Le Président Evariste Ndayishimiye installé dans un fauteuil qu’il ne mérite pas (sixième partie)
Bilan : Domaine de l’éducation
Nous continuons à montrer le bilan d’une année du pouvoir d’Evariste Ndayishimiye même si le cnddfdd n’a pas encore organisé des manifestations pour célébrer la victoire volée lors des élections du 20 mai 2020. Les membres de la clique militaire ne manqueront pas d’organiser de telles cérémonies car ils sont fiers d’avoir fait cet holdup électoral et qu’ils ont réussi à faire taire tout le monde jusqu’au parti qui avait gagné les élections. Mais, il ne faut pas qu’ils oublient que même si le peuple reste calme de peur d’être persécuté par le SNR et les imbonerakure, il arrivera un moment où ils se lèveront tous ensemble pour dire non à cette pression du cnddfdd sur les opposants politiques. On remarque dans leurs meetings que leur calme ne signifie pas abandon total.
Nous avons démontré que le bilan du pouvoir Evariste Ndayishimiye est très négatif, et ce dans beaucoup de domaines. Aujourd’hui, nous abordons le domaine de l’éducation qui est primordial dans l’avenir du pays ; un domaine qui s’occupe de la préparation des leaders de demain.
L’idée de mettre tous les enfants à l’âge d’être scolarisés dans les écoles est louable. L’idée de scolariser gratuitement les enfants est la meilleure. Mais, le cnddfdd a toujours manqué de planification pour un bon système éducatif qui puisse sortir des enfants bien instruits. Mal planifié car mettre beaucoup d’enfants dans des écoles mal construites, non équipées ne permet pas aux enfants de suivre les cours, assis sur des pierres ou des briques ; construire des écoles sans avoir trouvé de livres pour les élèves, sans enseignants suffisants et qualifiés, sans livres du maitre, c’est donner une formation tronquée ; envoyer des enfants à l’école et leur demander de faire des patrouilles toute la nuit dans le groupe des imbonerakure est un crime. Beaucoup d’enseignants vivent dans de mauvaises conditions car le dernier déploiement a séparé leurs familles ; certains ont été envoyés loin de chez eux, les obligeant à chercher un autre logement et payer deux rations avec leur maigre salaire ; d’autre font beaucoup de kilomètres à pied et rentrent le soir très fatigués, ne pouvant même pas préparer le cours du lendemain. Un autre crime observé avec le pouvoir cnddfdd , ce sont des enseignants qui osent violer leurs élèves et qui restent impunis ; ils bénéficient de la couverture de toutes les autorités, aussi bien administratives que judiciaires par le simple fait qu’ils sont membres du cnddfdd.
Devant toutes ces lacunes, le Burundi sort, à la fin des études, des enfants incapables de construire ou de prononcer correctement une phrase en français alors que c’est la langue d’éducation. Ceux qui ont été formés pour les métiers deviennent comme de simple paysans qui n’ont jamais été à l’école car, non seulement qu’ils ne trouvent pas de matériels pour exécuter des projets de métiers, du fait qu’ils ne trouvent pas de capitaux pour faire des affaires, leur avenir reste sombre.
C’est pour cette raison que tous les enfants des leaders du cnddfdd qui ont eu l’occasion de piller les biens de l’Etat, étudient dans de grandes écoles en Europe ou aux Usa ; ceux qui n’ont pas pu rassembler beaucoup d’argent les mettent dans des écoles d’excellence au Burundi. Et voilà que de façon abusive, le pouvoir ose appeler tous les membres du cnddfdd ‘’ abenegihugu’’ (ceux à qui appartient le pays) alors qu’il y en a qui jouissent des richesses du pays au moment où d’autres ne parviennent pas à manger deux fois par jour et ne bénéficient pas d’une éducation qui puisse leur garantir un bon avenir
Bref, avec le système fondamental, le niveau des enfants a lamentablement chuté à tel point que les futurs cadres, capables de faire des compétitions sur le terrain du travail professionnel seront uniquement les enfants des nantis. Les autres se contenteront toujours des travaux manuels ou du commerce s’ils trouvent des capitaux. Il y aura un écart social très remarquable ; ce qui risque de provoquer des conflits d’une autre nature.
URN HITAMWONEZA rappelle encore aux burundais qu’une jeunesse bien instruite est un avenir certain d’un pays. Une jeunesse non/mal instruite est un danger pour le pays. Il y a une génération de gens sacrifiée par le cnddfdd qui devra un jour se lever et demander des comptes à ces leaders. Tout le peuple burundais est en droit de demander à la clique militaire au pouvoir pourquoi le Burundi est le premier pauvre du monde, le dernier dans tous les domaines au moment où il a des potentialités économiques immenses. La réponse n’est pas loin. C’est l’incompétence des leaders, c’est la mauvaise gouvernance. Une solution à cette descente aux enfers de notre pays, c’est de démettre du pouvoir ces incapables qui chantent qu’ils ont été élus par le peuple alors qu’ils ont volé les voix du peuple, les traduire en justice et se choisir des patriotes capables de conduire le pays au développement.