Burundi : Le Président Evariste Ndayishimiye installé dans un fauteuil qu’il ne mérite pas (quatrième partie)
Bilan : Socio-économique
Il est difficile de dresser un bilan dans le domaine socioéconomique d’une année de pouvoir d’Evariste Ndayishimiye quand le Burundi vient d’être classé premier pauvre du monde par FMI. Tout le monde comprend dès lors que le burundais moyen, le citoyen lambda n’a pas de moyens suffisants de subsistance à sa portée. D’ailleurs, le niveau de pauvreté d’un pays se mesure par rapport au Produit intérieur brut (PIB) par habitant.
On aime entendre les leaders du pays, membres du cnddfdd, dire que la population burundaise est en sécurité, certains fidèles zélés de ce parti ne cessent de le chanter. Si certains d’entre eux dorment sans être réveillés par des policiers, des membres du SNR ou par les imbonerakure pour être ligotés et conduits dans des prisons inconnues pour y être torturés, cela n’arrive pas à tous les citoyens du pays. Et cela s’appelle pour eux ‘’sécurité physique’’. Est-ce que tous, parmi les membres du cnddfdd ont des repas quotidiens en suffisance pour eux et pour toutes leurs familles ? Est qu’ils trouvent des médicaments quand ils en ont besoins ? Leurs enfants étudient ils dans de bonnes conditions ? Certains enfants ne s’assoient ils pas sur des pierres dans des hangars non bien couverts, sans portes ni fenêtres ? etc…. C’est quand le peuple réunit toutes ces conditions de vie qu’il peut dire qu’il est en sécurité. C’est la sécurité humaine. C’est celle-là qui manque pour les citoyens d’un pays le plus pauvre de la planète. Voilà l’image générale de la situation socioéconomique du Burundi.
Aujourd’hui, le pays frôle la catastrophe dans ce domaine avec les catastrophes naturelles qui ont frappé le pays avec les récentes pluies diluviennes qui ont endommagé presque toutes les infrastructures routières, les ponts ; sans oublier la montée historique des eaux du lac Tanganyika qui a laissé en détresse la population riveraine, spécialement celle de Rukaramu et Gatumba qui se s’est retrouvée submergée dans l’eau. Il est malheureux de voir les voies de communication entre les différents quartiers devenus comme des rivières où les gens traversent par bateaux. Ces gens ont tout perdu et se retrouvent dans des sites de déplacés et ont besoins urgemment d’assistance. Cela concerne tous ceux qui vivaient à côté du lac, de Bujumbura à Rumonge. La clique militaire au pouvoir qui avait l’habitude de se vanter, sans raison, qu’ils sont dans un pays indépendant, qu’ils peuvent financer les élections sans assistance extérieure (alors qu’en réalité ils ruinent une population déjà pauvre en leur demandant des cotisations de tout genre) ; aujourd’hui, le super ministre Gervais Ndirakobuca alias Ndakugarika admet que le pays a besoin des partenaires pour leur aider à gérer cette situation.
Le revenu du citoyen diminue chaque jour et les prix des produits de base montent de façon exponentielle. A titre d’exemple, avec la paralysie des activités de pêche sur le lac, le prix du kilo de poissons ( ndagara) passe aujourd’hui à 40, 000 frbu, le manque des produits de base fait que le prix de la bière a aussi augmenté ; ce qui entraine une diminution des consommations et les taxes que l’entreprise initialement versés à l’Etat vont être gelés, les salaires des fonctionnaire peuvent manquer demain si la situation continue à s’empirer. Le sucre est devenu une denrée rare alors que la Sosumo ne cesse de dire que sa production a été bonne. Il est pourtant caché par des leaders cnddfdd qui cherchent à le vendre à l’extérieur à des prix exorbitants pour s’enrichir au dos du citoyen burundais. Les pauvres continuent à s’enfoncer et les riches continuent à s’enrichir davantage. Et Evariste Ndayishimiye ne manquera jamais de distraire les gens avec des discours fantaisistes comme ‘’ chaque bouche doit trouver de quoi manger, chaque poche doit avoir de l’argent’’. Comment ? Et cela viendra d’où ? Le peuple burundais risque de manquer de quoi nourrir leurs enfants une fois par jour si les partenaires du Burundi ne se hâtent pas à donner des appuis au pouvoir de Gitega. L’Union européenne qui a engagé des pourparlers avec Evariste Ndayishimiye et son équipe n’arrive pas à lever les sanctions imposées au Burundi en 2016 parce que ‘’demander aux leaders du cnddfdd de respecter les droits de l’homme, c’est comparable à demander au chien de ne pas manger de la viande’’.
URN HITAMWONEZA demande aux burundais de ne plus se laisser aveuglés par les discours alléchants d’Evariste Ndayishimiye et son équipe, mais de se rendre compte de la réalité du pays qui est ruiné de plus en plus par ces leaders sans vision et qui s’enrichissent quand le paysan lambda n’a pas à manger deux fois par jour. Le pays est riche, mais sa richesse est insuffisamment exploitée, et ce qui est produit se retrouve dans les poches de ces gros poissons du cnddfdd. Pour remédier à cette situation, il n’y a pas mille solutions. Il faut s’en débarrasser et choisir d’autres plus propres et patriotiques qui pourraient s’occuper des intérêts du peuple avant leurs propres intérêts. Ensemble, nous y parviendrons. Et le plus tôt serait le mieux.