Burundi : Le ministre Alain Tribert Mutabazi se ridiculise en déclarant qu’il n’y a aucun militaire burundais en RDC

Burundi : Le ministre Alain Tribert Mutabazi se ridiculise en déclarant qu’il n’y a aucun militaire burundais en RDC
Il s’agit du ministre burundais de la défense nationale et des anciens combattants qui a osé mentir devant les medias qu’il n’y a pas de militaires burundais en RDC. Le ridicule ne tue pas. Mais, c’est aussi compréhensible quand on sait qu’il travaille pour le pouvoir cnddfdd qui est bâti sur le mensonge, les montages et des crimes divers (crimes de sang et crimes économiques).
Oser dire qu’aucun militaire burundais ne se trouve sur le sol congolais au cours de ce siècle, c’est l’équivalent de montrer un objet noir et dire qu’il est blanc. Les militaires burundais ont été envoyés dans ce pays au cours des années 1998 et le gouvernement l’a fait sans en dire un mot au parlement qui devrait être informé avant ce déploiement conformément à la constitution. Le gouvernement niait tout le temps qu’il n’y avait pas de militaires burundais dans ce pays alors que beaucoup de familles ont perdu les leurs ; elles n’ont même pas eu des cadavres pour les enterrer et faire le deuil. Parmi les équipements que chaque militaire devrait avoir, il y avait un grand sachet noir dans lequel il devrait être enterré une fois tombé sur le champ de bataille. Pourtant, le gouvernement continuait à dire qu’aucun militaire n’était au Congo. Dans les coulisses, les membres du gouvernement disaient qu’il faut combattre l’ennemi jusque dans ses derniers retranchements. Et c’était en RDC où le cnddfdd avait une base arrière et des positions solides, à partir desquelles il recevait beaucoup d’armes et munitions aussi bien de la part du gouvernement congolais que des différentes milices partenaires qui étaient déployées dans la région. Quand il a s’agit des négociations entre les différents pays et rebellions qui faisaient la guerre dans ce pays, la délégation burundaise n’entrait pas dans la salle, elle restait dans le couloir car le gouvernement n’admettait pas officiellement qu’il avait des troupes dans ce pays.
Aujourd’hui, il est ridicule, pourquoi pas idiot de penser qu’on peut mentir à l’opinion qu’il n’y a pas de troupes dans l’Est de la RDC quand tout citoyen, burundais ou congolais, est capable de prendre une photo et la publier sur les réseaux sociaux. Et Alain Tribert Mutabazi le sait bien, mais il a perdu le sens de la dignité et de l’intégrité en travaillant pour le cnddfdd. Il n’aura pas honte quand demain des images des militaires burundais au congo seront publiées partout dans le monde. Ces militaires et miliciens cnddfdd , avec leur degré élevé de médiocrité, auraient déjà hissé un drapeau national burundais sur les positions occupées en RDC comme s’il s’agissait des territoires conquis. C’est ce qu’a déclaré un député national congolais du nom de MUGOMBERWA Claude Misare. Ce drapeau serait visible à Masango dans le territoire d’Uvira. Ce député national déplore le silence complice du gouvernement congolais face à cette situation. Il aurait adressé une correspondance au ministre national de la défense, lui-même natif du Sud kivu, mais il n’a pas réagi. Les imbonerakure et les militaires burundais, associés aux mai- mai et les milices Gumino et twigwaneho ont déjà commencé à maltraiter la population congolaise et piller leurs bien. Des centaines de vaches volées au Congo seraient déjà arrivées au Burundi. Le Député national fait savoir que malgré le silence complice du gouvernement Tschisekedi, ils ne vont pas accepter ces bêtises.
S’il s’avérait que ces incultes du cnddfdd aient commis cette erreur de hisser un drapeau burundais dans un autre pays comme une zone conquise, est ce que Alain Tribert Mutabazi aura le courage de démissionner du gouvernement cnddfdd. La réponse est Non car même son chef, Evariste Ndayishimiye, ne cesse de se contredire dans ses déclarations et il est toujours aux affaires. Ne demandez pas le sens d’honneur aux membres du cnddfdd. Des paroles insensées de la bouche du président Ndayishimiye sur le dossier des enseignants et leurs syndicats montrent bien que le Burundi est tombé trop bas pour avoir eu des leaders de ce calibre. Il a besoin d’être libéré.
URN HITAMWONEZA estime qu’il est du devoir de tous les burundais, dans toutes leurs différences, de se lever comme un seul homme pour se débarrasser de ce pouvoir criminel qui ne fait que ruiner notre pays et qui ternit l’image du pays mais aussi notre image comme burundais.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *