Burundi : Qui aurait lancé des grenades dans la capitale Bujumbura et quel serait son objectif ?

Burundi : Qui aurait lancé des grenades dans la capitale Bujumbura et quel serait son objectif ?
Il est difficile de savoir avec exactitude celui ou ceux qui sont derrière les attaques à la grenade de ce 25 mai 2021 vers 19hoo dans la capitale Bujumbura. Les malfaiteurs que le pouvoir d’Evariste Ndayishimiye qualifie de terroristes ont visé des arrêts bus (arrêt bus des quartiers sud de la Capitale, arrêt bus situé entre Bwiza et Buyenzi appelé ‘’permanence’’ et celui appelé communément ‘’cotebu’’). 19 hoo est un moment où la majorité des gens qui utilisent le transport en commun sont rassemblés sur les arrêts bus ; c’est l’heure où l’activité de transport est très intense, les bus font des va et vient sans interruption car il y a beaucoup de passagers qui attendent. Oser lancer des grenades dans ces endroits est un crime
Qui a intérêt à faire ce genre d’actes ? Seul un criminel habitué à verser du sang des innocents peut le faire. Deux hypothèses sont possibles : La première et la plus probable serait que ces grenades auraient été lancées par des commandos membres d’une rébellion en formation du cnddfdd, et qui est spécialement encadrée par le Général Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika, l’actuel ministre de l’intérieur, sécurité publique et développement communautaire. Son objectif est de perturber la sécurité dans plusieurs endroits et en profiter pour arrêter et emprisonner ou tuer tous les tutsis et les hutus de l’opposition. Les cibles privilégiées sont les tutsis, et spécialement les anciens membres des Forces Armées Burundaises appelés FAB et les membres du CNL d’Agathon Rwasa. Le cas le plus récent est celui de l’embuscade tendue par des hommes armés, déplacés par des véhicules privés, sur la route Bujumbura Muramvya. Apparemment, l’embuscade visait un officier de la FDNB ; il a été tué avec son enfant, sa femme blessée ; l’embuscade a emporté en tout plus de 10 personnes. Voilà des actes posés par des criminels sans peur de tuer qui qu’il soit, pourvu qu’ils arrivent à leur objectif. L’autre cas est celui de l’attaque menée par des hommes armés dans un cabaret de la commune de Rusaka le 16 avril 2021 où 7 personnes bien ciblées ont été froidement assassinées. Nos enquêtes ont révélé que c’était une affaire de règlement de compte entre membres du cnddfdd. Mais, et ce dans les deux cas cités, la police et le SNR ont procédé à des arrestations systématiques des jeunes tutsis, des Ex –Fab retraités ou démobilisés ainsi que les membres du CNL les plus influents.
Revenons sur le cas des attaques à la grenade en ville de Bujumbura le 25 mai 2021 soir. L’hypothèse des membres de la rébellion montée par le cnddfdd qui font des attaques protégées pour donner l’opportunité au pouvoir d’écraser complètement tous les opposants, est la plus probable. Il s’agissait, pour le cas présent, de faire une attaque à la grenade dans la capitale économique où se tient une importante rencontre des délégations de 11 pays d’Afrique ; une stratégie du laboratoire des criminels pour faire comprendre effectivement à ses hôtes que ce qui s’appelle opposition au Burundi n’est ni moins ni plus que du terrorisme qu’il faut combattre. C’est pour cette raison qu’après l’explosion de la première grenade, le monde entier a reçu via les réseaux sociaux, des messages audio d’alerte en provenance des groupes WhatsApp des imbonerakure du cnddfdd ; tout en racontant les faits, ils appelaient les autres imbonerakure par ce même canal pour plus de vigilance afin d’arrêter tout suspect. Le président Evariste Ndayishimiye, le cnddfdd comme parti politique ont directement sorti des communiqués pour condamner ces actes qualifiés de terroristes. Toutes les balises sont posées pour que les actes qui vont suivre ces attaques ne soient pas considérés, aux yeux de ces représentants de ces pays africains présents à Bujumbura, et aux yeux de la communauté internationale toute entière, comme des violations des droits de l’homme. Selon les informations à notre disposition, ces services de l’Etat ont commencé dès ce matin à faire des fouilles dans les quartiers, arrêter des véhicules en circulation pour identifier les occupants. Des centaines de personnes auraient été arrêtées ; tout le monde devrait s’inquiéter de leur sort.
La deuxième hypothèse est celle d’une attaque par des groupes armés qui se disent de l’opposition. Celui qui est aujourd’hui actif dans des déclarations à travers les médias est le Red Tabara. Il n’a pas encore revendiqué l’attaque, on ne peut pas du tout dire que ce sont ses hommes qui l’ont fait. Mais, d’aucun ne pourrait se poser la question de savoir pourquoi quelqu’un qui se dit de l’opposition poserait un tel acte criminel. Lancer des grenades dans un public les yeux fermés ne signifie pas combattre le pouvoir en place. C’est donner plutôt à un pouvoir criminel comme celui du cnddfdd l’occasion d’exercer beaucoup plus de pression sur ceux qui pourraient jouer l’opposition politique ou armée s’elle s’avère nécessaire. Ce n’est ni moins ni plus jouer le jeu du pouvoir. Nous pensons que cette hypothèse est la moins probable car aucun stratège ne peut imaginer que tuer 10 ou 100 personnes et blesser autant peut avoir un impact sur le pouvoir cnddfdd. Evariste Ndayishimiye, Allain Guillaume Bunyoni , Ndakugarika et d’autres ne passeront pas une nuit blanche ou ne cesseront pas de prendre leurs heinekens ou vin du soir. Mais le citoyen lambda qui a perdu un membre de la famille ne pardonnera jamais celui qui a fait un tel acte s’il parvenait à le connaitre avec précision car il aura tout simplement ruiné sa vie.
URN HITAMWONEZA condamne avec sa dernière énergie tous ceux (qui qu’ils soient) qui auraient commis ces atrocités de ce 25 mai 2021 dans la capitale économique Bujumbura et promet au peuple burundais de faire des enquêtes indépendantes pour identifier ces criminels afin que le moment venu ils soient traduits en justice pour répondre de leurs actes. Nous rappelons encore une fois à tous les burundais que combattre un pouvoir criminel, génocidaire, ne passe pas par le fait de verser du sang des innocents. Il faut qu’on se concentre sur des stratégies visant à démanteler de façon systématique cette clique militaire qui prend en otage le peuple et qui ne cesse de faire des montages éhontés pour éliminer physiquement tous ceux qui ne sont pas de leur tendance politique afin de rester au pouvoir éternellement et continuer à sucer les ressources du pays au détriment de l’intérêt de nous tous. Quand nous verrons que l’ennemi commun n’est pas les hutus ou les tutsis, les membres du cnl ou cnddfdd ou autres parti ; que c’est tout simplement une poignée d’hommes et femmes du cndddfdd au pouvoir, les chasser de ce pouvoir et les traduire en justice sera une question de quelques jours. Unis, nous vaincrons. WhatsApp contact: +31685638237
Email: [email protected]  Twitter: URN HITAMWONEZA
YouTube: TUVA HE TUJA HE TV

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *