nous nous permettons de rejoindre l’idée de François Mitterrand qui disait un jour : ‘’Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte ‘’. A cela s’ajoute l’ignorance totale de la gestion de la chose publique et le manque d’intelligence (à ne pas confondre avec connaissance).
Pascal de Sutter raconte que la mégalomanie, la paranoïa, les trahisons et la folie sont des traits de caractère très communs dans les hautes sphères du pouvoir. Qu’en est-il pour le Burundi ? Nous y arriverons. Ici, l’auteur estime qu’il y a beaucoup d’exemples dans les têtes des gens, mais lui, il s’est intéressé aux cas de George W. Bush, Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy sans parler de ceux qui sont déjà morts comme Adolf Hitler et d’autres. Il n’a pas non plus oublié de parler de Vladimir Poutine et son ami Donald Trump. Pascal de Sutter est allé à la rencontre des spécialistes américains de la question et a interrogé les meilleurs experts mondiaux de la psychologie pour écrire ce bouquin consacré aux détraqués qui dirigent ou ont dirigé des nations. Dans leurs études, ils analysent les discours, dissèque le non-verbal, décortique les expressions faciales et étudie la gestuelle. Ils questionnent aussi les amis et les adversaires pour brosser un portrait psychologique fiable de la personnalité politique. Voilà ce qui devrait être fait pour certains leaders politiques du cnddfdd comme Evariste Ndayishimiye, Gelase Daniel Ndabirabe, Reverien Ndikuriyo, Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika et d’autres.
Appréciez vous-même : que faut-il dire de ces phrases ? 1-‘’les burundais n’ont pas faim car ils n’ont pas encore mangé les vers de terre, les escargots, les racines des bananeraies etc… ; des mots prononcés par un président de la République en réponse à une question cruciale concernant la pauvreté qui frappe un peuple qu’il est sensé diriger, dans ce contexte économique mondial très difficile ; 2- ‘’toutes ces motos viennent de l’enfer’’, -‘’il faut protéger et promouvoir le travail des féticheurs, ils sont très importants, ils utilisent les esprits positifs, moi-même je l’ai appris à l’université et je l’ai mis en œuvre sur terrain’’ : C’est Gélase Daniel Ndabirabe, président de l’Assemblée Nationale qui parle. Et le secrétaire général du cnddfdd de bondir : ‘’le cnddfdd n’est pas seulement un parti politique, c’est un pays, c’est le Burundi’’ (ignore-t-il que cnddfdd est une organisation qui nait, grandit et disparait, mais que le Burundi restera tel qu’il est ? a-t-il oublié que le Burundi est dans un system démocratique qui devrait laisser les autres formations politiques fonctionner librement ?) ; Et le super ministre Ndirakobuca dira aux cyclistes et motards à qui il venait d’interdire de circuler en ville où ils tiraient des ressources pour faire vivre plus de deux cent mille personnes, qu’ils doivent obligatoirement avaler un médicament amer qu’il venait de leur donner par force.
Ce sont là quelques extraits de leurs discours et déclarations, sinon, ils ne sont pas les seuls car ces gens parlent tout le temps et quelquefois, ils se permettent même de montrer leurs sourires sataniques comme si tout le monde apprécie ce qu’ils racontent. Une citation de proverbes français dit que ‘’ce sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit’’ ; ce qui veut tout simplement dire que ce sont les ignorants qui parlent le plus sans rien dire de concret. Nous restons convaincus que certains d’entre eux, en tête le président Ndayishmiye, osent même parler des choses parachutées qui n’existent pas en réalité ; une façon d’échapper aux questions importantes auxquelles ils n’ont pas de réponses, juste pour donner l’espoir à ceux qui y croient.
URN HITAMWONEZA n’est pas d’avis avec ceux qui demandent que nos dirigeants soient soumis aux examens de recherche de pathologie mentale ; elle est visible car un homme normal, éduqué, ne peut pas se permettre de prononcer de telles insanités. Nous regrettons que beaucoup de burundais, y compris même ceux de l’extérieur du pays, qui ne sont pas soumis à la terreur de la clique militaire au pouvoir, n’osent pas lever le petit doigt pour les dénoncer. Ces discours font la honte de ceux qui les prononcent, de nous tous les burundais sans exception, de notre pays le Burundi. Levons-nous alors comme un seul homme pour dire non à ces tonneaux vides qui nous prennent en otage. Nous avons beaucoup d’hommes et de femmes sages et intelligents, de toutes les tendances, qui peuvent bien nous diriger et nous conduire à une paix durable pour tous et au développement souhaité.